Massacres de Sabra et Chatila : les échanges entre l’ambassadeur de Reagan et les dirigeants israéliens

, par  Pascal Brula

Le 17 septembre 2012 à 23:37, par Pascal Brula En réponse à : Massacres de Sabra et Chatila : les échanges entre l’ambassadeur de Reagan et les dirigeants israéliens

Les massacres de Sabra et Chatila sont une réalité forte et incontournable : il me semble donc impossible que cet article puisse générer à lui tout seul de l’antisémitisme. Et selon la culture politique de celui qui se heurte à un tel évènement, ce dernier sera forcément interprété différemment. Quant à l’article, je ne trouve pas qu’il dédouane les dirigeants étasuniens. Il montre à mon avis, qu’à l’époque (1982), ces derniers cherchaient à ne pas être associés publiquement aux exactions dont ils étaient responsables directement ou indirectement, notamment parce que leur image était en cause, l’antagonisme avec le camp socialiste exerçant encore de réelles pressions. L’article est clair aussi sur le fait qu’entre les phalangistes libanais et l’armée israélienne, il y avait l’épaisseur d’une tape dans le dos.

En tous cas, je trouve que les dialogues mis en exergue démontrent, s’il en était besoin, la complicité entre les assassins israéliens et leurs mentors étasuniens, ne serait-ce que par leur existence, même si apparemment l’ambassadeur des Etats-Unis a l’air de vouloir réfréner l’ardeur de ses tueurs. Ces dialogues sont-ils des faux, voire ne disent-ils qu’une partie de la vérité ? Il n’est pas interdit de s’interroger. Il n’en est pas moins vrai que « Sabra et Chatila » restera une tache indélébile sur l’histoire des êtres humains et que c’est l’armée israélienne, le bras armé des Etats-Unis au Moyen-Orient qui en est responsable... Il me semble donc que cet article donne simplement à voir que le degré de liberté entre les E.U. et Israël n’était que de l’ordre de la bonne gestion de la communication au reste du monde.

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