Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Parlement, budget 2013, voter contre.
Vote du budget au parlement : pour dire NON à l’austérité nos parlementaires doivent voter contre le budget national 2013
Continuer les luttes contre l’austérité.
Quelles sont les finalités du budget 2013, quelques éléments parmi beaucoup d’autres. La mise en musique de l’austérité. Action parlementaire et luttes. Les journées d’action syndicales : emplois et retraites...
Fin octobre, les parlementaires auront à se prononcer sur le budget 2013.
Ce vote est déterminant, chacun le sait, le contenu du budget implique tous les choix ultérieurs dans l’année.
Il éclaire le positionnement de chaque élu.
Plus encore cette fois-ci, après l’adoption par le parlement du "TSCG" dit à juste raison traité "Merkozy" car négocié par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, nullement modifié par François Hollande en dépit de l’une de ses 60 propositions fixant comme objectif de début de mandat une renégociation : il n’y a pas eu renégociation. TSCG et "Règle d’or" institutionnalisent à la fois austérité éternelle et des abandons de souveraineté inacceptables. Le budget 2013 poursuit l’ engagement gouvernemental dans la ratification.
En cohérence avec notre opposition à Maastricht, puis avec la victoire du NON en 2005, le PCF a appelé à s’opposer avec détermination à ce traité austéritaire visant à organiser la gestion de la crise au profit des bourgeoisies française et européennes.
Le budget tel qu’il est proposé est l’expression pour la France de ces orientations, il organise l’austérité :
Augmentation des impôts pour tous et parmi les plus modestes, du nombre d’imposables à l’impôt sur le revenu par non relèvement du barème des tranches d’imposition.
Augmentation spécifique de 0,15% de l’impôt payé par les retraités.
Poursuite de la diminution du nombre de fonctionnaires.
Absence de toute mesure permettant la réindustrialisation : d’Arcelor-Mittal en Lorraine, à PSA Aulnay et Rennes, en passant par Sanofi Montpellier
et suppressions d’emplois statutaires dans la santé, l’Education Nationale, la SNCF.
L’heure pour les élus communistes au parlement n’est plus comme ils l’ont fait récemment de s’abstenir lors du vote sur la nouvelle mouture des "emplois jeunes" qui dégonflera momentanément les statistiques du chômage en remplaçant des fonctionnaires ou des salariés statutaires par des précaires.
La lutte contre l’austérité continue. Le vote d’un tel budget est impensable.
L’abstention serait incohérente quelles que soient les raisons avancées.
Il faut voter contre sans hésitation.
Voter contre n’empêche nullement l’action pied à pied, article par article, pour l’amélioration à la marge de ce qui est proposé.
Les députés communistes et membres du groupe "Gauche démocrate et républicaine" doivent s’y opposer. Voter contre, sera leur contribution au "Changement maintenant" et aidera au développement des luttes (mardi 9 octobre sur l’industrialisation et jeudi 11 sur les retraites pour l’immédiat) pour cet objectif.
Paul Barbazange, secrétaire de la section PCF de Béziers