Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Le curé gilet jaune, chanteur et (un peu voleur)
On n’a guère de sujets drôles à se mettre sous l’œil en ce moment ? J’avoue que le curé qui chante dans son église avec les gilets jaunes m’a fait hurler de rire !
Aussitôt, le haut clergé a ouvert les hostilités : « quoi, dans une église ? Profanation et damnation ! D’ailleurs, il était exclu, déjà ! Défroquons-le, dénonçons-le, excommunions-le (non on ne peut pas aller jusque là) Et il ose continuer ? Insulter le roi ? (Ah non pardon, le président, des riches il est vrai, mais enfin le président quand même). Il n’obéit pas ? Alors, vite, alliance du sabre et du goupillon, demandons protection contre l’infâme, aux autorités, à la justice de ce pays, Monsieur le préfet vite ! ».
Bien sûr, le curé des gilets jaunes n’est pas l’abbé Pierre. Il a bien (un peu, beaucoup) piqué dans la caisse des quêtes (pas autant que les Balkany me souffle un copain communiste). Pourtant, si tous les curés du monde voulaient donner la main (ce qui est le rôle de l’église, non, si je me souviens bien de mon catéchisme) aux pauvres quand ils luttent pour gagner tout simplement leur pain, ça serait une alliance formidable non ? La main tendue, qui a dit ça déjà ?
Hélas, l’église n’a pas été aussi vigilante pour dénoncer les prêtres pédophiles qui ont abusé d’enfants pendant des années. Elle a protégé ces criminels, refusant de les livrer à la justice. Quand il y avait prescription, elle disait « Grâce à Dieu ». Mais les victimes ont fini par ne plus compter sur Dieu pour réclamer justice, elles se sont révoltées !
Comme les gilets jaunes. Lisant un article sur « la disparition de la gauche » (Fondation Copernic, Huma), j’ai pensé que l’auteur était trop pessimiste. Tant qu’il y a des gilets jaunes, des cheminots, des ouvriers qui se battent pour garder leur emploi, des personnels en lutte à l’hôpital, à l’école etc. Il y aura une gauche, parce que c’est elle qui lutte, non ? Pas la droite.
Et si un curé ou plus veulent chanter et lutter avec nous, notre main est tendue.
Mireille Popelin
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