Ecotaxe, Quimper, Carhaix, agro-alimentaire et transporteurs : qui porte les bonnets rouges ? Partie II

, par  Joel Yan

Le 9 novembre 2013 à 19:35, par Joel Yan (42) En réponse à : Ecotaxe, Quimper, Carhaix, agro-alimentaire et transporteurs : qui porte les bonnets rouges ? Partie II

Je m’aperçois que je n’avais pas terminé mes réflexions spontanées après la lecture de ce riche article. L’annonce précipitée du rassemblement de Carhaix a sonné pour moi comme une bénédiction pour le gouvernement qui gouverne comme le précédent en s’appuyant sur les divisions des classes populaires. Je n’oublierai pas le mépris de ce PS qui puise ses idées en même temps que son conformisme libéral dans la panoplie fournie par le « thing thank » Terra Nova.
Peut-on encore parler de« timidité » dans la politique sociale d’un président élu par la Gauche dont les amis socialistes occupent des places stratégiques dans les institutions financières internationales (rapelons que Moscovisci, ministre des Finances a toujours été proche de DSK, directeur du FMI aujourd’hui PDG d’une Banque internationale, d’un Cahuzac qu’il a « couvert » jusqu’au bout.) ? Je ne parlerai pas du socialiste Lamy et de l’OMC...
Je pense qu’il aurait fallu ce jour là être à Quimper afin de clarifier les choses avec les gens du Peuple (le PCF fait de la politique avec la Classe ouvrière, les employés, commerçants mais aussi avec les artisans, les petits paysans et tout ceux qui vivent mal, subissent et qui se sont fait récupérer par ceux-là même et leurs affidés qui déguisés en Bonnets Rouges détruisent leur travail et leur vie après avoir détruit leur environnement et notre santé à tous pour faire du chiffre et de la spéculation...
Carhaix a montré rien que par le nombre limité de manifestants que notre camp ne pèse rien face au Pouvoir PS et surtout pas davantage dans le Peuple, au moins dans cette région.
Pour terminer, je retiendrai cette réflexion fine du ministre Le Foll qui sonne comme une provocation inutile : les Bonnets Rouges se sont révoltés pour rien au XVII° siècle, ils n’ont rien obtenu durant 2 siècles.

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