Déclaration du PCF sur le Niger. Et l’internationalisme ? De l’effondrement du Niger à l’embrasement de l’Afrique de l’Ouest

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La déclaration du PCF sur le Niger tranche sur le discours dominant en dénonçant toute intervention militaire des pays voisins et de la France et toute sanction. C’est une position proche de l’appel à la fin de la guerre en Ukraine, mais dans les deux cas, en s’inscrivant dans le discours occidental sur le contexte géo-politique, de la guerre en Ukraine, comme de ce "coup d’état" au Niger.

Une courte référence au rôle "d’ancien pays colonisateur" de la France, comme si la France-Afrique qui se poursuit avec le Franc CFA et le rôle de Bolloré et consor n’existait plus, comme si la présence militaire française au Sahel était justifiée.

Pas de critique du régime du président "élu démocratiquement", mais comme successeur désigné de l’ancien président dans un scrutin jugé par beaucoup de nigériens comme le plus frauduleux, ancien président restant en lien avec les puissances occidentales...

Pas de référence à l’exigence des peuples d’Afrique de leur pleine souveraineté, du départ des forces occidentales et notamment françaises, dans le respect de leur histoire. Pas d’écho du large rassemblement populaire de soutien à la junte dénonçant la France. Pas d’écho aux positions des pays voisins et notamment de l’Algérie.

Le PCF ne devrait pas s’exprimer comme un parti de gouvernement portant les intérêts de la France néo-coloniale, mais comme un parti internationaliste soutenant les luttes des peuples, sans nier leurs contradictions, mais en affirmant un principe, nous sommes du coté du peuple nigérien !

L’article ci-dessous après la déclaration du PCF, provenant du journal Mondafrique donne de nombreux éléments de connaissance sur la situation nigerienne. Il confirme que le PCF a besoin d’urgence d’une vraie organisation internationale pour ne pas être dépendant des médias occidentaux dans ses expressions.

DÉCLARATION DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

publié sur pcf.fr le 5 août

Depuis le 26 juillet 2023, le Niger, qui a l’Indice de développement humain le plus bas du monde, connaît des bouleversements politiques avec une nouvelle immixtion des militaires dans le fonctionnement normal des institutions.

Le président Mohamed Bazoum élu en 2021 a été renversé par un coup d’État mené par de hauts responsables de la Garde présidentielle. Depuis, il est l’otage des putschistes. Un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) dirigé par le général Abdourahamane Tiani, inamovible commandant de la Garde présidentielle depuis 2011, et composé d’officiers de l’armée, dirige le pays après avoir proclamé la suspension de la Constitution et des institutions. Depuis 1993, Mohamed Bazoum est le quatrième président démocratiquement élu qui est déposé par un coup d’État.

Ce coup d’État a été condamné par les organisations sous-régionales, régionales et par l’ONU. Des sanctions extrêmement sévères ont été prises contre le Niger. La CEDEAO a décidé la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que la suspension de toutes les transactions commerciales et financières avec le pays, y compris celles portants sur les produits pétroliers, l’électricité, les biens et services. Le président nigérian, Bola Tinubu, porté récemment à la tête de l’organisation, a fixé un ultimatum au 6 août pour un retour à l’ordre constitutionnel. Sinon, la CEDEAO envisage « toutes les options, y compris militaires ».

La France, ancien pays colonisateur, qui compte le Niger parmi ses plus importants fournisseurs d’uranium et qui a redéployé au Niger une bonne partie de son dispositif militaire au Sahel, a suspendu toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire et a procédé, grâce à ses soldats, dont nous saluons l’intervention rapide, à l’évacuation de ses ressortissants. L’ONU a suspendu ses opérations humanitaires et les États-Unis qui ont 1100 soldats stationnés dans le pays, ont menacé de remettre en cause leur partenariat avec le pays.

Face à cette situation complexe et dangereuse, le Parti communiste français :

Condamne le coup d’État et exige la libération sans condition du Président Mohamed Bazoum. C’est par l’ouverture de négociations politiques, impliquant toutes les forces vives du pays, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel que la crise pourra être résolue ;
Appelle à la levée immédiate des différentes sanctions qui punissent le peuple nigérien sans avoir un quelconque impact sur les putschistes ;
Condamne les projets d’intervention militaire des pays voisins et de la CEDAO qui aurait des conséquences catastrophiques pour le Niger et pour l’ensemble de la région. La CEDEAO se doit à l’inverse d’être facilitatrice des négociations internigériennes ;
Demande au gouvernement français qu’il cesse d’encourager les projets d’intervention militaire qui se font jour au sein de la CEDEAO. Il faut en finir avec les ingérences des pouvoirs français dans les affaires de l’Afrique, qui tournent le dos aux attentes comme aux intérêts des peuples ; ce qui implique de ne plus jamais rééditer les erreurs du passé, telles celles qui avaient conduit au désastre des pays comme le Mali ou le Burkina Faso.
Paris, le 5 août 2023, Parti Communiste Français.

De l’effondrement du Niger à l’embrasement de l’Afrique de l’Ouest

Mondafrique n’est pas un journal sympathisant de l’antiimpérialisme loin de là, financé par un des plus riches hommes d’affaire de la Mauritanie, il se veut un journalisme d’investigation très au fait des coulisses des pouvoirs à la manière du Canard enchaîné. Ici il expose assez clairement les chausses trappes dans lesquelles serait tombée la diplomatie française qui touche à la nullité française. La manière dont la France et les États-Unis après avoir inventé dans leur propagande un Niger démocratique sont en train de réussir à transformer ce qui était un coup d’État à la mode habituelle entre clans au pouvoir en une rébellion des peuples et une mobilisation de nations proches des Brics et d’une autre conception de l’Afrique. Pour mesurer la nature des “appuis” de la France et des USA, il faut voir la débandade des “soutiens” de la “démocratie” nigérienne : Aïchatou Boulama Kané, l’ambassadrice du Niger à Paris, a refusé de quitter son poste, alors que la junte militaire a mis fin à ses fonctions. Son fils, directeur général de la société d’Etat Niger Poste, vient d’être arrêté à Niamey. Ce dernier est soupçonné d’avoir utilisé le service postal pour faciliter l’évasion de capitaux. En fait, elle est l’illustration parfaite de la corruption du clan de l’homme fort, l’ancien président organisateur du coup d’Etat selon Mondafrique. Le véritable problème est que non seulement ce monde-là est celui de sangsues sur un peuple misérable mais qu’ils sont prêts à agir là comme au Moyen-Orient, en Ukraine et partout sur la planète, et qu’il ne se trouve plus en France un seul parti pour être réellement à ses côtés. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

By La rédaction de Mondafrique -5 août 2023

Comment a-t-on pu passer en quelques jours d’un coup nigéro-nigérien, fort prévisible au demeurant, à un épisode de guerre froide qui risque d’embraser le Niger et plus largement toute l’Afrique de l’Ouest ? C’est un cocktail d’aveuglement, d’erreurs d’analyses, de prophéties auto-réalisatrices, d’émotions l’emportant sur la raison. Le scénario noir auquel on risque d’assister, le voici : au nom du rôle largement fantasmé prêté à la Russie au Niger, un Nigeria instrumentalisé par la France et financé par les Américains pourrait dès la semaine prochaine investir militairement le Niger en causant des milliers de morts.

Une chronique de Leslie Varenne

Pour comprendre la situation actuelle, il faut en finir avec la fable du «  Niger, exemple pour la démocratie ». Non l’élection présidentielle de 2021 n’a pas été libre, crédible et transparente. Ce fut une passation de pouvoir entre l’ancien Président Mahamadou Issoufou qui ne pouvait pas se représenter à un troisième mandat et son allié et ami de 30 ans, Mohamed Bazoum. Condamner le coup d’Etat est une chose, répéter comme un mantra : il faut remettre dans ses fonctions « le président démocratiquement élu » en est une autre. Non seulement cette formule a le don d’agacer les Nigériens, qui considèrent ce scrutin comme le plus frauduleux de l’histoire du pays, mais elle ne permet pas de trouver des solutions à la crise. Comment trouver des réponses justes en partant d’un postulat faux ?

Mahamadou Issoufou en embuscade

Le deuxième élément est la faiblesse du président, actuellement retenu par le CNSP – (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, organe créé par les militaires au pouvoir). Tout au long de ses deux années à la tête du pays, il n’a jamais réellement pu asseoir son autorité. Mahamadou Issoufou, l’ancien président et prédécesseur de Mohamed Bazoum, tirait les ficelles et restait incontournable. Pour preuve, pas un dirigeant étranger ne s’est rendu à Niamey sans passer par la résidence de l’ex. Si la junte bénéficie d’une onction au sein de la population, surtout de celle de Niamey, ce n’est pas tant à cause de Mohamed Bazoum, qui n’a pas démérité et a su se rendre populaire, que par le rejet massif de l’ancien Président et du système du PNDS, le parti au pouvoir qui a pris le pays en otage depuis plus d’une décennie.

Quel a été le rôle de Mahamadou Issoufou dans ce coup d’Etat ? Sa proximité avec le général Tchaini, chef de la garde présidentielle, auteur du putsch et nouvel homme fort du Niger, a légitimement engendré des suspicions. Le scénario selon lequel Abdourahamane Tchiani aurait agi pour le compte de l’ancien Président, puis l’aurait trahi sous la menace du reste de l’armée est le plus communément admis par ceux qui suivent de près le Niger. Mondafrique a décrit les hypothèses qui circulent pour évoquer les raisons de la trahison par l’ancien Président, l’ami de 30 ans  : des velléités d’indépendance de Mohamed Bazoum ; son implication dans l’uranium gate qui lui a fermé les portes du poste de Secrétaire général des Nations Unies qu’il convoitait ; la volonté de garder la main sur les affaires.

Un autre élément crucial n’est jamais évoqué : le pétrole nigérien. L’oléoduc entre le Niger et le Bénin qui devrait être opérationnel dans les semaines à venir est un tournant majeur pour l’économie du pays. Niamey s’apprête à devenir un exportateur d’or noir plus important que Malabo. De quoi susciter quelques convoitises… Ce n’est pas un hasard si Sani Mahamadou, le fils, aujourd’hui incarcéré par le CNSP, avait été judicieusement nommé ministre du Pétrole dans le dernier gouvernement. C’est un enjeu de taille autrement plus important que l’uranium qui fait couler tant d’encre et qui n’est stratégique ni pour la France, ni pour l’Union européenne. Le Niger est le cinquième fournisseur, loin derrière le Kazakhstan et le Canada.

L’aveuglement des services français

Au départ, c’est donc bien une révolution de palais nigéro-nigérienne qu’aucun des partenaires du Niger n’a anticipée. Selon le Canard enchaîné, lors du dernier conseil de Défense, Emmanuel Macron se serait montré furieux envers le patron de la DGSE : « Le Niger après le Mali, ça fait beaucoup ».

Qu’il se rassure, les Américains qui disposent de plus de 1000 hommes sur place à Agadez dans leur plus grande base de drones, à Niamey et dans leur base de la CIA à Dirkou au nord du pays n’ont rien vu venir non plus. Pas plus que les Italiens et les Allemands qui ont, eux aussi, des militaires sur place. Pourtant, c’était prévisible, comme l’écrit le chercheur Rhamane Idrissa  : « Au Niger, un coup d’État n’est pas une surprise, mais une probabilité statistique. » Pour quatre de réussis au cours de son histoire, combien de manqués ? Le dernier en date a eu lieu la veille de l’investiture de Mohamed Bazoum. Comment comprendre alors cette cécité ? Réponse : la fable. Comment un putsch pourrait-il être envisagé dans un pays qui « est un exemple de démocratie » ? Comment soupçonner Mahamadou Issoufou, récipiendaire du prix Mo Ibrahim pour la bonne gouvernance ?

Autre élément de réponse, le professionnalisme des leaders du coup, qui ont été formés à bonne école. A l’instar de Salaou Barmou, patron des forces spéciales du Niger qui a essuyé son uniforme sur les bancs de l’université de la Défense nationale à Washington et qui le mois dernier s’entretenait encore avec le chef du Commandement des opérations spéciales de l’armée américaine à Agadez.

La peur de « l’Ours » russe 

Sans anticipation, le coup d’Etat du 26 juillet a eu un effet de sidération sur les partenaires du Niger. L’effet cumulatif, il y a eu cinq coups d’Etat en Afrique de l’Ouest en moins de trois ans (deux au Mali, deux au Burkina Faso et un en Guinée) les a également exaspérés. La peur de voir s’installer une « internationale kaki » dans la région a aussi joué.

Mais leur plus grande appréhension a été une reproduction du schéma malien : l’arrivée de la Russie sur le sol nigérien avec à la clé le départ de leurs forces. Que le coup soit nigéro-nigérien sans implication de la Russie et que Moscou l’ait condamné importe peu. L’angoisse demeure.

Le scénario est politiquement cauchemardesque pour Emmanuel Macron après les humiliations subies au Burkina Faso et au Mali.

Les Américains ont, eux aussi, beaucoup à perdre. Stratégiquement la zone est importante, ils ont investi des centaines de millions dans leurs bases au Niger qui leur permettent de contrôler une partie de la région et surtout la Libye. Pour l’instant, Washington s’est bien gardé de déclarer le coup d’Etat, une telle qualification juridique les obligerait à partir. 

Posture martiale

Les réponses ont été à la mesure de leurs angoisses. Américains et Français ont, sous couvert de la CEDEAO, poussé pour que les sanctions les plus dures jamais mises en place depuis celles de 2010 en Côte d’Ivoire soient imposées à ce pays. Que cet État soit l’un des plus pauvres du monde et que la population soit la première victime importe peu. Que, comme au Mali, ces mesures aient un effet contreproductif donnant ainsi aux militaires un argument victimaire appelant à l’unité nationale n’a pas fait réfléchir non plus. Avec Alassane Ouattara, le nouveau Président nigérian, Bola Tinubu, qui assure pour cette année la présidence de l’organisation sous-régionale, est le fer de lance du camp des durs. Abuja qui fournit 70% de l’électricité au Niger a déconnecté sa ligne haute tension. Par mesure de rétorsion, le CNSP a coupé le courant dans la villa de Mohamed Bazoum. Les Nigériens, eux, seront peu impactés, selon les données de la Banque mondiale, seule 21% de la population a accès à l’électricité !

Mais le plus difficile reste à venir. La CEDEAO a donné une semaine au CNSP pour rétablir le « Président démocratiquement élu » Mohamed Bazoum dans ses fonctions et menace d’une intervention militaire. Les chefs d’état-major de l’organisation se sont réunis à Abuja. A la fin de leur conclave, un responsable a déclaré que cette intervention « serait la dernière option sur la table ». Cependant, il semble que tout le monde soit en train de planifier l’intervention avant même la fin des négociations engagées par la CEDEAO et la date de l’ultimatum.

Selon un tweet du journaliste Georges Malbrunot : « les forces françaises ont été mise en alerte en Côte d’Ivoire, au Tchad et à Djibouti. » De son côté, par la voix de son Sécrétaire d’Etat, Washington a clairement mis en garde le CNSP au cas où il refuserait de rentrer dans les casernes et Catherine Colonna a fait valoir « son unité de vues avec Antony Blinken ». La France a rapatrié, en concertation avec l’armée nigérienne, ses ressortissants et les Européens qui souhaitaient quitter le pays. Dans le même tempo, les Etats-Unis ont ordonné l’évacuation de leur personnel non-essentiel. Un signe annonciateur du conflit qui se prépare ? La direction de cette intervention militaire serait prise par l’armée nigériane avec Paris, Washington et l’Union européenne en appui.

Le cataclysme

Alors que le Soudan fait face à un conflit ravageur depuis le 15 mai dernier dans l’indifférence générale, que le Tchad en subit les graves conséquences, une nouvelle guerre est tout ce dont le continent a besoin !
Comment ne pas mesurer l’absurdité de la situation ? La CEDEAO et ses alliés vont ouvrir le feu sur un pays déjà en guerre sur deux fronts, Boko Haram au sud-est et l’Etat Islamique dans les Trois frontières. Ils vont donc faire la guerre à leurs frères d’armes qu’ils soutiennent dans la lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, Nigériens et Nigérians luttent ensemble contre Boko Haram. En prime, au premier coup de feu, la vie de Mohamed Bazoum sera menacée, il n’y aura donc plus de « Président démocratiquement élu » à remettre sur le trône. De plus, ne serait-il pas pour le moins singulier d’utiliser l’arme fatale pour un putsch potentiellement fomenté par l’un de leur meilleurs alliés, l’ancien Président Mahamadou Issoufou ?

Enfin le conflit s’internationalisera. L’Algérie et la Russie sont sur les mêmes positions, les deux États ont dénoncé le coup d’État mais sont viscéralement opposés à une intervention militaire. Preuve que l’affaire est prise au sérieux, le 2 août le chef d’Etat-major algérien, Saïd Chanegrina s’est rendu en Russie et Moscou a souligné le rôle d’Alger dans la sécurité régionale.

Si l’intervention militaire voyait véritablement le jour – le pire n’est jamais certain – la déflagration serait majeure. Les opinions publiques africaines n’accepteront pas une nouvelle guerre menée par les Occidentaux, fût-ce derrière le paravent de la CEDEAO. Pour rappel, celles de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont marqué le début du rejet massif de la politique française. Une nouvelle éjecterait Paris du Continent pour des décennies. En outre, dans le contexte actuel de l’Afrique de l’Ouest ce serait un séisme, un embrasement de toute la sous-région avec des conséquences terribles pour les civils. Sans compter le risque que cette déstabilisation ne profite aux djihadistes ou encore… que la Russie soit appelée en renfort ! La boucle serait alors bouclée…

Leslie Varenne 

Voir en ligne : sur le blog histoireetsociete

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