Pour Boris Litvinov, le prolétariat du Donbass est en train d’accomplir une révolution populaire

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Interview de Boris Litvinov, président du soviet suprême de la République populaire de Donetsk (DNR), premier secrétaire du jeune Parti communiste de cette république (KPDNR), pour le journal communiste russe "Russie Soviétique" (Ancien organe central de la RSFSR, tri-hebdomadaire - 300.000 exemplaires)

Traduction Nicolas Maury

Défendre les droits de leur choix

Le Président du Soviet suprême de la République populaire de Donetsk (DNR), Boris Litvinov, affirme qu’après les événements du Maïdan, le "Pravy sektor" a réussi à imposer le fascisme en Ukraine, les travailleurs du Donbass ont perdu patience. Les régions fortement prolétariennes du sud-est de l’Ukraine ont accompli une révolution populaire, sans effusion de sang et sans violence. Lors d’un rassemblement de protestation, le peuple a adopté la déclaration de souveraineté de la République populaire de Donetsk, et s’est tenu un référendum général.

Boris Litvinov, revient sur les événements révolutionnaires dans le Donbass, sur la réponse des communistes d’Ukraine, sur la guerre, sur la vie en période de guerre, pour les lecteurs de "Russie soviétique".

Boris Litvinov : Tout a commencé en novembre 2013, lorsque sur la place Maïdan à Kiev, alors marquée par des manifestations, est apparu le "Pravy sektor". Dès les premiers jours, il régnait un sentiment anti-russe. Mais ces événements étaient préparés. Ils ont opposé les oligarques. Mais pas contre tous, seulement contre Ianoukovitch et sa bande. Porochenko, Timochenko, Kolomoiskiy étaient présent dans les manifestations... Ils ont été considérés comme des oligarques normaux aux côtés des manifestants. Selon la logique du Maïdan, l’oligarque qui soutient les nationalistes, en fait un bon oligarque. Tous les problèmes qui touchaient l’Ukraine, selon le Maïdan, étaient causés par la Russie de Poutine, qui pendant 300 ans a empêché le peuple ukrainien de former son état : il était donc nécessaire de lutter contre la Russie. Ce fut le slogan principal du Maïdan, du "Pravy sektor" depuis novembre 2013.

Pour nous, les habitants de Donetsk, ces positions étaient inacceptables. Les gens disaient "ce n’est pas notre volonté", les gens on commencé à parler, à donner leurs avis, à constater les méthodes radicales du "Pravy sektor" pour atteindre leurs objectifs : violences contre les gouverneurs, meurtres, viols, incendies criminels, ne faisant que blâmer la Russie. Ce banditisme et l’anarchie ont provoqué la révolution dans le Donbass.

Les bureaux de l’administration régionale de Donetsk

Comment s’est-elle manifestée ?

De février à avril à Donetsk, le week-end était le temps de nombreuses actions "antimaïdan". Des milliers de personnes se rassemblaient à Donetsk, puis rentraient chez eux pour revenir le samedi suivant. Les autorités régionales de l’époque ont prétendu que rien ne se passait à Kiev.

Ensuite, nous avons, moi et mes camarades, commencé à préparer un congrès des représentants des collectivités territoriales, des partis politiques et des organisations publiques de la région de Donetsk ; lors d’un forum nous avons exprimé notre opinion et dénoncé les façons de faire du Conseil régional qui refusait toute discussion sur la possibilité d’une fédéralisation de l’Ukraine. Nous avons été rejoins très vite par le Parti communiste d’Ukraine.

L’étape révolutionnaire suivante fut la Déclaration de souveraineté de la République populaire de Donetsk. Elle a été proclamée dans le bâtiment du Conseil régional le lundi 7 avril à 12h00. Un mois avant le référendum.

Ensuite, le peuple a commencé à prendre des décisions. Dans le centre de Donetsk, le 6 avril, un rassemblement de masse s’est tenu. Les autorités ne faisaient rien. Le peuple n’a pas compris pourquoi ces dernières n’ont pas rejoint les manifestants. Et comme elles ne sont pas allées à eux, le peuple est allé à elles. Lorsque nous sommes rentrés dans les bâtiments de l’administration régionale, la police nous a rejoint. Les manifestants ont lancé un ultimatum au Conseil régional : "la police est avec le peuple !". Une réunion devait se tenir le lundi 7 avril à 12h00 pour écouter nos demandes et prendre des décisions sur le fond. Mais il y avait peu d’espoir que le conseil régional écoute et recueille nos doléances. Donc, nous avons déclaré l’instauration d’une nouvelle structure représentative indépendante.

Mais pour cela, il y avait besoin d’un texte et on m’a demandé de la rédiger. A 2 heures du matin, on m’a envoyé chez moi... En quelques heures, j’ai écris un texte sur les droits politiques, internationaux, ma base de réflexion venait d’un document sur le droit des peuples à l’autodétermination : "Le peuple ou une communauté de personnes vivant sur un territoire donné, de différentes nationalités et prêt à atteindre certains objectifs, un certain mode de vie...".

A 9h00, le 7 avril, le projet de déclaration de souveraineté de la République populaire de Donetsk était prêt. Les participants de la manifestation s’en sont emparés très vite. Tout le monde a convenu que la déclaration était satisfaisante pour le peuple, pour le Congrès des collectivités territoriales, les partis politiques et les organisations publiques. Le même jour, devant les caméras de télévision et devant les journalistes, devant le hall du Conseil Régional, nous proclamions notre indépendance. Les militants, les membres du public, environs 350 ont assisté à cette proclamation. Par contre seulement 80 personnes ont signé la proclamation, les gens avaient peur de s’inscrire et de se retrouver sur des listes et d’être envoyés en prison par des éléments du SBU.

Massés sur la place, 7 à 8 mille personnes attendaient ; ils ont approuvé la proclamation. Pourtant, nous savions que les 7-8000 personnes qui avaient soutenu la déclaration, n’étaient pas les 4,5 millions d’habitants de la région de Donetsk. Voulaient-ils vivre dans une République populaire de Donetsk souveraine ? Il nous fallait un référendum.

Il nous a fallu un mois pour la préparation du référendum. Il s’est tenu le 11 mai. Le « oui » a remporté plus de 2 millions de voix, soit 87% du nombre d’électeurs.

Quelle conclusion vous tirez des résultats du référendum ?

Les résultats du référendum ont montré que notre pays était socialement orienté contre le pouvoir oligarchique, contre le fascisme et pour la construction de l’Union économique eurasienne, en coopération étroite avec la Russie.

La DNR est dans le monde russe. C’est le chemin de développement que nous voyons. Peut-être notre modèle de développement économique sera différente de la Russie, par exemple, aujourd’hui le développement économique du Bélarus est différent de celui de la Russie. En tant que député d’une grande expérience et un des pionniers dans la construction de l’Etat de la DNR, je suis très impressionné par l’expérience biélorusse. Je voudrais faire un voyage au Bélarus, et rencontrer Alexandre Loukachenko pour discuter avec lui. C’est l’un chef de file reconnu dans la politique mondiale et en Eurasie, il a apporté beaucoup de nouvelles idées...

Le 8 octobre a eu lieu le congrès de fondation du Parti communiste de la DNR. Est-ce une division du Parti communiste d’Ukraine ?

Non, il n’est pas une division du KPU mais une création propre à la DNR. Il comprend de nombreux anciens membres du Parti communiste, beaucoup de nouvelles personnes, surtout des jeunes, pour la plupart engagés dans la milice, ils sont les bras défenseurs de la DNR. Au congrès de fondation du 8 octobre a été unanimement décidé de créer le Parti communiste de la DNR. Les membres du Congrès étaient 139, ils ont signé le document qui crée le Parti. Maintenant, nous sommes engagés auprès du peuple, nous rencontrons des anciens secrétaires des comités de villes et de districts du KPU. Ils viennent et disent qu’ils sont prêts à participer aux travaux du KPDNR.

Y a t-il des désaccords entre le KPU et le KPDNR ?

Comment dire, notre révolution se construit à gauche. Le KPU a joué un rôle important, notamment dans le référendum, et pour le rapprochement avec la Russie. Mais le KPU a malgré tout eu une position ambiguë. D’une part, outre le Parti communiste, il n’y avait aucune force organisée dans la région capable de lutter contre le régime fasciste, et contre l’oligarchie, le KPU étant le seul a se battre pour la justice sociale. Mais pour atteindre cet objectif, comme l’histoire l’a montré, le peuple de la DNR a décidé d’aller de l’avant. Les dirigeants du Comité régional de Donetsk du Parti communiste d’Ukraine ne l’ont pas compris.

Franchement, je suis un fervent partisan d’une Ukraine unie. Mais pas sur les principes des officiels de Kiev. Je suis sûr que le temps viendra où le peuple de l’Ukraine va se réveiller. Notre exemple peut les aider. Nous sommes sur des positions démocratiques, populaire, dans l’unité fraternelle avec la communauté eurasienne, sans fascisme, sans être ennemi du peuple russe, et dans l’amitié, parce que nous sommes internationalistes. Le Donbass est un conglomérat de nations, de nationalités, les travailleurs sont unis pour la création de l’état. Si cela est compris à Kiev, sur le Maïdan, et dans l’ouest de l’Ukraine, alors je serai le premier à voter pour une unité retrouvée de l’Ukraine.

Sur la question de l’intégrité territoriale y a-t-il un écart entre le KPU et les communistes de la DNR ?

Les dirigeants du Comité régional de Donetsk du Parti communiste ne comprenaient pas le moment historique de la situation dans le Donbass, ils sont partis à Kiev... Avec les combats nous avons besoin d’aide pour combattre ici. Aider ceux qui ont pris la responsabilité de vouloir rendre au peuple sa volonté, pour défendre son droit à l’autodétermination, à la vie selon les lois de l’humanité et de la justice. Dans notre construction populaire de nombreux communistes du Donbass participent, ils sont maintenant à l’avant-garde de la lutte politique, économique et militaire pour la République populaire de Donetsk.

Et qui d’autre pour être à l’avant-garde ? Des communistes, sont venus dans le Donbass, certains ont quitté Kiev et sont venus préparer l’insurrection de libération nationale. Et ici la direction régionale du KPU n’a pas accepté l’insurrection...

Les communistes n’ont pas attendus les actions du Comité régional du Parti communiste. Pour le congrès du 8 octobre, j’ai invité le Secrétaire du Comité régional du KPU et il a refusé de participer aux travaux des "schismatiques". Le Premier secrétaire du Comité de district du Parti communiste de Kirov, ne voyait pas l’intérêt de faire ce congrès, il voulait attendre les sessions plénières et le congrès à Kiev... Je me demande pour quel résultat ?

Rapidement, il fallait relever la tête, partir au devant de l’avenir, et conduire nous même ce parti. Avec un certain nombre de mes collègues communistes du Comité régional, nous avons pensé que nous serions expulsés du Parti communiste. J’ai quitté mon travail pour intensifier le mouvement de protestation, qui allait devenir très vite une révolution.

Je fus appelé au siège du Comité régional du KPU. Je leur ai dit de regarder autour d’eux ce qu’il se passait, et de regarder ou étaient les communistes ? Les dirigeants du Bureau régional m’ont demandé d’écrire une lettre de démission du KPU afin que le gouvernement de Kiev ne puisse pas dire que les communistes menaient des activités anti-étatique en violation de la Constitution de l’Ukraine, comme ça ils auraient pu dire de moi : il a quitté le parti, il n’est pas avec nous.

J’ai écrit cette lettre.

Maintenant, je peux dire ceci : nous n’avons pas de désaccord avec le Parti communiste en termes idéologiques. Tout le monde veut construire un État fort avec une orientation sociale, qui aura une incidence sur les processus économiques. Mais il existe entre nous des différences de vision, de calendrier, et de méthodes de construction d’un tel état.

Le 2 novembre se tiendront des élections en DNR. Comment se déroulent les préparatifs ?

La principale organisation qui s’occupe de ceci est la Commission électorale centrale ; elle rassemble des personnes expérimentées. Il y aura 480 bureaux de vote. Certains d’entre eux ont dû s’agrandir. Auparavant les bureaux recevaient 2 à 2500 électeurs, aujourd’hui ils en recevront 5 à 6 mille. Cette croissance est dûe aux zones où il y a eu beaucoup de destructions. Dans de nombreux bâtiments où se déroulaient les votes, écoles, palais de la culture, etc. il n’y a plus de toits, les vitres sont cassées...

Combien d’électeurs seront couverts par les choix politiques de la DNR ?

La zone que nous contrôlons couvre 47% de l’ancienne région de Donetsk, 65% de la population et 75% de sa capacité industrielle. Bien sûr, beaucoup d’entre eux ont quitté la région. Selon des calculs préliminaires, dans les territoires contrôlés par la milice, il y a environ 1,8 millions d’électeurs. Dans l’ensemble de l’ancienne région il y avait 3,2 millions d’électeurs.

Nous avons fait un excellent travail d’identification des personnes vivant ici. Nous avons réussi à recenser ceux à qui il faut payer des pensions, nous avons pris les déclarations de chaque personnes présente dans notre territoire. Malheureusement, nous ne pouvons maintenant procéder à un recensement total de la population, notamment pour les listes électorales, elles sont inaccessibles puisque dans le serveur central électoral à Kiev.

Nous procédons de la même façon que lors du référendum du 11 mai. Dans les zones où il n’est pas possible de déterminer le nombre d’électeurs, nous ouvrirons le scrutin à toutes les personnes titulaires d’un passeport ou d’autres documents d’identité, qui possèdent un permis de résidence dans la zone du vote. Nous allons essayer de fournir le maximum de chances pour que les gens puissent voter.

Les élections auront lieu à la proportionnelle sans candidats majoritaires. Les électeurs auront à choisir des représentants de deux listes : "République de Donetsk" et "Donbass Libre".

Et le Parti communiste de la DNR ?

Il est le seul aujourd’hui qui fonctionne, nous avons un parti qui était prêt à participer aux élections. Mais une partie de la société craint que le parti puisse créer un déséquilibre politique, le pays a besoin d’une solidarité civile. Nous avons décidé que les élections seraient sans partis. Le KPDNR est bien inscrit, il développe son propre programme. Et les communistes vont participer aux élections sur les listes des organisations publiques.

Y a t-il une opposition ?

Il n’y a pas d’opposition en tant que telle, nous sommes unis contre le fascisme. Ceci est la clé qui unit notre peuple. Les désaccords portent sur les questions économiques, sociales, notamment par rapport à la propriété.

Le peuple du Donbass ne veut pas des oligarques. Dans le même temps on n’est pas contre les petits commerçants. Des débats plus vifs portent sur les industries de base. Certains disent qu’il faut les laisser au privé pour faire revivre une économie dévastée. D’autres sont en désaccord, estimant qu’il faut nationaliser les biens de l’oligarchie et relancer l’économie.

Nous, les communistes, et les forces de gauche sommes pour l’économie mixte. Nous ne sommes pas contre l’entreprise privée, cet espace doit être limité à certains domaines, alors que dans d’autres secteur, il faut un contrôle étatique fort. Les exemples historiques à cet égard viennent de Lénine qui a admis la participation de capitaux privés, sous contrôle de l’État, lors de la NEP, dans l’économie soviétique et de l’expérience chinoise.

Nous avons l’intention de lutter contre la fraude et la fuite des capitaux à l’étranger, les entrepreneurs qui commettront ces activités seront sanctionné.

Les élections vont se tenir alors que la guerre continue ?

Il y a des bombardements constant sur notre territoire. On constate qu’ils n’ont pas tenu la promesse de faire cesser les tirs. Le Premier ministre de la république de Donetsk, Zakharchenko, a fait une déclaration expliquant qu’en raison de la poursuite des tirs contre notre territoire, nous envisageons de rompre l’Accord de Minsk.

Récemment un "Tochka-U" a frappé une usine de production d’explosifs. Une puissante explosion et une onde de choc a causé des dégâts sur 25 kilomètres autour de l’impact. Les bâtiments ont été soufflé dans un rayon de 2 à 3 kilomètres, les fenêtres ont explosé. C’est la plus importante explosion depuis le début de la guerre.

Donetsk a besoin non seulement de nourriture, de médicaments et de vêtements chauds...

Il est nécessaire de vite remplacer les vitres détruites pendant la guerre et de poser du double vitrage. Pour éviter que les gens meurent de faim, car les cantines d’usines nourrissent beaucoup de personnes.

Nous avons vraiment besoin d’aide sociale, financière. Nous ne disposons pas de la masse monétaire nécessaire. L’ancien gouvernement nous a laissé sans argent. Je suis Président de la Commission de création de la Banque nationale. Nous avons ouvert les comptes de l’administration d’état et il n’y avait que 28 millions de hryvnia, des montagnes de billets détruits. Il y a deux semaines, la Banque nationale d’Ukraine a supprimé les fonds de la région de Donetsk, ces fonds étaient gagné par nos travailleurs, ils ont été privés de leurs épargne.

C’est important pour nous d’avoir une aide extérieure. Nous sommes prêts à développer les relations commerciales et nous avons besoin que nos produits soient exportés vers la Russie. Comme vous le savez, notre république n’est pas reconnue, cela freine nos exportations.

Le peuple a choisi de construire une république, et même sous le feu, ils sont retournés sur leurs terres. Notre milice fait face à la mort. Le drapeau de la DNR est porté avec notre bannière de la victoire.

Galina Platov
http://www.sovross.ru/modules.php?name=News&file=article&sid=598258

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