Pour mettre fin à l’escalade de l’horreur, osons la paix !

, par  Gilles Mercier

Le 8 janvier 2023 à 16:59, par Gilles Mercier En réponse à : Pour mettre fin à l’escalade de l’horreur, osons la paix !

Le « traité d’amitié, de coopération et de partenariat entre l’Ukraine et la Fédération de Russie » fut signé le 31 mai 1997 par Boris Eltsine pour la Russie et Leonid Koutchma pour l’Ukraine. Il fut ratifié par l’Ukraine le 14 janvier 1998. La Douma l’a approuvé le 25 décembre 1998 et le Conseil de la fédération l’a ratifié le 17 février 1999. Ce texte reconnaissait l’inviolabilité des frontières le respect de l’intégrité territoriale et l’engagement mutuel de ne pas utiliser son territoire pour atteinte à la sécurité de l’autre. Il devait être renouvelé automatiquement tous les dix ans.
A la suite de l’annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass, l’Ukraine a notifié à la Russie le 18 décembre 2018 qu’elle ne renouvellerait pas le traité.
L’annexion de la Crimée par la Russie était une réponse à la volonté du gouvernement ukrainien de ne pas renouveler le bail de la flotte russe à Sébastopol et d’interdire l’usage de la langue russe sur le territoire de l’Ukraine. Mais à aucun moment de sa récente histoire la République fédérative de Russie n’a émis une quelconque revendication sur les territoires ukrainiens. C’est la guerre qui a fourni l’opportunité à la Russie d’annexer des territoires à l’Ukraine dont elle avait pourtant reconnu l’inviolabilité des frontières non seulement par le traité signé avec l’Ukraine décrit plus haut mais surtout par le mémorandum de Budapest de décembre 1994 traité international signé par elle, l’Ukraine, la Biélorussie le Kazakhstan les USA et le Royaume uni.
On peut toujours réécrire l’Histoire pour justifier la politique du fait accompli.

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