Au CN du 03 03 2017
45 jours pour une campagne autonome. Maintenir l’unité des communistes, permettre le développement des mouvements populaires

, par  Paul Barbazange , popularité : 1%

Législatives et présidentielles. Mener en 45 jours une campagne « autonome ». Sortir d’une stratégie politique qui nous enferme dans l’isoloir. Quelques uns des objectifs programmatiques et de lutte qui peuvent nourrir notre campagne.

Deux minutes dans le débat puisque c’est la règle cet après midi entre nous. Vous excuserez donc certains raccourcis abrupts.

Il n’y a pas de stratégie politique possible en dehors de la construction patiente d’un parti communiste capable d’assumer sa part dans la rupture avec le capitalisme. Mélenchon ne s’y trompe pas, lui qui cherche systématiquement à nous éliminer partout : négociations, candidatures, et cherche à nous mettre à l’écart dans la rue.

Une forme historique de l’union de la gauche est dépassée, une autre est nécessaire, une autre pratique du rassemblement lui succèdera. Il ne s’agit pas que de questions d’humanisme, de solidarité, de questions sociétales. C’est une nécessité en fonction du développement des forces productives mondiales.

Pour y arriver, privilégions ce qui favorisera, à chaque niveau, du plan local au plan national des perceptions individuelles aux pratiques collectives, les mouvements populaires permettant aux citoyens actuels électeurs ou abstentionnistes de construire leur avenir au delà de la perspective de l’isoloir. P. Laurent nous a invité « à être attentif aux exigences nouvelles ». J’ai participé à des réunions dans 5 circonscriptions bien différentes, partout cette question de la rupture et des luttes peut réunir les camarades. Surtout si nous donnons toute leur place à : la question du pouvoir d’achat et des salaires, 1800€ brut tout de suite avec répercussion sur l’échelle des salaires, retraites, minimas sociaux ; réindustrialisation avec des emplois utiles socialement et écologiquement compatibles ; ainsi que toutes les questions de dignité face aux répressions patronales et policière, (affaires Théo).

Nous n’avons pas à chercher à choisir entre Mélenchon et Hamon, même si d’évidence le programme de Mélenchon, quoique bien en deçà de celui de 2012, est plus proche du nécessaire que celui d’Hamon... mais comme nous n’avons pas de candidat ! Toute la question de notre « campagne autonome » est posée de façon vitale. Sur le programme d’Hamon, je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas à ce jour dit notre ferme opposition à sa proposition phare et floue de « revenu universel ».

En 45 jours, construisons au plus haut niveau cette « campagne autonome » prenant en compte objectifs anticapitalistes indispensables et rapports de force réels de la campagne ; ainsi nous préparerons avec des communistes mieux rassemblés les actions revendicatives et politiques à venir, les puissants mouvements de lutte déterminants en dernier ressort.

Paul Barbazange, Béziers

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