Le FN ou le CNR et la sortie du capitalisme

, par  Oliver Buchardt

Le 22 juillet 2013 à 15:41, par Oliver Buchardt En réponse à : Le FN ou le CNR et la sortie du capitalisme

En ce qui concerne l’alliance avec les SR de gauche, après avoir, dans un premier temps, « par les attaches qu’elle possédait dans les campagnes russes, aidé puissamment la révolution à conquérir la sympathie des paysans [...] C’est la gauche socialiste révolutionnaire qui a organisé l’assassinat du comte Mirbach, ambassadeur d’Allemagne en Russie après la paix de Brest-Litovsk » (Albert Treint, « Le Socialisme Révolutionnaire contre-révolutionnaire », Bulletin communiste n° 19 (troisième année), 4 mai 1922).
Ma référence à Treint date d’une époque qui n’avait pas encore vu celui-ci passer à la SFIO, après avoir appelé à « plumer la volaille socialiste ».
En ce qui concerne le capitalisme d’Etat - c’est ainsi que Treint qualifiait l’URSS - « La NEP était une retraite, Lénine ne songeait pas à le nier, mais c’était une retraite qui amenait la Russie dans la voie où elle s’était engagée délibérément, si la guerre civile ne l’avait pas contrainte de se résigner aux mesures diverses qui constituèrent ce qu’on appela »communisme de guerre« (Alfred Rosmer, »Moscou sous Lénine 1921« , III, »Lénine expose la NEP au IIIe Congrès de l’IC", éd. Pierre Horay, 1953).
Vous allez dire que je ne cite que des éléments antiparti, d’autant que Rosmer avait été exclu dès 1924.
S’il entendait qualifier de « Jacobin de droite » un proche - avant guerre - de l’Action française comme Bénouville, Jean Moulin s’en retournerait dans sa tombe.
Quant à Georges Mandel - c’est lui que Churchill attendait à Londres - et Jean Zay, après l’affaire du Massilia, c’est la branche collaborationniste du réseau, en la personne de Mansuy et de Develle, qui a été chargée de les supprimer.
Moi, j’ai dit fasciste, comme c’est fâcheux.
OB

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