Suite de "tout change pour que rien ne change"
Les partis politiques seraient donc dépassés... Ils seraient sclérosés, des appareils coupés de la "société civile", un peu comme s’ils étaient une armée étrangère... Il seraient responsables donc de la fracture politique qui oppose les gens de la rue aux experts, politologues, économistes, sociologues, journalistes... fracture révélée avec éclat dans le NON au référendum de 2005 mais aussi en 2017 avec un vote qui oppose la France qui gagne et la France qui perd... On verra comment ce président élu "contre", fera face à cette fracture politique. Son gouvernement est un premier signe fort, le gouvernement de la France qui gagne...
Car s’il y a fracture politique, elle traverse visiblement la "société civile", et le choix d’une multi-médaillée comme ministre des sports est symbolique... Un "Poulidor" du sport aurait-il été nécessairement un moins bon ministre ? C’est bien l’apparence qui compte !
Alors un petit rappel d’une affirmation fondamentale de notre droit constitutionnel, une phrase écrite en pleine révolution française et qui nous dit ce que nous avons oublié... C’est le politique qui a conquis nos droits, non pas le politique que connaissent les journalistes, celui des bons mots et des phrases assassines, pas le politique "politicien"... Non, le politique du peuple debout qui prend ses affaires en main, le politique de la révolution...
Et ce politique a considéré que la question du débat public était suffisamment importante pour en faire l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme !
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Non seulement les partis politiques ne sont pas dans leur principe la cause des malheurs publics, mais ils sont au contraire la base de l’action contre l’oubli des droits de l’homme...
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
Certes, ils sont à reconstruire... Ce devrait être la priorité politique du peuple...
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