Halte aux massacres en Ukraine Stop aux néo-nazis ! Stop à l’OTAN ! Mobilisons-nous pour le Donbass, dénonçons le silence des médias, Hollande et Fabius complices

, par  lepcf.fr , popularité : 1%

Tract distribué le 12 juillet 2014 place Bellecour à Lyon ; une pétition de soutien a été lancée à cette occasion.

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Un véritable génocide par une armée de mercenaires et de fascistes

En ce moment, les habitants de la province du Donbass (Est de l’Ukraine) sont en train de se faire massacrer par l’armée ukrainienne et les néo-nazis au pouvoir à Kiev. Cela se passe à deux pas de chez nous, sur notre continent, l’Europe. Un habitant du Donbass raconte sur son blog (traduction Marianne, Arras, PCF) : « Imaginez des gens qui entendent tous les jours qu’à une dizaine de kilomètres de chez eux les voies ferrées ont été soufflées par une explosion, et quelque part, une petite fille de cinq ans a été tuée par un fragment de mortier. Ou que les avions chasseurs ukrainiens ont à nouveau utilisé des obus au phosphore ou à fragmentation ». A l’heure actuelle, ces massacres entrainent des dizaines de milliers de réfugiés, qui n’ont d’autre solution que l’exil en Russie (500 000 estimés), en Crimée et les "non russophones" fuient aussi la "démocratie" de Kiev en Pologne, Allemagne, Italie (500 000 estimés). Nous devons stopper ce bras armé qui est soutenu par l’Union européenne (la France et Fabius jouant un rôle actif) et les États-Unis.

Un problème de démocratie, de libertés et de conditions de vie

Contrairement à ce que les médias français veulent nous faire croire, le problème n’est pas celui des "russophones" de l’Est du pays contre les "europhiles" de l’Ouest. D’ailleurs, malgré les massacres des populations, Poutine refuse d’intervenir… Une camarade, Danielle Bleitrach, s’est rendue dans ce pays et a rencontré ses habitants. Ce qu’elle nous en rapporte, c’est que les gens du peuple disent tous l’essentiel : ils se posent les questions concrètes de leurs conditions de vie, de leur liberté et se demandent pourquoi le gouvernement de Kiev les bombarde. Tous les témoignages confirment que les familles ont des liens à travers tout le pays et que personne ne veut de guerre contre les autres.

Et si la province du Donbass, dont la langue majoritaire est le russe, a voté à 99% son autonomie, c’est bien sûr d’une autonomie au sein de l’Ukraine, qu’il s’agit. En Europe, il existe bien des provinces autonomes au sein de nations souveraines, comme par exemple en Espagne ! De plus, pourquoi demander son autonomie serait passible d’un arrêt de mort, entrainerait le massacre des populations ? Il s’agit d’un point de vue politique qui doit être débattu ! Car l’armée ukrainienne et les mercenaires fascistes, main dans la main, tirent et bombardent indistinctement sur les résistants et les populations, les hôpitaux, les écoles, les lieux d’habitation ou les bâtiments publics. Ils veulent écraser les « doryphores », comme ils les appellent…

Il faut bien sûr comprendre l’histoire créée par la révolution de 1917 avec cette Union Soviétique qui donnait à tous une citoyenneté aujourd’hui regrettée, car elle est le symbole d’une égalité et d’une fraternité disparue, mais une citoyenneté qui venait compléter des nationalités multiples et respectées. Cette citoyenneté basée sur le droit du sol qui ne s’opposait pas à une nationalité basée sur le droit du sang était une des originalités de cette URSS que l’occident a cru effacer de l’histoire mais qui ressurgit dans les consciences politiques populaires face à la crise économique et sociale qu’imposent l’Union Européenne, le FMI et l’OTAN.

Porochenko est la marionnette de l’Union européenne et des USA

A peine élu le 25 mai dernier, le président ukrainien Porochenko a ordonné le bombardement des provinces autonomistes de l’Est du pays, avec l’aide de conseillers militaires américains, rejoints par des policiers "formateurs" européens. Mais qui est ce Porochenko ? Tout d’abord, il faut savoir qu’une grande partie du pays, dont les provinces de l’Est, ont boycotté les élections présidentielles. Ces élections se sont déroulées dans des conditions complètement anti-démocratiques, alors que les groupes néo-nazis dont les dirigeants étaient et sont toujours au pouvoir, avaient fait un "nettoyage", notamment physique des institutions et des partis politiques capables de s’opposer. Ces élections se sont déroulées sur fond de terreur, de tabassages et de tueries par des groupes fascistes ayant pignon sur rue, comme le massacre de la maison des syndicats à Odessa.

Porochenko est un oligarque pro-américain, comme son prédécesseur était pro-russe. Comme tout oligarque, il possède une immense fortune bien mal acquise, tout d’abord en l’ayant extorquée après l’effondrement des institutions de l’ex-URSS, puis en surexploitant les travailleurs ukrainiens. Après son élection manigancée par les États-Unis, il a maintenu au pouvoir les ministres néo-nazis issus du coup d’État du "Maïdan". Son premier objectif est de "nettoyer" l’Est de l’Ukraine qui refuse de se soumettre à ces capitalistes plus que véreux. Les intérêts des États-Unis et de leur vassal, l’U.E., convergent, car ils veulent en profiter pour mettre la main sur les ressources énergétiques du Caucase, et confiner la Russie qui leur résiste.

Une situation semblable à l’Espagne en 1933

Les Républiques populaires du Donbass ont leurs heures comptées, tandis que le monde regarde de l’autre côté. Le fascisme risque de vaincre en Ukraine avec la bénédiction de l’UE et l’appui militaire et logistique de l’OTAN. Nous devons empêcher que cela se traduise par des milliers de morts, civils, brigadistes, comme lors de la Guerre Civile espagnole. Devant les yeux fermés de la population de la planète, comme en 1933, une nation fasciste à l’image de l’Espagne franquiste est propulsée par les Etats-Unis et l’U.E. avec la complicité du gouvernement Hollande.

D’autant que, dans le Donbass, la population minière dément les prophéties sur la « mort du communisme », le drapeau rouge aux outils flotte sur la République populaire du Donbass où les mineurs communisants et les métallos antifascistes, assiégés par Kiev et par l’ « O.T.A.N(pro)nazi », revendiquent haut et fort la nationalisation des mines et le pouvoir aux soviets, envoyant aux communistes du monde entier un signal historique !

Non à la guerre ! Paix en Ukraine !
Refusons que la France soit complice de ces massacres !
Intervenons en direction des autorités !...
lettres de protestation, pétitions…


La mafia des oligarques au pouvoir à Kiev

- Rinat Akhmetov, 47 ans, fortune de 15,4 milliards de dollars.

Possède des entreprises de métallurgie, charbon, énergie, télécommunications, finances et médias ; propriétaire de l’équipe de foot Chaktar Donetsk : il est, de loin, le plus riche d’Ukraine (il possède à Londres la 6ème propriété la plus chère au monde, évaluée à 221 millions de dollars). Ses principales mines sont dans le Donbass duquel il a été viré récemment par les autonomistes, ce qui explique en partie les massacres actuels.

- Igor Kolomoisky, 47 ans, fortune de 6.5 milliards de dollar.

Possède des entreprises de métallurgie, pétrochimie, finances et médias ; propriétaire de l’équipe de foot FC Dniepropetrovsk, il est le patron de la plus grosse banque ukrainienne dont est issu le ministre des finances. Il joue un rôle important dans les événements en Ukraine, via ses milices, par exemple il a accueilli les néo-nazis de Pravy Sektor dans son fief, et leur donne un support financier et logistique. Il verse des salaires et des primes aux miliciens pour chaque "terroriste" tué (10.000 $) ou bâtiment repris.

- Petro Porochenko, 48 ans,
fortune de 1.6 milliard de dollars.

Propriétaire d’usines de chocolat, de l’industrie automobile et de médias. Il possède la chaine de télévision Channel 5 et le magazine Korrespondant. Il a été choisi par ses pairs pour devenir président de l’Ukraine et défendre les intérêts de cette mafia.


Témoignage lu sur internet, (traduction Marianne, PCF Arras)

« Les pilotes ukrainiens ont lancé aujourd’hui (2 juillet 2014) une attaque aérienne de missiles sur des résidences civiles du village de Staraya Kondrashovka dans la région de Lougansk. Et ce serait bien hasardeux de l’attribuer à une coïncidence. Les rues ont été détruites. Plusieurs bâtiments ont été détruits et des familles entières ont été tuées. Mais aujourd’hui, la vie de plusieurs des enfants et des femmes du village a volé en mille morceaux. Sous une couverture, se trouve un homme et un peu plus loin on peut voir les doigts d’un enfant.

Il n’y avait pas la moindre guérilla dans la rue, mais il y a eu au moins 5 attaques. Des vêtements brûlés et les maisons détruites : c’est tout ce qui reste de la rue après l’attaque. (...) Un autre homme s’assoit à côté du cadavre de son fils et ne peut pas croire à ce qui s’est passé. Sa voisine, commence quant à elle, à réaliser que sous la couverture du jardin se trouve sa mère, une retraitée. »


Arrestation de Alexei Samojilov

Dans la nuit du 29 au 30 juin, Alexei Samojilov, professeur d’université connu et apprécié des intellectuels ukrainiens a été arrêté et battu par le SBU (services de sécurité ukrainien) ; ils ont saccagé la maison à la recherche de preuve de "terrorisme". Devant sa petite-fille de 5 ans.

La démocratie... anti-communiste !

Le ministère ukrainien de la Justice a demandé à la Cour administrative du district de Kiev d’interdire le Parti communiste. Le KPU avait obtenu 13% des voix aux dernières légilsatives

La demande est fondée sur diverses indiscrétions présumées, y compris le soutien aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, le soutien à l’annexion par la Russie de la Crimée, et sur l’appel à des changements visant l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de l’ordre constitutionnel, selon un communiqué publié par le ministère de la Justice.

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    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

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    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).