Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français

, par  Gilles Mercier

Le 1er novembre 2013 à 16:25, par Gilles Mercier En réponse à : Les dessous de l’écotaxe : quand Benetton et Goldman Sachs collectent l’impôt français

Je ne comprends pas très bien la fin du texte qui reproche au Medef et à la FNSEA de Bretagne de lutter contre l’écotaxe. Il y a une contradiction avec le reste du texte.
L’écologie et la protection de la nature servent de paravent idéologique à l’Etat pour enrichir le capital et accroitre la dérégulation. Le patronat n’est pas un ensemble homogène et uni. Si ce n’est contre les salariés. Le système d’écopéage favorise les grands groupes internationalisés. La majorité des transporteurs (qui ne sont pas très concentrés) sont lésés. Le MEDEF en Bretagne ne représente pas les grands groupes bénéficiaires de l’écotaxe. Il n’est pas juste de mettre le MEDEF et la FNSEA sur le même plan. Les exploitants agricoles sont propriétaires des moyens de production et de leur force de travail. Ils ne peuvent être mis sur le même plan que ceux qui possèdent le capital et exploitent la force de travail des salariés. Les exploitants agricoles sont semi prolétarisés par les industries de transformation qui sont elles mêmes sous la dépendance des centrales d’achat de la grande distribution qui fixent les prix et structurent les filières.
Le système d’écotaxe ne peut que se traduire par le report du surcoût sur les produits finis et donc sur le consommateur et donc essentiellement le salarié. L’écotaxe est sous prétexte d’incitation à diminuer le transport par camion un moyen d’alimenter directement les groupes privés qui sont liés à l’appareil d’Etat. Son abandon ne peut être que bénéfique pour les finances de l’Etat.
Gilles Mercier

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