Fralib, l’usine est reprise il faut maintenant la garder

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On s’en doutait un peu.

L’appel à rassemblement de ce vendredi 11 mai à partir de 8h était pour permettre aux fralibiens de consolider leur action de la nuit : la reprise de la nuit et la mise hors site de la bande de vigiles payés par la direction pour permettre le déménagement des machines et ainsi ruiner la possibilité de mise en œuvre du projet alternatif.

La direction, sans doute poussée par l’alerte envoyée par les fralibiens, avait précisé ses intentions dans une note alliant cynisme et inhumanité. Croyait-elle les intimider et faire reculer celles et ceux qui les soutiennent ? Elle n’a donc rien appris en près de 600 jours de lutte ?

Quoiqu’il en soit dans la nuit du 10 au 11 mai l’usine a été reprise et le matin la foule des soutiens a eu la joie d’être accueillie par une entrée protégée par des sacs de 500kg de thé qui, s’ils sont depuis le temps devenus impropres à la consommation, ont été utilement recyclés en défense anti casseurs.

L’usine, un espace de liberté, de fraternité et de travail

Le pratique avec les fralibiens c’est que leurs déclarations évitent un long article et donc vous trouverez, dans celle de ce 11 mai, toutes les informations sur les raisons de cette action et la réaction pleine de haine de classe et de rage d’avoir été prise de vitesse de la direction du groupe UNIVOLEUR.

Maintenant la direction n’a que deux solutions :

- Saisir la justice pour obtenir de celle-ci une ordonnance d’expulsion. Ce n’est pas gagné d’avance car les salariés ont fait appel du jugement validant le PSE et le ministre qui était intervenu en 1ère instance pour aider Llovera et sa bande, n’est plus là. La lettre de l’inspection du travail qui à elle seule aurait pu suffire pour invalider ce plan peut être ressortie [1]. Le juge peut donc attendre l’appel ou nommer un médiateur ce qui obligerait UNIVOLEUR à négocier… enfin. Même s’il ordonne l’expulsion, pour la faire exécuter il faudra l’accord du préfet pour envoyer les forces de police. Là aussi le 6 mai est passé par là et dès hier les fralibiens saisissaient les forces de gauche sur la situation nouvelle. Dans la journée le président PS de la communauté de communes, Eugène Caselli, écrivait au préfet pour lui demander de ne pas laisser faire UNIVOLEUR.

- Tenter un nouveau coup de force comme celui mis en échec le 7 novembre dernier. La direction a déjà montré par le passé qu’elle était prête à tout et son communiqué haineux et mensonger du 11 mai montre qu’il faut être très vigilants avec ces saccageurs de l’emploi.

Pour cela on est prêts.

Pour la garder on a besoin de vous

Dès hier matin, à la fin des prises de parole, les premières inscriptions pour les tours de garde de l’usine, se prenaient. La meilleure défense contre les casseurs c’est notre nombre à tout moment, 24h/24. Des tours de garde sont organisés toutes les 4h selon le cycle : minuit /4h – 4h/8h – 8h/12h - 12h/16h – 16h/20h – 20h/24h. On peut donc s’inscrire au choix pour 4 ou 8h.

Inscrivez-vous donc le plus vite possible auprès du comité de surveillance (adresse électronique : comitedesurveillancefralib@orange.fr) (et merci de le faire savoir en copie à Rouge Midi : rougemidi@rougemidi.org) en donnant les jours et heures précises où vous pouvez vous rendre disponibles et combien vous serez.

Dites, par votre présence, à la bande des 40 univoleurs que nous sommes tous des fralibiens.

Pas un boulon ne sortira d’ici !

Tiré du site de nos camarades de Rouge Midi

[1Le ministre était intervenu pour que la lettre ne soit pas envoyée et ne puisse pas servir à la procédure

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