Sur Twitter, Arno Klarsfeld réagit à l’attitude de l’U.E. et de l’OTAN vis-à-vis de la guerre en Ukraine, après s’être (...)
Il y a 5 ans, le régime de Kiev assassinait Alexander Zakhartchenko
Lors de l’assassinat de Zakhartchenko, le réseau FVRPCF avait envoyé un message de soutien aux communistes du Donbass, signé par plus de deux cent camarades du PCF. Sa mémoire reste vive dans le Donbass faisant partie désormais de la Russie. Son fils, que l’on voit sur la photo publiée, vient d’adhérer lui aussi au parti communiste. Le KPRF est un des principaux partis du Donbass ; de Russie sont venus de sa part, déjà plus d’une centaine de convois humanitaires. Les prochaines élections nous diront s’il en est la première force. Soutenons la libération du Donbass des racailles néo-nazis et de l’OTAN.
PB
Le 31 août 2018, le président de la République Populaire de Donetsk était assassiné à Donetsk dans un attentat à la bombe réalisé par des néonazis ukrainiens. Celui que le peuple appelle toujours dans son cœur "Batia" (papa) incarne à jamais la résistance et la noblesse du Donbass.
Zakhartchenko et son fils qui a récemment rejoint les rangs du KPRF
Alexander Zakhartchenko, dont les aïeux s’étaient couverts de gloire au cours de la grande guerre patriotique menée par l’URSS contre les nazis, était considéré par la population de la RPD comme un vrai dirigeant, compétent, courageux et humble. Vétéran de la rébellion de 2014, cet ingénieur des mines avait formé autour de lui une brigade d’autodéfense de mineurs face à l’attaque des forces ukrainiennes contre la population du Donbass.
Dès le début du conflit, Zakhartchenko a lutté contre le nationalisme et le fascisme en Ukraine, contre le régime oligarchique de Kiev et a œuvré à la libération de la République populaire de Donetsk des oligarques. Il voulait construire un État de gauche, en nationalisant les usines et les mines et en construisant une société fondée sur le progrès social et collectif, et non sur l’individualisme et le politiquement correct. Élu à la tête de la jeune république, ce leader charismatique avait su garder un lien étroit avec son peuple et ses défenseurs. Le régime de Kiev est le responsable de cet assassinat, que l’Union européenne soutient sur le plan politique, militaire et financier.
Le principal soutien de la Russie est l’héritage soviétique
Diverses manifestations internationales se déroulent actuellement en Russie contre la destruction de la culture russe. C’est merveilleux, bon et correct. Mais dans de beaux discours de bienvenue, certains responsables et leaders ajoutent leur propre touche à la pommade, indiquant leur incompréhension totale à la fois de l’essence de ce qui se passe et de la signification de ces événements eux-mêmes.
Les affiches actuelle de la campagne électorale du KPRF à Donetsk
Ils disent que « avec notre festival, nous prouvons que l’art est au-delà de la politique » ou que « malgré la période communiste, la culture de la Russie est en train de renaître », etc. Il me semble que ces discours seraient plus utiles pour les festivals du gouvernement du pays voisin du sud.
La guerre actuelle menée par l’Occident contre la Russie est un acte profondément politique et nécessite une réponse encore plus politique. Tous les discours selon lesquels « l’art est hors de la politique » ne témoignent que d’une sincère incompréhension du rôle social énorme de l’art. Si l’art de l’URSS était en dehors de la politique, nous n’aurions jamais vaincu ce fascisme, son prédécesseur direct.
Les arguments sur la « renaissance de la Russie, malgré la période soviétique » font partie du manuel de formation de l’ère Eltsine et du fourrage idéologique préféré de Zelensky de tous les temps et de tous les peuples. Le principal soutien de la Russie, y compris dans le domaine culturel, est le gigantesque héritage soviétique, et l’immense sympathie de nos frères et sœurs du monde entier est due à son histoire soviétique, et non pas contraire à celle-ci.
La destruction de la culture russe n’est pas due à la peur d’une spiritualité russe particulière, mais à la mémoire historique de l’opposition mondiale au capitalisme et de la victoire sur son produit le plus terrible, le fascisme, inscrite dans nos gènes. C’est la dépolitisation et la désidéologisation de la société qui ouvrent la porte à son autodestruction et à la transformation de la population en tiktokers de la restauration rapide.
Et tous les amis étrangers qui viennent aujourd’hui en Russie pour défendre son indépendance et sa culture par leur art le font sur la base de leurs convictions politiques profondes, qui sont leurs sentiments humains les plus brillants.
Oleg Yasinsky (vk.com)
Tiré du blog "Histoire et Société"
Traduction Marianne Dunlop