Pour que le 6 juin soit le début d’un grand débat populaire sur le changement de société !

, par  pam , popularité : 4%

Les millions de salariés, citoyens qui contestent la réforme des retraites se demandent le plus souvent comment on peut avoir dans une démocratie un tel refus des pouvoirs de changer quoi que ce soit. On parle de "surdité" de Macron, du gouvernement...

Dans le débat organisé par les communistes de Vénissieux, Laurent Brun, dirigeant syndical connu, expliquait l’illusion répandue de croire qu’il suffisait de démontrer au gouvernement une large majorité opposée à sa réforme pour qu’il cède, comme celle de croire que la casse peut faire peur au pouvoir...

Mais cette expérience de la "surdité apparente" du pouvoir est une excellente occasion pour les communistes d’aider des milliers de salariés à comprendre la nature du pouvoir dans une société capitaliste, de s’engager alors plus efficacement pour la défense de leurs droits, mais aussi pour un vrai changement de société.

La pédagogie de la lutte, c’est ce que Marx évoque dans le Manifeste quand il écrit

Parfois, les ouvriers triomphent ; mais c’est un triomphe éphémère. Le résultat véritable de leurs luttes est moins le succès immédiat que l’union grandissante des travailleurs

C’est en discutant en toute franchise des raisons de la "fausse surdité" du pouvoir, de la réalité du rapport de forces, en comprenant que ce pouvoir est bien le pouvoir d’une classe sociale, et donc du niveau de mobilisation nécessaire pour le faire reculer, que les salariés pourront être demain plus nombreux mobilisés, plus unis, mieux organisés, plus conscient de ce qu’est le capitalisme et des conditions pour lui imposer l’intérêt populaire, l’intérêt général.

Quelques éléments de leçons à tirer du mouvement social pour une pédagogie positive des luttes.

1. Non, le pouvoir n’est pas "sourd", il n’est pas démocratique !

Ce que chacun constate, c’est que la démocratie ne fonctionne pas, en tout cas pas comme un "pouvoir du peuple" ce qui est pourtant son sens étymologique... 90% des salariés sont opposés à la réforme, 70% des citoyens, et... le pouvoir ne cède rien...

Mais ce n’est pas un dysfonctionnement lié à la personnalité de Macron, ou de Borne, ou de la majorité présidentielle. Ce serait se tromper lourdement. On a l’expérience du "dégagisme" qui a viré Sarkoy pour Hollande, et Hollande pour Macron... Qui veut recommencer ? Pour les communistes, la vérité du capitalisme, c’est que les plus riches, les "oligarques", les grands actionnaires, [1] utilisent l’état pour leurs propres intérêts. Ils peuvent même décider de guerre meurtrière comme en Libye ou en Yougoslavie, ils ne risquent pas d’être craintifs pour mettre en cause des droits sociaux, des services publics, quitte à aller loin dans le refus de toute démocratie, et même dans le plus violent autoritarisme. Ils sont toujours prêts à tout pour faire fonctionner leur système économique dans leur intérêt, assurer la croissance de leur capitaux en s’appropriant toujours plus les profits.

Pour Lénine, l’état n’est que l’outil de la domination d’une classe sociale, une dictature donc, la "dictature de la bourgeoisie". La démocratie telle que nous la connaissons n’est qu’un compromis accepté par le capitalisme devant la puissance de l’intervention populaire, notamment en France, ou la révolution bourgeoise s’est faite en 1789 en alliance entre la bourgeoisie et le tiers-état... La démocratie en système capitaliste est toujours un mélange entre dictature de fait de la bourgeoisie et formes plus ou moins démocratiques issues de l’histoire nationale, comme les communes en France, ou la SECU et les conquis de 1945.

Mais toutes les réformes constitutionnelles et institutionnelles ont pour but de garantir que la dictature des intérêts capitalistes l’emporte toujours, et si pendant les trente glorieuses, le compromis pouvait contenir des avancées pour le monde du travail, c’était parce que l’existence du "camp socialiste" obligeait le capitalisme à faire attention au "social", et aussi que le développement garantissait d’abord la croissance des profits, malgré les mesures "sociales", enfin que le développement inégal du monde permettait un profit occidental reposant sur la surexploitation du reste du monde. Quand cette croissance s’est arrêtée, quand le capital occidental a été mis en concurrence dans toute la planète, il est devenu de plus en plus agressif, refusant tout compromis, exigeant son "du" avec toujours plus d’arrogance, d’où le développement des inégalités, de la précarité et... la crise démocratique.

Pour imposer ses intérêts alors qu’il n’a plus de marges de manœuvre, le capital doit faire reculer les formes démocratiques qui mettent en cause sa capacité à décider seul. La remise en cause de l’autonomie des collectivités locales, l’étatisation de la SECU, la gestion patronale d’action logement, en sont trois exemples. Mais c’est la crise politique qui rend visible ce fait majeur des années 2000. Le capitalisme ne peut plus être démocratique ! Il transforme l’élection en foire publicitaire où l’argent et les propriétaires des médias décident... Il instrumentalise la justice, il transforme le débat d’idée en campagne de supporters. Il révèle toujours plus sa vérité nue, le règne de "eaux glacés du calcul égoïste", la loi du plus fort.

2. Aucun défaitisme, l’histoire reste celle des luttes de classe, le capitalisme n’a qu’un temps !

Faut-il renoncer ? Bien sûr que non ! Pas plus qu’en 1871, 1938 ou 1983, trois défaites du mouvement social. Ceux qui prédisait la "fin de l’histoire" à la fin du siècle dernier ne peuvent que constater au contraire qu’elle s’accélère ! Les interventions populaires bousculent les régimes capitalistes, certes dans la confusion [2] Des révolutions arabes, largement instrumentalisées par les services occidentaux, étaient des moments d’actions populaires, des vagues de gauche successives en Amérique Latine ont bousculé le continent de la puissance dominante, le développement des relations sud-sud mettent en cause la domination occidentale. Il faut aussi noter le retour de mouvements ouvertement néonazis, l’accumulation des guerres ces dernières décennies, y compris en Europe avec la Yougoslavie et l’Ukraine... Non, ce n’est pas la fin de l’histoire ! L’affirmation du manifeste du parti communiste reste totalement juste, l’histoire n’est toujours que l’histoire des luttes de classes.

Et la vie nous le démontre avec la victoire des Verbaudet, tout en nous montrant le niveau de lutte nécessaire, deux mois de grève unie largement majoritaire malgré la violence patronale !

Nos sociétés occidentales sont en crise structurelle. Malgré ses restructurations violentes, le capital n’est plus capable d’un développement suffisant pour assurer la progression des profits. Il ne sait plus quoi faire de ses milliards, alors même que les besoins sociaux sont immenses ! Son développement a longtemps reposé sur l’exploitation néocoloniale et l’ouverture, contrainte, des marchés du sud, avec le rôle clé du dollar permettant aux USA de battre tous les records de dette, plus que toute l’Europe et le Japon réunis. Mais la décolonisation politique se traduit de plus en plus par de réelles indépendances économiques et le développement de la Chine offre désormais une alternative à la dépendance occidentale. Le Sud peut se développer sans le dollar, donc sans, voire contre la domination US.

C’est le contexte des crises politiques du Brexit, du trumpisme, du retour des extrêmes-droites au pouvoir... et du développement toujours plus brutal des inégalités dans un monde occidental qui entre en quelque sorte dans un nouveau "moyen-age". Oui, les peuples ont tout leur rôle à jouer ! Difficile de prédire le "maillon faible", mais "la vieille taupe creuse toujours" et les bases du capitalisme occidental sont minées.

Le mouvement social doit comprendre qu’il est dans une bataille de longue durée, que les effets de la réforme des retraites vont apparaitre progressivement au fil des années et qu’à tout moment, on peut la remettre en cause, à condition de faire plus que seulement exprimer un mécontentement.

Reprenons la citation de Marx dans le Manifeste :

Parfois, les ouvriers triomphent ; mais c’est un triomphe éphémère. Le résultat véritable de leurs luttes est moins le succès immédiat que l’union grandissante des travailleurs

Le vrai débouché du mouvement social, ce n’est pas une péripétie parlementaire dans une assemblée ou les droites sont très largement majoritaires. C’est de transformer le mécontentement en action, en organisation, en conscience de ce qu’exige une vraie transformation sociale et politique, de ce que peut être une nouvelle république, une république sociale, la première république sociale française, dans un monde se débarrassant de toute domination impérialiste, construisant la paix et la coopération.

3. la violence est-elle une réponse à la crise démocratique ?

C’est ainsi qu’on mesure l’illusion complète de ceux qui croient que la casse, la violence, la destruction de commerces ou les incendies divers vont créer les conditions d’un recul du gouvernement.

D’abord parce-que bien entendu, l’état n’a peur ni de la casse, ni des incendies, ni des émeutes... Il a connu bien pire ! Des manifestations de sidérurgistes en 1983 aux multiples "jacqueries" de paysans brulant des préfectures, en passant par la "guérilla" corse ou les gilets jaunes.

La vérité est que l’état se définit comme le monopole de la violence légitime, toujours au service de la classe sociale dominante. La vérité est que les forces de police ont développé des moyens et des techniques de "maintien de l’ordre" qui sont devenus quasiment militaires. que les "services" infiltrent tous les groupes genre black-blocs et les connaissent parfaitement. Comme le dit Lenine à propos de son frère anarchiste qui projetait un attentat contre le tsar et dont le réseau a été arrêté et exécuté, le problème de la violence dans les luttes, ce n’est pas la morale, c’est l’inefficacité pour la lutte !

D’ailleurs, le patronat n’a pas peur non plus ! Il a été largement oublié par le mouvement social trop souvent concentré sur la détestation de Macron, oubliant que le vrai décideur était le MEDEF qui refuse toute augmentation des cotisations sociales, et les grands assureurs comme AXA espérant le démantèlement de la SECU...

La grève est restée marginale et n’a jamais mis en cause le profit. On ne verra pas la trace du mouvement social dans le PIB, ni dans les bénéfices, surtout pas du CAC40 !

Les casseurs peuvent continuer à "jouer à la révolution" aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Ils n’obtiennent que deux résultats négatifs pour la lutte. D’abord le renforcement du système répressif qui s’applique plus souvent aux grévistes qu’aux casseurs, comme le montre l’histoire de Verbaudet, et ensuite la division du mouvement social, la démobilisation des masses. Ils sont de fait instrumentalisés par l’état, chaque soir Darmanin à la télé marque des points devant les images de casse, les chaines d’info en continue et les réseaux mettent en scène les "blacks-blocs" qui deviennent les acteurs de la comédie médiatique pour diviser le peuple.

Le seul contexte ou la violence peut être utile, c’est quand le mouvement social devient majoritaire non pas dans les réseaux sociaux, mais dans l’action et l’organisation, avec l’occupation des usines et blocage de la production et de la distribution, avec la capacité à organiser des circuits militants prenant en charge la vie collective, l’alimentation, la solidarité, les soins de tous ceux qui sont en première ligne dans la grève de masse. Alors, il peut être utile d’envahir un lieu de pouvoir et de remplacer ses cadres par des cadres populaires. Ce n’est pas la violence groupusculaire gratuite de la casse de biens ce qui se trouve à sa portée, mais une violence majoritaire qui vise les vrais lieux de pouvoir, et dont le premier objectif n’est pas la destruction, mais la construction de nouveaux pouvoirs. On pourrait commencer par les occuper les ARS, Pole Emploi, la SECU, les industries pharmaceutiques, et à un moment, il faut obtenir la destitution des parlementaires et l’organisation d’une assemblée constituante populaire. Mais tout cela suppose un peuple massivement uni, organisé, conscient... Nous en sommes très loin !

4. Une crise politique institutionnelle ne peut remplacer le rapport de forces populaire !

En fait, derrière la violence comme derrière le défaitisme, on trouve l’illusion démocratique. Si on comprend que le pouvoir n’est pas celui du peuple, mais celui d’une classe sociale, on réalise qu’il représente des intérêts qui sont prêts à se défendre coute que coute dans la violence, coute que coute dans la crise politique. Que le pouvoir ait peur ou non des violences comme de l’opinion publique, la démocratie dans le capitalisme est une illusion.

Le capitalisme dans certains pays se satisfait parfaitement de niveau de violences très élevés, comme au Honduras ou au Salvador, mais aussi aux USA, le pays avec 5 fois plus de crimes par habitant qu’en France, des émeutes urbaines répétées, de Los Angeles à Minneapolis, une violence policière quotidienne sans commune mesure avec ce qu’on connait en France.

Un étudiant russe manifestant en 1989 pour plus de démocratie raconte comment il découvre trois ans plus tard une police transformée en robocop qu’il n’avait jamais connu en URSS et qui matraque avec violence de vieux retraités... il en conclue avec justesse que la violence policière est une caractéristique du capitalisme... voilà qui détonne dans le discours dominant sur l’URSS mais qui nous confirme bien que la violence policière n’est pas une anomalie, mais bien une caractéristique fondamentale de notre "démocratie".

Mais le capitalisme se satisfait aussi parfaitement de crises politiques qui vont jusqu’au non fonctionnement complet des institutions gouvernementales pendant des mois. Cela a été le cas de manière répétée en Belgique, et il a fallu 5 mois à l’Allemagne pour retrouver un gouvernement après les élections de 2018... En fait, qu’est ce que ça change ? pas grand chose, le capitalisme continue sans gouvernement tant qu’il continue à s’approprier le profit généré par le travail salarié...

Certains sont surpris d’une situation nouvelle en France avec une majorité relative au parlement pour le gouvernement [3], mais en quoi cela pose problème au MEDEF ? Le capitalisme français n’a plus besoin d’un système politique organisant sa "domination démocratique" autour d’un service public unifié. Comme aux USA, il peut laisser croitre des fractures toujours plus larges dans la société, avec des inégalités grandissantes et la perte de tout repère public collectif sur les droits... une grande précarité côtoyant un développement de niches urbaines, une désindustrialisation continue avec des ilots d’investissements à fort soutien public. Pendant que la France se délite, l’essentiel est que le profit s’accumule !

4. Pour progresser, le mouvement social doit prendre conscience qu’il doit peser sur le profit capitaliste, sans illusion démocratique

Cette lucidité sur le rapport de forces nous conduit en fait à identifier le bon point d’appui pour faire grandir le mouvement social, s’attaquer au profit et donc le bon levier, le seul qui puisse faire grandir le rapport de forces en notre faveur, la grève !

Le mouvement social de 2023 est une très bonne nouvelle, qui confirmer que l’histoire n’est pas finie, mais qui butte sur les mêmes limites qu’en 2010 ou 2016, un rapport de forces insuffisant, autant en quantité, en nombre de gréviste, qu’en contenu, en conscience de sur quoi il faut peser pour gagner, l’appropriation privée de la richesse créée par le travail...

Et comme toujours le quantitatif et le qualitatif sont liés. On ne convaincra pas la majorité des salariés de s’engager dans l’aventure d’une grève simplement pour changer de président ou de gouvernement. L’électoralisme est le moteur de la délégation de pouvoir, renvoyer le rapport de forces aux institutions, donc à l’élection est un puissant anesthésiant, et le terrain des jeux de tous les politiciens !

L’élection est d’abord un thermomètre qui mesure le niveau des consciences, et la situation du parlement avec les 3/4 à droite n’est pas une anomalie mais la photo réaliste du rapport de forces social. C’est bien d’abord sur le rassemblement populaire qu’il faut tourner nos efforts, dans les entreprises et les quartiers. Ce sont les millions de salariés et citoyens opposés à la réforme mais qui ne s’engagent pas dans l’action qui doivent être la préoccupation militante. Et il faut donc lever les freins politiques, idéologiques, sociaux à la grève

5. Le 6 juin doit être le lancement d’un grand débat populaire sur le changement de société !

Ce 6 juin 2023, des millions de mécontents vont se demander que faire face à un gouvernement qui peut jouer des institutions à sa convenance. Pour qu’ils ne tombent ni dans le défaitisme ni dans la violence, pour qu’ils ne soient pas les jouets des jeux politiciens, par exemple de ceux qui à droite font semblant d’être contre une réforme qu’ils proposaient eux-mêmes quand ils étaient au pouvoir, il faut développer en grand un débat vital pour le mouvement social.
- non, nous ne sommes pas en démocratie, le capitalisme cherchera coute que coute à poursuivre la casse des services publics, si on ne le mets pas en cause, on ne peut défendre nos retraites.
- le rapport de forces est d’abord avec le patronat. L’enjeu des retraites, comme de l’hôpital, du handicap ou de la santé en général, c’est le financement par les cotisations salariales de la sécurité sociale, ce qui a permis le développement après 1945 d’un des meilleurs système de santé public. L’urgence est d’imposer le niveau de cotisations, notamment patronales, nécessaires aux retraites et à la santé. C’est vers le MEDEF qu’il faut tourner nos efforts, le gouvernement suivra.
- notre seule force est notre nombre et notre unité. la violence est une impasse qui ne sert que le pouvoir. Il faut se démarquer le plus nettement possible des casseurs et les isoler dans les manifestations. Ils ne manifestent pas avec nous, nous ne devons pas manifester avec eux.
- le rapport de forces général n’est pour l’instant pas en notre faveur. Il ne changera pas par un coup de baguette magique. C’est sur le terrain, dans les entreprises et les quartiers, qu’il faut gagner des forces, des salariés et citoyens mobilités, unis, organisés. Nous sommes engagés dans une lutte de longue haleine pour nos retraites, pour la SECU, pour le service public.

Tournons toutes les énergies militantes vers l’élargissement des mobilisations dans la durée, en le concentrant sur le bon point d’appui, le profit, avec le bon levier, la grève, avec un objectif de long terme, la construction d’un rassemblement populaire majoritaire !

[1on peut les appeler comme on veut, mais pour les communistes, c’est une classe sociale, la bourgeoisie, celle qui possède les moyens de production

[2l’histoire avance toujours en aveugle et ce sont ceux qui la racontent qui construisent des explications.

[3et ceux qui en parlent oublient en général de dire que les droites rassemblées représentent les 3/4 de l’assemblée !

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  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).