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Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20e anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34e congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires
Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.
Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
... lire la suite
Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur
Texte signé par 542 communistes de 64 départements présenté au 36e congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3694 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 33 623 exprimés) .
Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.
Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37e congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).
L’ensemble des documents publiés pour ce 38e congrès sur ce site
lire la rubrique du congrès
et quelques articles clés complémentaires
– discours de clôture du congrès de Fabien Roussel, nouveau secrétaire national
– une analyse de classe du mouvement des gilets jaunes par Philippe Cordat
– un texte de Jean-Claude Delaunay le marxisme est la science sociale de notre temps
– un appel proposé aux partis communistes et ouvrier d’Europe
– demandez le numéro 10 de la revue Unir les Communistes
– les cinq chantiers pour contribuer au débat sur le projet communiste
– pour une autre société, le socialisme.
– le dernier congrès du PCF
– contribution de jeunes communistes au 39e congrès : Six chantiers pour affirmer l’ambition révolutionnaire du PCF
– un texte de Jean-Claude Delaunay le marxisme est la science sociale de notre temps
– un appel proposé aux partis communistes et ouvrier d’Europe
– les cinq chantiers pour contribuer au débat sur le projet communiste
Extait du discours de Poutine du 21 février
« Permettez-moi donc de commencer par le fait que l’Ukraine moderne a été entièrement créée par la Russie ou, plus précisément, par la Russie bolchevique et communiste. Le processus a commencé presque immédiatement après la révolution de 1917, et Lénine et ses compagnons d’armes l’ont fait d’une manière très brutale pour la Russie elle-même – par la sécession, en arrachant des parties des territoires historiques de la Russie. Personne, bien sûr, n’a demandé quoi que ce soit aux millions de personnes qui y vivaient.
Puis, à la veille et après la Grande Guerre patriotique, Staline a ajouté à l’Union soviétique et transféré à l’Ukraine des terres qui appartenaient auparavant à la Pologne, à la Roumanie et à la Hongrie. En guise de compensation, Staline a donné à la Pologne certaines de ses terres allemandes ancestrales et, en 1954, Khrouchtchev, on ne sait pourquoi, a pris la Crimée à la Russie et l’a également donnée à l’Ukraine. En fait, c’est ainsi que s’est formé le territoire de l’Ukraine soviétique.
Mais je veux maintenant accorder une attention particulière à la période initiale de la création de l’URSS. Je pense que c’est très important pour nous. Nous devrons, comme on dit, partir de loin.
Permettez-moi de vous rappeler qu’après la révolution d’octobre 1917 et la guerre civile qui a suivi, les bolcheviks ont commencé à construire un nouvel État bien qu’il y ait de nombreux désaccords entre eux. Staline, qui cumule en 1922 les fonctions de secrétaire général du Comité central du PCR(b) et de commissaire du peuple pour les nationalités, propose de construire le pays sur les principes de l’autonomisation, c’est-à-dire de donner aux républiques – les futures unités administratives-territoriales – de larges pouvoirs au fur et à mesure de leur adhésion à l’État unifié.
Lénine critique ce plan et propose de faire des concessions aux nationalistes, comme il les appelle à l’époque – les « indépendants ». Ce sont les idées de Lénine sur une structure étatique essentiellement confédérative et sur le droit des nations à l’autodétermination jusqu’à la sécession qui ont constitué le fondement de l’État soviétique : d’abord en 1922, elles ont été consacrées dans la Déclaration sur l’Union des républiques socialistes soviétiques, puis, après la mort de Lénine, dans la Constitution de l’URSS de 1924.
Dès là de nombreuses questions se posent immédiatement. Et la première d’entre elles, la principale : pourquoi était-il nécessaire de satisfaire, sans compter, les ambitions nationalistes sans cesse croissantes aux confins de l’ancien empire ? Transférer d’immenses territoires, souvent sans lien entre eux, à des unités administratives nouvellement créées, et souvent formées de manière arbitraire – les Républiques de l’Union. Je répète, les territoires transférés l’ont été avec la population de la Russie historique [qui y habitait].
De plus, dans les faits, ces unités administratives ont reçu le statut et une forme d’entités étatiques nationales. Je me demande une fois de plus : pourquoi fallait-il faire des cadeaux aussi généreux, dont ils n’avaient même pas rêvé, aux nationalistes les plus ardents, tout comme pourquoi donner aux Républiques le droit de se séparer de l’État unifié sans aucune condition ?
À première vue, ça n’a pas de sens, c’est une folie. Mais ce n’est qu’à première vue. Il y a une explication. Après la révolution, la tâche principale des bolcheviks était de conserver le pouvoir à tout prix, précisément à tout prix. Pour cela, ils étaient capables de tout : les conditions humiliantes du traité de Brest, à une époque où l’Allemagne du Kaiser et ses alliés se trouvaient dans une situation militaire et économique des plus difficiles, à un moment où l’issue de la Première Guerre mondiale était en fait prédéterminée, cela pour satisfaire aux demandes, à tous les désirs des nationalistes à l’intérieur du pays.
Du point de vue du destin historique de la Russie et de ses peuples, les principes léninistes de construction de l’État n’étaient pas seulement une erreur, c’était, comme on dit, bien pire qu’une erreur. Après l’effondrement de l’URSS en 1991, cela est devenu parfaitement clair. »
Il est curieux que ceux qui se réclament de la lutte contre le capitalisme, de la révolution, ferme les yeux sur une attaque de la part de celui qui dirige la Russie contre Lénine et les bolchéviques contre la manière avec laquelle ils ont créé l’URSS dans une déclaration qui légitime la politique envers l’Ukraine.