Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
9, 16, 24, 31 mars... comment faire encore plus grand ? 1 Million, ils manoeuvrent... 3 Millions, ils retirent... 10 millions, ils se tirent !
5000 exemplaires diffusé dans la manifestation de Lyon... et des centaines de discussions...
Oui, nous battre jusqu’au retrait !
Nous avons raison de nous battre pour faire reculer le gouvernement sur son projet de loi El-Khomri. C’est un projet grave qui vient renforcer la remise en cause des droits des salariés, renforcer la précarité, sans apporter aucune réponse aux questions de l’emploi.
Rappelons qu’il y a 20 ans, le patron des patrons, Gattaz Père, avait promis 600.000 emplois si on supprimait l’autorisation administrative de licenciement... Le gouvernement l’a fait... et le chômage a explosé... Et depuis, tout va encore plus vite avec les ruptures conventionnelles !
Jeunes, étudiants, chômeurs, salariés, retraités, ensemble nous devons rester mobilisés, jusqu’au retrait !
Ce projet de loi est symptomatique de la politique faite par Hollande, Valls et leur gouvernement, dictée par les exigences de l’Union Européenne et du patronat. Tout est bon, mensonges, tricheries, pressions, menaces pour le faire passer, même si une grande partie de la population le rejette.
Ce système nous mène à la guerre
Les attentats servent de prétexte pour faire inscrire dans la constitution l’état d’urgence. Le pouvoir tente de jouer "l’union nationale" pour éradiquer le terrorisme. Mais :
il n’impose pas aux turcs et saoudiens de cesser d’acheter le pétrole de Daech,
il n’a pas coupé l’accès internet par nos satellites à Daech,
il continue une politique militariste et atlantiste, allié des dictatures du Qatar et d’Arabie Saoudite. jusqu’à donner la légion d’honneur au boucher qui finance Daech,
il ne cherche pas à comprendre ce qui pousse des jeunes Français à s’embrigader dans des mouvements de type fasciste.
C’est pourtant cette politique néocoloniale qui contribue aux guerres, pousse chaque jour, des centaines d’enfants, d’hommes et femmes vers le chemin de l’exode,espérant trouver en Europe une terre d’accueil et de paix.
La mobilisation contre cette loi El-Khomri est forte parce que c’est une pierre supplémentaire dans la construction d’une société à laquelle une grande majorité de ceux qui ont voté Hollande en 2012 est opposée.
Mais, alors, attendre 2017 ?
Sauf quand des bombes explosent en Europe, l’actualité politique est toute tournée vers les élections de 2017, présidentielle et législative, seule perspective de notre "démocratie" qui serait capable de changer les choix politiques.
Mais nous le savons, l’élection de Hollande en est une démonstration supplémentaire, sans l’engagement au quotidien dans les luttes, sans un puissant mouvement social conscient et organisé, les présidentielles sont un leurre. Comme en 2002, ou comme pour les dernières régionales, tout le système poussera à voter contre le FN au deuxième tour. Les primaires à droite comme à gauche sont faites pour renforcer cette présidentialisation, et, à gauche, pour sauver le parti socialiste.
Toute l’expérience historique nous montre qu’il n’y a pas de gauche de transformation sans un grand parti communiste, fort dans les urnes, mais surtout dans l’engagement de chacun à vouloir peser véritablement pour une autre politique économique, sociale, industrielle.
Le PCF s’est longtemps laissé piéger dans une union de la gauche institutionnelle et électorale. Il peut en sortir à son prochain congrès. Une nouvelle période historique s’ouvre pour recréer les conditions d’un peuple uni, conscient et organisé.
N’attendez pas 2017 ! Prolongez le mouvement de refus de la loi El Khomri pour construire un nouveau rassemblement populaire.
Adhérez au PCF pour le reconstruire !