Bien sûr traquer et punir les coupables. Mais poser publiquement la question : comment se fait-il qu’ils aient pu (...)
Avec Mélenchon, le fossé se creuse
5 mars : réaction de Jean-Luc Mélenchon au premier sondage plaçant Marine Le Pen en tête : « aussi stupide que si le père Noël était en tête » !
Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce sondage d’« invraisemblable ». « C’est aussi stupide que si le père Noël était en tête », a-t-il ajouté sur I-Télé. « Tout ça est une guignolisation de la politique, absolument invraisemblable », a lancé le président du Parti de Gauche. « Pourquoi voulez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir un fasciste à sa tête », s’est-il interrogé.
En ce qui le concerne, le PCF prend au sérieux les informations sur la montée de Le Pen, et réagit dans un tract qui commence ainsi : « Beaucoup de « politiques » tentent de minimiser les sondages sur les intentions de vote en faveur du front national. Ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas en niant les problèmes qu’on les résout. Ces politiques veulent cacher leur responsabilité dans ces intentions de vote. C’est l’injustice qui conduit à des votes de colères. L’indignation est justifiée mais la colère n’est pas de bon conseil. La Gauche doit faire la différence sur cette question de la justice sociale et retrouver la confiance des ouvriers et des salariés de notre pays ». (http://www.pcf.fr/sites/default/fil...)
10 mars : au Parlement européen, Jean-Luc Mélenchon vote (avec Marie-Christine Vergiat, députée "Front de gauche" du Grand Sud-Est) une résolution favorable à la création d’une zone d’exclusion aérienne en Libye.
En ce qui concerne le PCF, il avait exprimé le point de vue opposé, le 8 mars, dans une déclaration où il était notamment écrit : « L’installation d’une zone d’interdiction aérienne dans l’espace libyen comporterait un risque grave d’escalade. Le PCF condamne toute tentative des États-Unis, de l’OTAN ou des pays de l’Union européenne pour arrêter et récupérer les révolutions et les mouvements populaires en cours ».
15 mars (AFP) : "sortir du nucléaire est un impératif" affirme M. Mélenchon dans un communiqué.
"Sortir du nucléaire est un impératif. Cela demandera du temps. Raison de plus pour ne pas retarder les décisions. La planification écologique que je propose est désormais une question centrale du débat pour l’avenir de la France".
En ce qui le concerne, le PCF demande, non pas la sortie du nucléaire, mais « qu’un véritable débat puisse se développer à partir d’informations précises », remarquant que « bien des prises de positions actuelles nous semblent pour le moins prématurées ». Le 15 mars, Pierre Laurent, soulignant que « le réchauffement climatique et la raréfaction des ressources fossiles nécessitent la sortie des énergies carbonées », demande « un débat sérieux et conséquent sur la nécessaire évolution du « mix énergétique » pour garantir en France et à l’échelle mondiale le droit à l’énergie ». Le PCF met aussi l’accent sur le besoin d’une maîtrise publique de l’énergie.
MIRABEL robert