Immigration, une réponse communiste à l’extrême-droite

, par  jean lapeyre

Le 25 janvier à 15:47, par jean lapeyre En réponse à : Immigration, une réponse communiste à l’extrême-droite

Cette analyse, bien que juste, relève de l’incantation car les communistes, majoritairement, ne sont pas prêts de s’engager dans un processus de débats et d’initiatives pour porter un projet socialiste à la française.

A mon échelle, je vois des communistes déçu(es, n’ayant plus confiance en la capacité du parti à porter un changement radical de politique démocratique, industrielle, économique et sociale.

D’une part, la problématique des courants est une cause de l’apparente incapacité du parti à porter ce chantier tellement il est énorme.

D’autre part, il y a un problème de stratégie. Notre déficit en la matière permet à nos partenaires d’apparaitre en position de force tant dans les organisations que dans le projet politique vis à vis de l’électorat.

Nous devons tenir deux voies :

vers l’électorat pour lui donner à connaitre de nos propositions argumentées (prendre appui sur les textes internationaux votés et adoptés par la France à l’ONU dont "Transformer le monde d’ici 2030 voté en 2015) pour nourrir la réflexion et favoriser le contact en organisant des débats publics, donc au-delà de notre influence.

vers nos partenaires en les mettant en difficultés pour rejeter nos propositions et donc enrichir le projet politique du NFP actuel.

A ce sujet, alors que des questions d’Egos mettent à mal le NFP, là aussi, en rendant publique notre position sur le fonctionnement de cet accord, nous devons dire comment nous envisageons son fonctionnement : liberté d’expression et de stratégies sauf sur ce qui constitue le projet du NFP. Dans ce cas, il faut un échange préalable entre tous les partenaires sans position hégémonique.

Enfin, il faut que le parti, les communistes retrouvent (je considère que nous l’avons un peu perdu) son idéal révolutionnaire et prennent des positions claires, même si nous sommes seuls. Je pense au conflit russo-ukrainien comme à celui israélo-palestinien. Nous nous sommes laissés embarqués dans la voie absurde des pro ou des contres.

Cette question de l’international n’est pas, à mon avis, bien traitée, en rapport de ce qui était sa conception originelle.

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