Dans une interview à La Montagne, Chassaigne fraichement candidat à la candidature, prétendait que les adhérents du PCF ne devaient pas se prononcer dans le cadre du Front de gauche car mathématiquement trop nombreux, ce qui l’aurait porté automatiquement candidat. Cette attitude ambigüe laissait à penser qu’il était un candidat bidon, donc de connivence avec la direction du PCF, toute acquise à la candidature Mélenchon. Puis, Chassaigne, dans une lettre ouverte aux communistes, s’est plaint que la direction du PCF manifeste de l’allergie à tout candidat communiste, s’étonnant qu’elle refuse de porter sa candidature. Cette attitude a permis de se rendre compte qu’il était vraiment candidat, et j’avoue avoir cru qu’il avait évolué favorablement.
Finalement non, car l’intéressé récidive ouvertement dans une interview à Libération du 25 janvier. Certes, il s’étonne toujours que la direction du PCF ne puisse supporter la candidature d’un de ses adhérents : « Dans la mesure où le Parti de gauche a désigné un candidat, je pose la question suivante : est-ce que le PCF, à partir des candidats qui se sont déclarés en son sein, va lui aussi proposer un candidat à la candidature du Front de gauche. Je ne demande pas que le PCF impose un candidat mais qu’on puisse discuter sans a priori ».
Mais il continue de s’insérer dans ce cadre bidon qu’est le Front de Gauche, instrument de la liquidation du PCF. Et de ce fait, il répète son attachement à une méthode de désignation qui « doit se faire sur une réflexion et non sur un rapport de forces quantitatif ». Comprenne qui pourra. Cette ambiguïté le poursuit. Au moins pourrait-il demander avec force en signant l’appel du 4 décembre en ligne sur ce site, que ce soit les adhérents qui désignent leur candidat et non une Conférence Nationale, puisque verrouillée et toute acquise à la direction.
Pascal Brula
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