La Havane, 3 novembre (RHC) Après un week-end intense de débats, la Rencontre anti-impérialiste de solidarité, pour la démocratie et contre le néolibéralisme se terminera aujourd’hui dans la capitale cubaine avec l’approbation d’un plan de défense des peuples contre l’ingérence des Etats-Unis et du droit international.
Dans le cadre des activités de la réunion, la dirigeante du Parti des travailleurs (PT) du Brésil, Gleisi Hoffmann, a reçu plus de deux millions de signatures recueillies à Cuba, en seulement 14 jours, qui soutiennent la liberté de l’ancien président Luis Inácio Lula da Silva et une photo qui accrédite les rubriques et exige la fin de la prison injuste, cette dernière a été remise par Fernando González, le président de l’ICAP.
De même, le secrétaire général du Syndicat central des travailleurs de Cuba, Ulises Guilarte, a indiqué que les signatures reçoivent le soutien de la solidarité militante de tous ceux qui ont participé à la réunion anti-impérialiste.
Par la suite, Mme Hoffmann a remercié Cuba pour son soutien et a déclaré que la nation des Caraïbes s’était toujours distinguée par sa solidarité et sa générosité.
Elle a déploré les attaques et les menaces du président du Brésil, Jair Bolsonaro, contre les médecins cubains qui ont conduit au départ de spécialistes de la nation sud-américaine et actuellement des millions de Brésiliens manquent de services médicaux.
Elle a également assuré que la lutte pour la liberté de Lula est pour l’indépendance du peuple brésilien.
De même, les plus de 1 000 délégués de 95 pays participant à l’événement anti-impérialiste se sont réunis en six commissions sur des sujets tels que la solidarité avec Cuba et d’autres justes causes, les peuples face au libre-échange et aux sociétés transnationales, la décolonisation, la guerre culturelle, la communication stratégique et la lutte sociale.
Ils ont également analysé les stratégies des jeunes pour la continuité des luttes, la démocratie, la souveraineté et l’anti-impérialisme, l’intégration, les identités et les luttes communes. (Source/PL)
sous la direction de Maite González Martínez