Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Conseil National des 25 et 26 mai
Les prochaines élections municipales
Intervention de Marie-Christine Burricand
Les élections municipales seront profondément marquées par la situation nationale comme en 2001 et 2008
Queques remarques à partir de la situation de Vénissieux, 3éme ville du département.
Il y a bien un sentiment mêlé de colère et de découragement contre le gouvernement.
Nous ne savons pas quelle sera la situation dans 9 mois. Toutes les forces politiques peuvent être touchées par la crise sociale et démocratique, au travers notamment de l’abstention qui a pour corollaire la montée du Front National. Personne ne pourra se soustraire au débat national.
Raison de plus pour nous appuyer sur notre bilan et sur le contrat communal qu’il faut construire le plus possible avec les habitants, faisons-le dialectiquement en montrant l’engagement nécessaire des populations et des élus pour obtenir ces résultats contre l’austérité qui remet en cause chaque jour nos efforts.
Nous voulons nous appuyer sur notre engagement pour les services et les équipements publics au plus près des habitants, pour le logement social que nous ne voulons pas réduire mais augmenter, pour la solidarité, pour notre soutien aux travailleurs en lutte, notre refus de la misère et de l’exclusion, notre ouverture sur l’intercommunalité.
Notre question n’est pas PS ou FDG. Nous sommes à l’offensive pour construire une liste rassembleuse, avec toutes les forces de la majorité municipale mais aussi des femmes et des hommes représentatifs de la ville, de ceux qui luttent et résistent, construisent dans les quartiers et les entreprises, dans les forces politiques, syndicales et associatives.
Après les élections législatives, le PS a beaucoup manié la menace d’une liste autonome puis le rééquilibrage. Mais est-il toujours en situation de le faire et serait ce le bon affichage pour cette élection ?
Nous voulons plutôt afficher l’ouverture sur les expériences sociales et humaines, la diversité de la ville et point d’appui qu’elle représente pour résister à l’austérité.
Alors que l’eurométropole se construit dans le Rhône, département pilote, nous ne pouvons pas faire l’économie du débat sur l’acte 3 de décentralisation et ce projet de nouvelle collectivité supra communale que nous considérons comme une régression démocratique. Nous aurons d’ailleurs le 5 juin un grand débat sur ces questions où nous lancerons une pétition pour un référendum d’initiative locale, dans l’esprit des propositions de l’ANECR.
Dans nos villes, il nous faut garder nos 5 villes mais aussi gagner notre existence politique dans l’agglomération.