Face au « fascisme financier », en France aussi le peuple doit se lever Tract Biterrois...

, par  Paul Barbazange , popularité : 3%

Austérité : la spirale infernale

C’est le deuxième plan d’austérité en 3 mois imposé par Sarkozy et Fillon aux salariés et à leurs familles. Après 11 milliards d’euros ponctionnés en août, c’est une nouvelle saignée de 7 milliards supplémentaires que vient de décider le gouvernement.

Et cela ne suffirait même plus pour la commission européenne qui en redemande encore !

La rhétorique est toujours la même : culpabiliser et faire peur aux Françaises et aux Français.

Culpabiliser les Français en tentant de faire croire que la crise c’est parce qu’ils vivent au-dessus de leurs moyens et que l’État dépenserait trop.

Faire peur en agitant le chiffon rouge de la faillite de la France. Cette rengaine nous est servie depuis 2007 par François Fillon. Or si faillite il y a… c’est bien celle de sa politique.

Ce nouveau tour de vis de la rigueur est motivé par la volonté de Nicolas Sarkozy de donner des gages aux marchés financiers, pour conserver le AAA des agences de notation.

Alors qu’il suffirait, plutôt que de se coucher devant les marchés financiers, d’autoriser les États à emprunter auprès de la Banque centrale européenne à des taux minimes pour arrêter la spéculation sur les dettes publiques. Pourquoi nos dirigeants ne le font-ils pas ?

A quoi jouent les dirigeants capitalistes ?

Tout le monde sait bien que ces politiques d’austérité à répétition sont inefficaces et nous mènent droit dans le mur. L’exemple de la Grèce est suffisamment probant.

Que cherchent donc les dirigeants capitalistes ?

A pousser la crise à son paroxysme pour imposer aux peuples des transformations institutionnelles, économiques et sociales totalement régressives pour qu’en définitive les intérêts des classes dominantes soient toujours préservés, comme dans les années 30. C’est le fascisme financier !

On en voit déjà les prémices : sous le prétexte de crise des dettes publiques on laisse les puissances d’argent imposer leur loi aux gouvernements. Il se met en place une sorte de « gouvernance européenne » mettant les peuples à l’écart des décisions. La crise est utilisée pour avancer les pires régressions sociales, les biens publics sont bradés aux intérêts privés, la démocratie n’est plus que de façade.

En pleine faillite du système capitalisme, les classes dirigeantes échafaudent ainsi un nouveau type de société totalitaire où leurs intérêts seront confortés dans des conditions encore plus favorables pour elles. Tout cela se met en place avec la complicité des partis politiques dominants : de l’extrême droite à la social-démocratie.

Nous ne sommes donc plus dans un jeu démocratique normal mais dans une véritable guerre contre les peuples menée par les puissances d’argent.

Partout les peuples se lèvent !

Grèce, Italie, Espagne, Portugal. D’autres mobilisations sont à l’ordre du jour en Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Israël, Belgique et Grande-Bretagne et même aux États-Unis… « Nous sommes les 99%, nous refusons que le 1% décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre place ». Voilà ce qu’on entend partout.

En France aussi les luttes se développent

Les Fonderies du Poitou, Fralib, Continental Alimentaire, Still Montataire, Maternité des Lilas, Florange, dans les banques… Partout sont posés avec force la maitrise des moyens de productions par les salariés, l’amélioration des conditions de travail, le développement de l’emploi, l’augmentation des salaires… mais sans relais nationaux, sans coordination des luttes, les travailleurs s’épuisent dans le combat.

Nous sommes le Peuple

Face à la guerre sociale que mènent les puissances d’argent et le patronat, la nécessité est aujourd’hui, en France, au rassemblement de tous les salariés du privé et du public, en activité ou au chômage, des jeunes, des retraités.
Les communistes entendent tout en mettre en œuvre pour y aider.

Nous sommes le peuple, c’est à nous maintenant de prendre nos affaires en main !

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