Paix, anti-impérialisme et non-alignement pour les travailleurs.
Mes chers camarades français, chers camarades du PCF, je vous salue en direct de Belgique, camarades ! Merci bien !
Permettez-moi tout d’abord de remercier la fédération du PCF de Lyon et du Rhône de m’avoir invité. Merci beaucoup Fabien d’avoir pensé à moi aussi pour faire ce meeting ensemble. Merci beaucoup Madame camarade la maire, ou comment est-ce qu’on dit ici, Michèle, qu’est-ce qu’on rêverait d’avoir une maire communiste en Belgique.
Donc franchement, merci beaucoup de votre accueil ici aujourd’hui, ça fait plaisir. Je suis réellement très heureux d’être ici ce soir, parce que la question de la paix, évidemment, nous intéresse grandement, tous les partis communistes et marxistes en Europe, parce que c’est la question actuelle du jour qui nous est posée, parce que la question de la paix nous est posée non seulement dans un avenir lointain, mais en fait nous est posée aujourd’hui.
Et pour analyser les dangers de guerre que menace notre planète, je pense qu’on doit pouvoir revenir effectivement à ce qu’on appelle une analyse de classe des différents dangers de guerre qui s’opposent à nous.
Tout à l’heure, j’ai eu le plaisir de faire une visite avec mes camarades de la ville de Vénissieux. et quelle ne fut pas mon étonnement pour le Belge que je suis de découvrir qu’il y avait ici à Vénissieux un boulevard Lénine. Pour le Belge que nous sommes, nous, on est étonnés de ça. Vous, les Français, vous avez l’habitude, on est une mairie communiste, mais nous… c’était intéressant, parce qu’il y avait même un arrêt de tram, Lénine. Donc j’ai trouvé ça assez incroyable. Et je me disais, mais ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas un hasard. Vous savez, les petites rencontres tous les jours que vous faites sont liées à l’actualité.
Et je pense que c’est intéressant de pouvoir revenir effectivement à Lénine et à l’analyse qu’il faisait des guerres, notamment à travers son livre « Le stade suprême du capitalisme et de l’impérialisme », où il disait, en fait, Lénine, qu’il fallait faire une analyse de classe de la guerre.
Quel est le danger aujourd’hui de guerre imminente ? des enjeux avant tout économiques, de business et de bénéfices de multinationales. L’enjeu des guerres aujourd’hui n’a rien à voir avec les valeurs. Rien à voir avec les valeurs, on les entend aujourd’hui tous ces politiciens nous parler des droits de l’homme, de l’humanité, de l’humanisme, etc. Disons-le clairement camarades, si les droits de l’homme comptaient pour 1% dans l’analyse des guerres aujourd’hui, nous n’aurions pas une Union européenne qui applique déjà 12 à 13 paquets de sanctions contre la Russie et zéro paquet de sanctions contre Israël. Ça montre bien que ces guerres n’ont rien à voir avec les droits de l’homme, mais tout à voir avec la géopolitique.
Nous avons donc pu classer la question de savoir si les guerres avaient lieu pour les valeurs. Les guerres ont lieu pour de l’argent, pour du business. Et l’enjeu stratégique de 2025, c’est qu’aujourd’hui, l’impérialisme américain, qui a dominé le monde économiquement depuis la deuxième guerre mondiale et politiquement depuis la chute du mur de Berlin, ce monde unipolaire, taillé sur mesure de l’impérialisme américain, est tranquillement et lentement en train de prendre fin. Un monde où le dollar décide de tout, de tout le business au niveau de la planète. Ce monde où les multinationales américaines décident de tout ce qui décide au niveau de la planète, au niveau économique. Ce monde américain de Bretton Woods qui décide toutes les institutions internationales, le FMI, etc., de l’économie de tous les pays du Sud. Rappelez-vous les années 80, 90, où les puissances occidentales et l’armée américaine et l’impérialisme américain ont décidé des politiques économiques de tous les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Ce monde évidemment américain qui a décidé d’intervenir comme gendarme du monde dans plein de pays. Et je veux parler ici évidemment des interventions en Afghanistan, en Syrie, en Irak. Quels médias européens parlent encore de la guerre irakienne, de la guerre des États-Unis d’Amérique contre l’Irak qui a coûté la vie à plus d’un million d’Irakiens directs et indirects dans cette guerre.
C’est ça l’impérialisme américain et c’est ce monde-là qui est en train de changer, camarades. C’est ça qu’on doit dire. Parce que, parce que, nommons-le, depuis la première fois, depuis la Deuxième Guerre mondiale, une puissance du Sud, une puissance non alignée - un débat peut avoir lieu sur son caractère socialiste- mais en tout cas la Chine aujourd’hui est en train de dépasser les États-Unis d’Amérique d’un point de vue technologique et économique. C’est ça qui est en train de se passer.
Et donc camarades, qu’est-ce qui se passe dans un monde où une puissance économique capitaliste est dépassée par une autre puissance ? C’est à ce moment-là que les dangers de guerre deviennent imminents. C’est exactement l’analyse de l’énigme de la Première Guerre mondiale. Quand l’impérialisme français, britannique, etc. était en train d’être dépassé par l’impérialisme allemand, etc. Les contradictions inter-impérialistes sont en train de monter aujourd’hui. Et c’est bien ça l’enjeu de la guerre.
Parce qu’évidemment, Trump, c’est scandaleux, je reviens de tout à l’heure, mais Trump dit tout haut ce que l’establishment américain a toujours pensé tout bas. Quand il dit « moi, je fais un business avec l’Ukraine, je veux bien faire le médiateur en Ukraine, ma seule petite condition, c’est que tout le sous-sol ukrainien appartient aux multinationales américaines ». C’est la seule condition de Trump. Mais c’est comme ça qu’a toujours fonctionné l’impérialisme américain.
Et donc, nous, chers amis, chers camarades, que mouvement marxiste, que mouvement communiste, c’est dans la guerre anti-impérialiste, de la mobilisation anti-impérialiste, que nous menons ici les combats pour la paix dans les années à venir, camarades. Voilà ce qu’on va faire. Parce que, les camarades me demandent, l’actualité est très rebondissante. Tous les jours, on a déjà une nouvelle actualité, donc faire les analyses, ce n’est pas évident. Et c’est ça qui est très réjouissant aussi, de voir qu’avec les camarades du PCF, on échange justement sur une analyse d’une évolution qui va très vite.
Mais les camarades disent, on ne comprend plus, les Américains, ils étaient pour le libre-échange, maintenant ils sont pour le protectionnisme. C’est quoi la logique ? Mais la logique, c’est clair. C’est quand l’impérialisme américain était dominant d’un point de vue technologique, Le libre marché permettait aux multinationales américaines de gagner les marchés. C’était contre les pays du tiers-monde qui voulaient monter des tarifs douaniers pour protéger nos économies que le FMI intervenait dans les années 80, 90 et 2000 pour dire « Non, pas de tarifs ! Nous voulons pouvoir, avec nos produits américains et occidentaux, inonder complètement vos marchés. ».
Cette avancée technologique n’est plus uniquement américaine, mais est diversifiée. Quand aujourd’hui nous avons ChatGpt qui va gagner, la semaine d’après, il y a Deepseek qui intervient, 100 fois moins cher et tout aussi performant. Que doivent faire les Américains ? C’est ça.
Nous devons avoir conscience, camarades, qu’aujourd’hui, derrière l’arrogance de Trump, derrière les tarifs douaniers de Trump, il y a une fragilité. Une fragilité d’un impérialisme, d’un système économique aujourd’hui qui n’est plus capable de dominer le monde, qui est confronté aux BRICS, aux pays comme le Brésil, l’Inde, la Chine évidemment, l’Afrique du Sud, tous ces pays du Sud qui aujourd’hui… pour la première fois, comme le dit brillamment mon camarade Peter Merten dans son bouquin « Mutinerie », pour la première fois, ce PIB mondial est beaucoup plus important du côté des pays du Sud que des pays de l’Occident.
Eh bien, ça, chers camarades, ce changement historique, il est vecteur d’espoir, il est vecteur de paix et il est vecteur de changement mondial pour nous, comme ça nous donne espoir, camarades. Voilà pourquoi on va dire. Et donc se pose la question stratégique pour nous, les marxistes européens, quelle place va prendre l’Union européenne dans cette séquence géostratégique importante ? C’est une question cruciale.
La première question à savoir, c’est est-ce que l’impérialisme européen, parce qu’appelez-le comme ça, va continuer à suivre docilement l’impérialisme américain ? Nous devons constater que globalement en Europe, je ne veux pas sous-estimer certains courants gaullistes en Europe, ou en France, mais globalement, et nous en tout cas en Belgique, c’est à fond, volen back comme on dit chez nous, c’est en tout cas une élite économique et politique européenne qui suit docilement les États-Unis d’Amérique. Ça c’est clair, on doit pouvoir le dire. Il faut mettre un arrêt, un arrêt à cette politique docile.
Pendant des années, nous avons dit, comme PTB en Belgique, Que l’OTAN n’était pas la solution. Nous avons dit pendant des années en Belgique que suivre, les Américains n’étaient pas la solution. Et tous les partis traditionnels disaient « Oh, vous êtes anti-américains, vous êtes des extrémistes, vous êtes des communistes ». Ils ont raison. Mais tous les "ismes" possibles imaginables… Et là, maintenant, ils sont tous… Ils n’ont rien vu venir. Ils n’ont rien vu venir. Là, Trump leur a mis quelques baffes. Trump a toujours fait ce qu’il dit. Les États-Unis n’ont pas d’alliés. Les États-Unis n’ont que des concurrents économiques, y compris l’Europe.
Et donc, la première question qui nous est posée, camarades, c’est que l’Union européenne ne pourra être une Union européenne libre, qu’à partir du moment où elle sera non-alignée sur les intérêts des États-Unis d’Amérique. Ça, c’est la première condition pour une Union européenne libre. La deuxième caractéristique importante, c’est que l’Union européenne ne pourrait être libre que si elle est non impérialiste. Car nous devons, nous aussi, les forces de progrès, les forces marxistes, les forces communistes en Europe, analyser notre propre impérialisme. Même s’il est inféodé aux Etats-Unis d’Amérique, il a son propre agenda. Un agenda qui est dominé depuis 2, 3, 400 ans par la domination des pays du tiers-monde. Ce sont nos F-16 belges qui ont été bombardés en Libye avec les rafales françaises. Ce sont les armées sous l’égide de l’OTAN qui sont intervenues en Afghanistan. Ce sont nos armées qui sont intervenues en Syrie, en Irak après l’intervention américaine. Ce sont les armées européennes et françaises qui sont intervenues dans les pays d’Afrique aujourd’hui. L’Union européenne ne peut reprendre sa place dans les nations que si elle est respectueuse des pays du Sud, des pays du Sud global.
Ce n’est qu’à partir du moment où l’Union européenne ne sera plus impérialiste, qu’une Européenne tendra la main sur pied d’égalité avec les pays du Sud. Pas comme on a fait ces 20-30 dernières années en ayant l’égoïsme des vaccins du Covid, pendant que l’Afrique crevait, on gardait les vaccins pour nous. Non, en allant faire la leçon à l’ensemble des pays du Sud, comment il faudrait gérer la planète, alors que nos propres impérialismes sont responsables de la destruction d’énormément de conditions sociales et économiques dans les pays du tiers-monde, mais aussi chez nous.
Notre impérialisme qui exploite les travailleurs en Europe, qui les exploite de plus en plus, tout ça pour enrichir une petite partie de super-riches. Vous les connaissez hyper bien. D’ailleurs, quand ils ne restent pas en France, vos riches, ils viennent où ? En Belgique ! Mais on va vous les rendre ! Voilà ! On vous les rend, vous les riches ! Pour que vous puissiez les taxer, et pour que vous puissiez taxer les riches, parce que c’est clairement ça, les (mot incompréhensible, belge ? ) de ce pays, tous ces super-riches, tous ces copains où Elon Musk et compagnie, etc., ne se cachent même plus, camarades ! Aux États-Unis d’Amérique, ils ont tout simplement acheté le gouvernement ! Ils sont dedans. Ils ne passent plus via des marionnettes. Ils prennent possession directe de ce que Marx appelait la structure de l’État capitaliste, qui tourne pour eux, parce que l’État n’est pas neutre. L’État est au service des super-riches. Et donc, camarades, la deuxième caractéristique de cette Union européenne nouvelle devrait être une Union européenne anti-impérialiste et solidaire des pays du Sud et des travailleurs en Europe, camarades.
Dernier point important qui me semble avoir les perspectives directes et concrètes de lutte, c’est l’analyse de la militarisation de notre société, camarades. L’impérialisme, pour exporter son agression externe, doit militariser l’intérieur de ces pays, l’intérieur de notre vie. Aujourd’hui, nos élites politiques et économiques veulent militariser complètement nos sociétés. Je ne sais pas si c’est exactement la même situation en France, mais je pense que oui, et j’écouterai avec une grande attention, évidemment, le discours de Fabien.
Mais chez nous, en Belgique, de plus en plus, on voit d’abord que d’un point de vue économique, on veut transformer de plus en plus de nos entreprises dans la production militaire. On voit aujourd’hui que l’Allemagne, qui avait pris un engagement de non-militarisation depuis la Deuxième Guerre mondiale, est en train de se réarmer à une vitesse VV prime. Des entreprises entières qui produisaient du civil sont en train de se transformer en entreprises militaires. Rheinmetall, une des plus grandes entreprises du métal en Allemagne, se transforme dans la production militaire. De plus en plus, tout l’appareil économique est en train de se transformer dans la fabrication d’armes. C’est clair, camarades, que là-dedans, la France impérialiste est vouée à jouer un rôle important dans l’équilibre européen, vu son leadership en matière militaire. Or, nous devons avoir conscience, camarades, que plus des armes sont produites, plus il y a de la guerre. Pour la bonne et simple raison qu’une arme est produite pour être utilisée.
Quand vous fabriquez des produits civils, ils sont usés dans la consommation civile. Vous allez fabriquer des chips, comme on dit chez nous, des bonbons chez vous, chez Haribo. J’ai été visiter avec les enfants. Vous produisez une chic, vous avez un bonbon, vous le mangez. Vous allez consommer le produit. Un frigo, ça va durer un peu plus longtemps en fonction d’où vous l’achetez. Mais des armes, c’est quoi ? l’usure d’une arme ? C’est d’être utilisée. Et donc, un complexe militaro-industriel qui se développe crée par définition le besoin d’un marché pour utiliser la marchandise. Et quel est ce marché ? C’est la guerre. C’est la guerre. Il n’y a que la guerre qui peut offrir ce marché-là.
Et donc, camarades, nous devons bien avoir conscience aujourd’hui que les investissements massifs que l’Union européenne prépare au niveau de la guerre, parce que, vous avez vu, pendant 20 ans, ils nous ont dit « Oh, il n’y a pas d’argent pour les pensions, il n’y a pas d’argent pour les services publics, il faut appliquer l’austérité, les règles de Maastricht. ». Vous vous souvenez de ça ? Tout près de chez moi, à 20 kilomètres de chez moi, Maastricht. Mais franchement, il n’y avait pas d’argent. Après cinq minutes, Ursula von der Leyen, 800 milliards. 800 milliards, je ne sais pas où elle les a trouvés. 800 milliards. Pour la guerre, il y a 800 milliards et pour les pensions, il n’y a rien du tout. C’est ça le choix politique d’Ursula von der Leyen. Et nous ne sommes pas d’accord avec ça, camarades, parce que c’est 800 milliards. Nous pourrions les investir pour les retraites. Ces 800 milliards, nous pourrions les investir pour l’école et pour nos enfants.
Ces 800 milliards, nous pourrions les investir pour notre industrie, pour la recherche, pour la technologie, parce que c’est là-dessus que l’Union européenne est en retard. C’est là-dessus que l’Union Européenne est en train de se faire battre par toutes les économies du monde. Parce qu’elle n’investit plus dans ses infrastructures. Ses 800 milliards, on peut les investir dans le chemin de fer. Votre SNCF, notre SNCB a besoin de milliards pour pouvoir relancer notre économie. Et donc nous disons ici aujourd’hui, nous, les marxistes belges, le PTB, et ensemble avec toutes les forces ici en Europe, nous disons non à cette militarisation. Parce qu’elle nous fournit la guerre, parce qu’elle prépare la guerre, mais surtout parce qu’elle ne donne pas un avenir radieux à nos enfants et à notre économie, camarades. Voilà ce qu’on va faire.
Et il me reste dès lors à finir ce discours par quelque chose qui me semble essentiel, camarades. C’est l’espoir. L’espoir, parce que les moments de crise, les moments de tensions inter-impérialistes ont toujours été des moments historiques où le mouvement ouvrier a pu se renforcer. Ça a toujours été des moments où ceux du dessus sont en crise parce qu’ils sont concentrés sur leur guerre. Ça a été des moments où toute la fable des 30-40 ans, des 30 glorieuses, un capitalisme triomphant avec une grande stabilité est en train de s’ébranler.
Mais la question de savoir si les masses populaires, si la classe travailleuse va basculer soit dans l’alternative à gauche, soit dans l’alternative anticapitaliste, soit vers la droite, le nationalisme, le chauvinisme et la guerre, ça ne dépendra que d’un seul facteur. C’est nous. C’est nous, camarades. C’est nous. Nous pouvons accélérer l’histoire.
Et pour ça, on a besoin d’organisation. On a besoin d’être présents sur le terrain. Je sais que je n’ai aucune leçon à vous donner en matière, parce que j’ai un respect incroyable pour les camarades de tout ce que fait le Parti communiste français. C’est une des raisons pour lesquelles, outre évidemment les connexions individuelles que nous avons comme responsables de partis, mais d’un point de vue stratégique, nous le savons, Que ces gauches révolutionnaires, que ces gauches marxistes qui sont partout en Europe, avec tous les débats qu’on peut avoir, camarades, parce que les questions stratégiques ne sont pas simples aujourd’hui. Nous avons tous nos histoires, nous avons tous nos pratiques, nous cherchons tous des voies qui ne sont pas évidentes dans un monde qui est complexe.
Mais une chose est sûre, c’est que nous avons l’histoire de notre côté. Parce que le capitalisme ne peut pas offrir le bonheur social, le bonheur écologique, le bonheur démocratique, le bonheur à nos enfants. Il ne peut pas l’offrir. Nous, nous avons le futur avec nous. Nous avons notre grille d’analyse marxiste. Nous avons l’organisation. Nous avons l’espoir que nous devons incarner. On l’a toujours fait. ces derniers siècles ici en Europe. C’est de nous qu’attendent les classes travailleuses d’incarner cet espoir. Et cet espoir, camarades, c’est par aussi le dialogue, par le combat commun, par des meetings comme aujourd’hui, et nous ferons des meetings en Belgique aussi avec le PCF, par des manifestations communes, par des réflexions, par des études ensemble, par des échanges d’analyse stratégique. Parce que l’avenir appartient à la classe travailleuse.
L’avenir appartient à ceux qui produisent les richesses. Non, nous ne ferons pas la guerre pour les superpuissants. Comme disait Anatole France, que vous connaissez mieux que moi, mes camarades, on croit faire la guerre pour la patrie, mais on fait la guerre pour les industriels. C’est pour ça. Et c’est ça, notre espoir à nous. Merci à tous, camarades. Je voudrais remercier tous les camarades du Parti communiste français. Vive l’internationalisme prolétarien et vive le combat, camarades !