Sortir de l’Euro, oui, pour sortir du capitalisme

, par  jack freychet

Le 13 septembre 2013 à 11:31, par jack freychet En réponse à : Sortir de l’Euro, oui, pour sortir du capitalisme

Le capitalisme, le bloc américano occidental et ses alliés, déjà dominant malgré les difficultés qu’il rencontre ça et là continue le combat pour asservir les peuples et asseoir son contrôle sur les richesses naturelles de la planète, tous les moyens lui sont bons, les armes et le mensonge, pas seulement dans ce domaine d’ailleurs, pour tenter de justifier ses crimes qu’il impute aux autres. Il ne capitulera que contraint par une force encore plus grande que la sienne qui dans un premier temps doit le conduire à réduire ses ambitions…

Vu l’urgence ce ne sera pas le communisme stricto sensu, ni même les groupuscules aux mots d’ordres disparates qui s’agitent sur le web mais un rassemblement beaucoup plus large de même nature que celui qui a débouché en France sur le programme du CNR, avec le support, au plan international, des BRICS qui refusent d’être réduits à la portion congrue…

Que la sortie de L’UE soit une condition nécessaire mais pas suffisante pour jeter les bases de sociétés plus évoluées est une évidence car dans le cas contraire nous rejoindrions les tenants de la fin de l’Histoire en acceptant le pire pour les générations suivantes…

A de rares exceptions près, du PS à la droite, le parti de l’étranger n’empruntera pas cette voie, il en est de même des dirigeants du PCF et du PG qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu, car ils prétendent changer l’euro de l’intérieur ce qui est impossible compte tenu des traités européens et ne permettrait pas de regagner en compétitivité par rapport à l’Allemagne, qui n’y a pas intérêt et contrôle la situation, avec laquelle nous avons un déficit de 36 milliards d’euros…

Il y a deux conditions pour sortir du marasme dans lequel notre nous nous engluons encore faudrait-il en avoir la volonté politique et l’énoncer clairement :

1) Retrouver notre souveraineté monétaire,
2) Renégocier les accords commerciaux sur la base de la réciprocité tu m’achètes, je t’achètes pour tendre vers l’équilibre (charte de la Havane) en usant si nécessaire de mesures protectionnistes,

Ensuite nous pourrions avancer vers une société plus évoluée en nationalisant les grands moyens de production et d’échange y inclus la distribution alimentaire aujourd’hui contrôlée par les grand groupe capitalistes y compris internationaux qui font la ruine du petit commerce de centres villes, qui devraient être approvisionnés à des coûts moindre et sont également fragilisés par les AMAP là ou elles existent et s’adressent le plus souvent à ceux qui peuvent encore payer plus.

Mais il y a déjà là, avant de poursuivre, de quoi réduire le pouvoir du capital et de ses larbins quels que soient leurs affûtiaux.

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