Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Budget 2013 de F. Hollande - Austérité : le poison qui tue ! Dire Non pour l’honneur de la gauche
Une déclaration d’André Gerin, membre du Conseil National, concernant le vote du budget 2013.
Le Parlement s’apprête à débuter le débat sur le projet de budget pour 2013.
Cette discussion aura été précédée, de manière tout à fait significative, de
l’adoption du traité européen sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance de finances publiques concocté par Sarkozy/Merkel et de la loi
organique instaurant la « règle d’or ».
En clair, nous n’avons plus la maîtrise de nos choix budgétaires car ils sont
encadrés par Bruxelles. Et s’ils ne sont pas conformes aux exigences d’austérité qui s’imposent désormais à tous les pays de l’Union, nous pouvons être sanctionnés à hauteur de 2 milliards d’Euros.
Le gouvernement socialiste a donc volontairement décidé de se passer cette
camisole. Et il est évidemment à la peine.
Dans ce projet de budget, certes, il est question de taper aux portefeuilles des
plus riches. Pourtant, il est évident que nous entrons dans l’ère de l’austérité
pour tous, comme en témoigne le maintien du gel du barème de l’impôt. La
quasi-totalité des budgets ministériels sont mis à la diète. Et déjà sont
envisagés de nouveaux cadeaux au patronat que les salariés, les retraités paieront.
Il est question, nous dit-on, de réduire les déficits et les dettes. Mais la
méthode austéritaire creusera un peu plus les uns et les autres.
Chaque fois qu’on touche au pouvoir d’achat des français, on réduit la demande, l’offre, la production et l’emploi. On tue la croissance et installe la récession.
Il n’existe de sortie que dans une dynamique de développement et de création de richesses. Jamais l’austérité n’a produit la prospérité.
Ce fourvoiement de la gauche socialiste-verts ouvre un vaste champ pour
construire une vraie alternative de changement et de transformation sociale en
rupture avec ce capitalisme prédateur.
Un défi que se doit de relever le Parti communiste français.
André Gerin