Les bombardiers ne sont pas la solution, mais le problème

, par  Francis Arzalier , popularité : 2%

Le monarque Hollande a décidé sans consulter le moins du monde ses sujets, comme il le fit pour l’intervention au Mali, et comme l’avait fait auparavant Sarkozy en Libye, d’envoyer les avions français bombarder des localités de Syrie, avec ses compères US et Britanniques, alors même que le gouvernement légitime de Damas ne le veut pas. Cela sous le prétexte de punir les intégristes-terroristes de DAECH, dont le seul ennemi résolu et efficace est l’armée nationale syrienne que les médias parisiens persistent à présenter comme l’incarnation du Mal.

Comment pourrait-on croire aux bonnes intentions occidentales, quand le même Hollande ne cesse depuis 10 ans d’affirmer sa volonté de détruire le régime syrien, certes autoritaire, mais dont personne ne peut nier le caractère laïque, protecteur des minorités religieuses et représentatif de la volonté nationale ? D’autant que les Alliés occidentaux de Messieurs Fabius et Hollande, Anglo-Saxons, Turquie de l’OTAN, monarques pétroliers-intégristes du Golfe, Saoudiens et Qataris, persistent à laisser s’alimenter en armes et mercenaires le "Djihad" de DAECH.

Qui peut croire que la destruction de quelques villages syriens et de leurs habitants, combattants et civils mêlés, résoudra les problèmes de la région, qui, déjà, fourmille de foules de réfugiés tentant de fuir la guerre au péril de leur vie en se précipitant vers le mirage européen ?

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L’hypocrisie est depuis des années commune à tous ces "coalisés" occidentaux, affairés à redessiner à leur profit la carte du Moyen-Orient au détriment des peuples : il y a quelques semaines, le gouvernement islamiste turc Erdogan, un des piliers de l’OTAN, à prétexté intervenir contre DAECH, pour en réalité mener une offensive contre ses opposants kurdes du PKK.

Comment ne pas craindre que les frappes françaises et occidentales n’aient pour objectif essentiel la destruction de l’état national syrien, après ceux d’Irak par les USA et de Libye par Sarkozy, avec les résultats de chaos sanglant que l’on sait ?

L’intervention militaire impérialiste n’est en aucun cas la solution, elle n’apporte ni la paix ni la démocratie dont les peuples ont besoin, mais le meurtre, les camps de réfugiés et la fuite affolée de "migrants" qui transforment les pays européens en poudrières xénophobes.

Francis Arzalier, Collectif Polex
Le 08/ 09 / 2015

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