Pourquoi Marine Le Pen parle aux classes populaires

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« La voix du peuple, l’esprit de la France ». Tel est le nouveau slogan de Marine Le Pen. Celui qui, elle l’espère, la mènera au second tour de l’élection présidentielle en 2012. Depuis son arrivée à la tête du Front national, la présidente du parti d’extrême droite a opéré une forte poussée chez les milieux populaires et grignote désormais une partie des classes moyennes. C’est le constat d’une étude qui vient d’être publiée par la Fondation Jean-Jaurès. Une étude qui donne du sens à la dizaine de reportages réalisés par Mediapart pendant les élections cantonales.

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Le nouveau slogan du FN.

Intitulée « Le Point de rupture. Enquête sur les ressorts du vote FN dans les milieux populaires », cette étude (quantitative et qualitative – c’est-à-dire avec des entretiens) a été réalisée entre fin 2010 et début 2011 par Jérôme Fourquet (directeur adjoint du département Opinion à l’Ifop) et Alain Mergier (sociologue et dirigeant de l’Institut WEI).

En 2006, ils avaient constaté que, pour les milieux populaires, l’avenir s’était assombri (Le Descendeur social, enquête co-écrite avec Philippe Guibert). En 2008, 2009 et 2010, ils ont mis sur pied un « Observatoire de la crise ». En juillet 2009, lorsque Marine Le Pen avait manqué de peu le fauteuil de maire d’Hénin-Beaumont, Jérôme Fourquet avait décrypté la dynamique du vote frontiste dans son fief du Pas-de-Calais (Mediapart s’en était fait l’écho).

Cette fois-ci, les deux auteurs cherchent à comprendre pourquoi le discours de Marine Le Pen fonctionne aujourd’hui davantage auprès des classes populaires. « Qu’est-ce qui conduit un grand nombre d’électeurs de catégorie populaire à songer au vote Front national », alors même que ces milieux « ne sont pas voués à constituer l’électorat du FN » ?, s’interrogent-ils.

Sur 85 pages, ils livrent les ressorts de cette progression : il ne s’agit pas « d’un effet des discours populistes », mais plutôt d’un « basculement » dans l’opinion entre fin 2010 et début 2011, et de « représentations structuré(es) par un sentiment général d’"insécurisation" ». Les auteurs mettent en évidence la corrélation d’un cocktail explosif : « insécurité économique » et « sentiment d’insécurité physique ». Pour eux, le « succès » de Marine Le Pen dans ces milieux s’explique tout simplement par son « monopole » sur la réponse à cette « demande populaire » de « protection ».

Leur étude quantitative campe un décor que les élections cantonales de mars, qui ont marqué le retour sur le devant de la scène du Front national, ont laissé entrevoir : « Le vote FN devient un vote pour, plus qu’un vote contre ». Cet enseignement, claironné par la présidente du FN elle-même le soir du second tour des cantonales, se vérifie ici. « Ce n’est plus un vote sanction ou d’avertissement », notent les auteurs, ce n’est pas non plus « un vote d’adhésion », mais « un vote (ou une intention de vote) d’empathie de points de vue ».

En épluchant les résultats dans les 394 cantons où le FN figurait au second tour des cantonales, ils confirment une « poussée sur tout le territoire et notamment dans certaines zones très ouvrières (est et nord-est) » (ce que Mediapart avait décrypté le 21 mars). Mais l’on apprend également cinq éléments nouveaux :


- 1- Le différentiel hommes/femmes existant sous Jean-Marie Le Pen est moins marqué.

- 2- Marine Le Pen réalise ses meilleurs scores et progressions parmi les tranches d’âge actives (25-50 ans mais surtout 35-49 ans).

- 3- Les intentions de vote très élevées et en forte hausse se situent dans les milieux populaires. Mais il existe aussi une « capacité à mordre sur les classes moyennes et supérieures, jusque-là rétives au FN ».
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4- L’implantation se confirme dans la France rurale mais aussi dans les communes urbaines de province, avec un niveau historiquement élevé en région parisienne.
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5- Il y a une hausse sensible dans l’électorat sarkozyste de 2007. En effet, cette frange de l’électorat droitier, qui s’était tournée vers le candidat UMP en 2007, reviendrait vers Marine Le Pen (15% d’entre eux). Une part qui monte à 28% chez les seuls électeurs populaires (contre 12% chez les CSP+).
- Dernier enseignement, et pas des moindres : les ouvriers constituent plus que jamais le cœur de l’électorat frontiste et « Marine Le Pen y règne aujourd’hui sans partage ». Un chiffre parle de lui-même : « Aujourd’hui, près d’un ouvrier sur deux des régions de la moitié est du pays pourrait voter en faveur de Marine Le Pen au premier tour de la prochaine présidentielle ».

Le tournant de l’hiver 2010

Les entretiens des auteurs relèvent surtout un « point de rupture » à l’hiver 2010-2011. C’est un tournant qui correspond au moment où les milieux populaires ne se posent même plus la question de la « sortie de crise », thème central durant l’année 2010. Un tournant simultané à l’hyper-médiatisation de Marine Le Pen (symbolisée par sa participation à l’émission « A vous de juger », en prime time sur France 2, le 9 décembre 2010) et à son arrivée à la tête du parti (16 janvier 2011). « Durant cette période, quelque chose a basculé dans l’opinion et plus particulièrement dans les milieux populaires. (...) Le peu de confiance qui demeurait après trois années de crise s’est effiloché », écrivent-ils.

Quel est ce basculement ? En 2006, les auteurs rappellent que les milieux populaires craignaient de vivre moins bien demain et avaient surtout peur que leurs enfants aient une vie plus difficile que la leur. Cinq ans après, « il ne s’agit plus pour eux d’une crise de l’avenir proche mais d’une crise du présent ». Pour ces Français, « l’après-crise n’est pas une sortie de crise, c’est une installation dans une situation qui a été instaurée par trois années de crise ». « Cette situation est plus dure, plus tendue, plus rude pour les plus vulnérables : plus inacceptable aussi car plus injuste ». De ce constat ressort également « l’existence d’une véritable colère ouvrière ».

La conséquence ? Fin 2010, ils estiment que « le pouvoir effectif n’est plus détenu par les acteurs politiques mais par les marchés financiers ». « On n’a plus les manettes », ont fréquemment entendu les auteurs au cours de leurs entretiens. C’est sur cette idée que Marine Le Pen surfe principalement (lire notre enquête du 24 mai), en s’appuyant sur trois phénomènes convergents :

1/ Le diktat des marchés financiers

La perception du politique a changé. Certes, elle reste négative. Mais alors qu’avant le discrédit du politique était lié à une image « d’incompétence » (d’absence de résultats sur le front de la lutte contre le chômage, d’abus, de malhonnêteté, de scandales éthiques), cette fois-ci elle est connectée à « la vision d’un pouvoir détenu par l’oligarchie financière et confisqué à la sphère politique ». En gros, les marchés financiers exerceraient « leur pouvoir non pas au nom de l’économie mais de leur propre profit ».

Deux épisodes ont déterminé cette vision. D’une part, le fait que les États ont « sauvé » les banques, mais que, une fois redressées, elles « n’ont pas joué le jeu et l’État s’est fait berner ». D’autre part, la question grecque. « Pour les milieux populaires, l’austérité imposée aux Grecs n’est pas le fait d’une décision politique, nationale ou européenne, mais d’une décision des marchés financiers », décryptent Fourquet et Mergier.

Ces deux épisodes transparaissent clairement dans les déclarations de Marine Le Pen. Combien de communiqués dégainés par la présidente du FN pour dénoncer l’hégémonie des marchés financiers et le plan d’aide à la Grèce ? Cet été, la crise financière a été du pain bénit pour la présidente du FN. Après avoir médiatisé son interruption de vacances pour cause de crise, elle a fait entendre sa petite musique sur les ondes : « Dans les années 1970, on a transmis le contrôle politique aux banques et aux marchés, on a privatisé l’argent public. (...) Eh bien aujourd’hui, nous sommes pieds et poings liés à ces marchés financiers (...) devenus fous, fous... de cupidité » (voir son passage à France Inter le 11 août).

Le 6 septembre, elle a convoqué la presse sur le pont de la Concorde, d’où ses militants ont jeté des centaines de prospectus en forme de billets de 500 euros, pour protester contre les 15 milliards d’euros d’aide à la Grèce.

2/ L’envahissement des contraintes communautaires

Autre vision (formée avant la crise) sur laquelle Marine Le Pen surfe : celle d’une « Europe de la contrainte », qui réduirait elle aussi les marges de manœuvre des politiques nationales. L’idée « d’une Europe qui, loin de la favoriser voire de la protéger, surexpose la France à la mondialisation, la démunit face aux concurrences intra et extra-européennes ». C’est ce qui, en 2005, avait fait basculer la France et les milieux populaires en particulier vers le refus de la Constitution européenne.

C’est l’idée d’une « Europe arnaque », déjà développée par Jean-Marie Le Pen et au cœur du discours de sa fille (voir son passage dans l’émission « Riposte » lors des européennes de 2009).

3/ La dette

Dernière vision qui va dans le même sens, celle de la dette. Dans l’imaginaire populaire, « la dette nationale est assimilée au surendettement des ménages », estiment les auteurs, « elle déborde du cadre économique actuel » et ne peut donc être résolue dans ce cadre. Alors il faut sortir de ce cadre. « D’où la nécessité de sortir de l’euro, qui n’est pas évoquée systématiquement, mais le "chemin logique" qui y mène est déjà tracé dans les esprits », écrivent-ils. Avec sa proposition phare (sortie de l’euro, retour au franc), Marine Le Pen ne fait qu’actionner ce lien avec la perception de la dette. « Je pense que l’euro va imploser », répète-t-elle, déclinant cette idée depuis le printemps avec le concept de « démondialisation ».

 Le FN surfe sur « l’insécurisation » physique, économique et sociale

Deuxième élément qui explique la progression du FN chez les classes modestes : le phénomène d’insécurité. Derrière ce concept dit d’« insécurisation », les auteurs incluent l’« insécurité physique », l’« insécurité économique », l’« insécurité du contrat social ». Et tirent cette conclusion : « Plus on est vulnérable économiquement, plus on ressent l’insécurité ». Résultat, « entre septembre 2010 et février 2011, expliquent Jérôme Fourquet et Alain Mergier, le sentiment d’insécurité fait un bond de 15 points sur la totalité des Français ».

Côté économique, l’accumulation des augmentations de prix en janvier dernier a produit « un effet désastreux », selon les auteurs. « Prix alimentaires, contraventions, loyers, gaz, carburants : l’impression qui domine est que l’État, les distributeurs, les grandes entreprises "grattent partout où ils peuvent gratter" », écrivent-ils. Cette insécurité économique a trouvé une illustration très concrète avec les hausses répétées des prix à la pompe.

« Les milieux populaires, notamment ceux résidant en grande périphérie des agglomérations, sont extrêmement dépendants de leur automobile pour aller travailler quotidiennement ou pour faire leurs achats ». Ils sont « pris à la gorge quand il faut désormais consacrer 70 euros pour faire le plein alors qu’on en gagne 1000 ou 1200 par mois ».

Marine Le Pen l’a bien compris. Elle a été la première à réagir sur ce thème en début d’année alors que Total annonçait des bénéfices records. « Pour les entreprises du CAC 40, le bilan est plus que positif. (...) Le champion incontesté des bénéfices reste Total, qui renforce même sa place cette année avec 10,6 milliards d’euros de profit, soit 25% d’augmentation en un an. Si ces chiffres choquent à ce point les Français, (...) c’est (à cause du) terrible décalage qu’ils constatent entre la situation de ces grands groupes, plus florissante que jamais et la leur », a-t-elle lancé lors d’une conférence de presse le 17 mars (voir la vidéo). 

Sur le volet de l’insécurité physique, les auteurs notent que leur panel ne tient pas nécessairement « des propos xénophobes ou racistes », mais a « le sentiment que ce sont eux et eux seuls qui font les frais des échecs de l’intégration, auxquels ils sont physiquement confrontés ». La détermination des lieux de résidence joue un rôle considérable.

Dans les quartiers à forte population immigrée, les milieux populaires ont l’impression « que les nouveaux arrivants ont imposé aujourd’hui de nouvelles normes ».

Exemples ? En matière vestimentaire (avec le voile « islamique »), en matière alimentaire avec la visibilité grandissante des commerces et produits halals qui se diffusent y compris jusque dans les cantines scolaires ou la restauration.

Là aussi, Marine Le Pen ne s’y est pas trompée en lançant, à un mois des régionales de 2010, la polémique autour du Quick halal de Roubaix (Nord). Dénonçant un « diktat », elle avait estimé qu’il fallait que « chacun soit à sa place. Il faut que les musulmans expriment leur désir de vivre leur foi personnelle dans la sphère privée, sans empiéter dans la sphère publique ». « Est-ce qu’un quartier habité par des musulmans doit devenir un quartier musulman (..) au son, à la vue et aux goûts musulmans », interroge-t-elle devant les caméras.

Cela va de pair avec « l’insécurisation du contrat social », c’est-à-dire le sentiment d’injustice. Aux « profiteurs d’en bas » (ceux qui trichent avec les prestations sociales, ceux qui travaillent au noir, etc., souvent perçus comme étant d’origine immigrée), les classes populaires opposent désormais ceux d’en haut. Non pas les cadres ou les patrons de PME, mais « l’oligarchie financière » (grands patrons, actionnaires du CAC 40). Ce n’est donc pas la France d’en haut contre la France d’en bas, mais « la France du très haut » contre « la France moyenne ».

Une France « qui s’enrichit – celle des très riches » et une autre « qui s’appauvrit – celle des pauvres ». C’est exactement le constat établi par le dernier rapport de l’Insee publié le 30 août (lire notre article). « Ils se gavent », l’expression revient dans la bouche des interrogés. Résultat, les classes populaires se sentent, selon les auteurs, « deux fois sacrifiées sur l’autel de la mondialisation et de ses flux dérégulés » : au niveau des « flux migratoires » mais aussi des « flux financiers ».

Dans son discours, Marine Le Pen lie elle aussi mondialisation, immigration, insécurité et crise sociale. « Le thème numéro un, c’est la lutte contre le mondialisme », expliquait-elle à Mediapart en mars dernier. L’immigration en découle. Elle est aux confluents de l’insécurité et du social ». Devant des militants, ce jour-là, dans le Var, elle évoque « les vraies préoccupations des Français », dans un discours ponctué de « vous », qu’elle oppose aux « ils ».
 
A cela s’ajoute la répétition des scandales politico-affairistes. Nicolas Sarkozy constitue la figure emblématique de cette connivence. Ancien maire de Neuilly, il est souvent dépeint comme « le président des très riches ». La présidente du FN est régulièrement la première à s’emparer des affaires (Bettencourt, Guérini, etc.).

« L’UMPS »

Si les acteurs politiques sont sous la coupe des marchés financiers, alors peu importe qu’ils soient de droite ou de gauche. C’est le constat fait par les milieux populaires, et qui diffère de celui qui prédomine chez les électeurs habituels du FN (l’idée d’une collusion entre les deux grands partis politiques). Marine Le Pen a donc repris à son compte le thème de l’« UMPS », introduit par son père, en le faisant évoluer. Pas une déclaration sans qu’elle l’évoque.

Mais selon Fourquet et Mergier, contrairement aux discours rabâchés par les experts, les catégories populaires seraient « bien loin d’abandonner tout espoir politique ». Ils attendraient plutôt « plus de capacité et de détermination que de compétence ». Des qualités que Marine Le Pen prétend détenir. Pour les auteurs, son « succès » dans ces milieux s’explique donc assez naturellement : elle dispose du « monopole » de la reconnaissance de l’expérience populaire.

Mais la réponse à la demande populaire n’est pas condamnée à être « une réponse populiste ». L’erreur, selon eux, consisterait à « juger les milieux populaires comme culturellement ou intrinsèquement d’extrême droite au prétexte que l’unique offre qui reconnaisse leur demande soit aujourd’hui formulée par la candidate du Front national ». Et les chercheurs de conclure : « Il y a urgence à ce que les partis qui refusent de formuler des réponses populistes à des problèmes populaires formulent des réponses positives et pertinentes à la demande de sécurisation ».

Les adversaires de Marine Le Pen ont bien compris le danger. Certains tentent de contrer la présidente du FN en librairie. Au PS, Guillaume Bachelay, plume de Martine Aubry, et Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal en 2007, publient le 22 septembre un abécédaire des mots-clés du FN intitulé Réagissez ! (éditions Jean-Claude Gawsewitch). Comme l’avait fait en 1995 Martine Aubry avec son Petit Dictionnaire pour lutter contre l’extrême droite (éditions Seuil), co-écrit avec Olivier Duhamel et ressorti en 2002.

 L’idée ? « Avec Marine Le Pen, le FN a changé de visage mais n’a pas changé de message », il faut donc décrypter et démonter le discours du Front national. « Expliquer quels seraient les impacts et les ravages d’une politique frontiste sur leur vie quotidienne » sans pour autant « culpabiliser les électeurs FN ».


A droite, la ministre de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a publié en juin Le Front anti-national (éditions du Moment). Une démonstration en trois points : le Front national est loin de la voie de la modération ; sa politique ruinerait les classes populaires ; l’extrême droite n’est pas l’extrême de la droite mais d’une autre nature. Des thèses qu’elle développe dans le duel l’opposant à la présidente du FN, le 7 septembre, sur Itélé et Europe 1.

Parce que Jean-Luc Mélenchon lui dispute une partie du vote populaire, le Parti de gauche a mis les bouchées doubles. Le 16 septembre, Laurent Maffeis, collaborateur de Mélenchon, publiera Les Cinq Mensonges du FN, réplique à Marine Le Pen (éditions Bruno Leprince). Une reprise des arguments du Parti de gauche utilisés pour le débat de leur champion face à la présidente du FN. Alexis Corbière, son lieutenant, prépare lui Le Parti de l’étrangère, un ouvrage pour rappeler les racines du discours frontiste, remontant à l’extrême droite des années 1930. La sortie est prévue en novembre, avant le procès qui opposera le candidat du Front de gauche à la présidente du FN.

 En mars, lors des élections cantonales, les syndicats s’étaient inquiétés de l’intrusion de Marine Le Pen sur les questions sociales et de la plus grande réceptivité des salariés à son discours. La CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’Unsa avaient signé une « déclaration commune » pour dénoncer la préférence nationale et l’instrumentalisation de la situation sociale (lire notre enquête). La CGT avait également mis sur pied un argumentaire anti-FN « détaillé » pour dénoncer le programme prétendument « social » de Marine Le Pen.

En mai, une trentaine de personnalités – des économistes, des juristes, des historiens, des sociologues, des acteurs associatifs, des syndicalistes, des responsables patronaux, des hauts fonctionnaires et des représentants d’organismes internationaux – avaient publié Cette France-là, un rapport d’analyse qui taillait en pièces les contre-vérités assenées de manière récurrente sur l’immigration. Une véritable boîte à outils pour répondre à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.

Il faudra bien plus à ses adversaires pour contrer la présidente du Front national. D’autant que, selon Jérôme Fourquet et Alain Mergier, cette demande de protection se développe désormais « au sein de la classe moyenne ».

Voir en ligne : Lu sur mediapart

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