C’était très clair : Fabius avait donné le ton, il appelait à ce que "le tyran soit dégagé au plus tôt". Parfaite continuité entre les successeurs, Sarkozy et Hollande !

Et puis, si on décide que le tyran sera "dégagé", alors on peut décider de la succession. Faut un gouvernement à "la botte". Tous les médias, radios, télés, et presse écrite de "gôche" entonnent le même refrain. On a maintenant la coalition sur mesure : l’Union européenne (prix Nobel de la paix !) mène la même politique IMPERIALISTE que les Etats-Unis.

Un article de Marianne (François Bonnet) est très clair sur le sujet. Et le journaliste ne prend même pas la peine "d’enrober" un peu, il y va franc du collier !

C’est bel et bien une intervention militaire qui a été décidée, et pour 2013 ! Les empires veulent toujours imposer leur choix, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Que dit le Front de gauche à ce sujet ? Et le PCF de Pierre Laurent ?

Alors, NOUS, dénonçons, camarades !

Et bonne année de luttes, anti-impérialistes, contre l’Otan, contre la BCE, contre le FMI. Contre le chômage créé justement par ces "machins" là (comme disait de Gaulle).

Courrier envoyé à Marianne :

La gauche (celle que l’hebdo Marianne appelait bien pensante) a décidé pour la Syrie, de qui sont les bons et les méchants. Elle s’est tout simplement ralliée à la nouvelle coalition "France-États-Unis" pour choisir les "bons" opposants au régime de Bachar al-Assad.

Même si cette opposante, Souheir al-Atassi, a un certain courage, il faut laisser à l’ensemble du peuple syrien la souveraineté de son choix !

En lisant l’article de François Bonnet, je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire ; ce passage montre à quel point ce sont les États-Unis et la France qui décident en lieu et place du peuple syrien. Je cite : "La voici désormais vice-présidente de la Coalition nationale syrienne (Al-Atassi) des forces de l’opposition et de la révolution, créée le mois dernier et reconnue par LA FRANCE et LES ETATS-UNIS comme le SEUL pouvoir légitime syrien".

Il y avait déjà eu une coalition d’opposition, mais elle avait été rejetée par... Hillary Clinton. En fait, l’Union européenne (qui a eu le prix Nobel de la paix, on n’a même pas envie d’en rire) fait le "job" avec les USA pour intervenir en Syrie (d’une façon ou d’une autre, on a même évoqué les armes chimiques, ça avait bien marché pour l’Irak).

Certes, les souffrances du peuple syrien sont réelles, mais ce n’est pas aux puissances étrangères à imposer LEUR choix des bons opposants. Les soi-disant "révolutionnaires" sont armés par l’Arabie saoudite, le Qatar etc...

Mireille Popelin, Villeurbanne