Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Combattre le FN.
Manif contre Le pen, le tract
300 Manifestants à l’appel de la CGT appuyée par SUD et le FSU, soutenus par la PCF, le PS, le Front de gauche contre la venue de Jean Marie Le Pen à Béziers. Le chef du front national avait le même nombre de personnes à son rassemblement. Nous mettons ce texte sur le site pour informer et soumettre à la critique collective l’axe que nous avons choisis. Nous menons la bataille électorale dans un même esprit. Le PS se débrouille pour présenter trois candidats issus des primaires internes de l’automne.
Battre le FN et la droite, assurer une réelle politique de gauche.
Sarkozy est battu, le FN et la droite veulent récupérer tout le terrain et continuer à exploiter sans limites dans l’intérêt des grands patrons. Dans la 6ème circonscription de l’Hérault (Béziers et 16 localités du Biterrois) ils ont des ambitions. Le candidat FN est arrivé en tête de la droite de quelques dizaines de voix. Ce n’est pas nouveau, déjà en 1995 il était au dessus de 25%. Depuis il se nourrit du chômage, de l’individualisme, des peurs, de la perte d’espoir, de toutes les violences que la crise du capitalisme impose aux exploités. Son programme n’est pas seulement que division, haine, racisme ; c’est l’accentuation de toutes les exploitations, la destruction des solidarités et des services publics. Le programme de Le Pen c’est la place nette aux profits au dépend du travail.
Le député sortant Elie Aboud, UMP de la "droite populaire", laboure les mêmes terres, porte les mêmes projets. Ce n’est pas par hasard qu’il a refusé le débat sur son bilan proposé par Paul Barbazange, candidat du Front de gauche. Il n’a pas voulu se retrouver face au bilan qu’il partage avec Sarkozy : Il a voté toutes les lois.
Le 10 juin nous pouvons élire une Assemblée Nationale combative apte à rompre dans les faits avec la politique Sarkozy - le Pen.
Il faut renforcer la gauche de combat en votant pour :
le smic à 1700 € brut immédiatement,
les pensions à 75% du salaire et au minimum au smic,
le relèvement de tous les minima sociaux,
l’emploi, en particulier dans l’industrie : Fralib, Arcelor-Mittal, ici le dépôt SNCF...
le retour de la retraite à 60 ans pour tous,
la relance des services publics : écoles, hôpitaux, La Poste....
Soyons lucides, moins 30 % sur le salaire des ministres et du président risque de rester un symbole. La retraite à 60 ans pour une partie des carrières longues et la semaine de 5 jours à l’école primaire en 2013, c’est bien. C’est mieux qu’un deuxième quinquennat Sarko... mais le compte n’y est pas pour les salariés, les chômeurs, les couches modestes. Or, les moyens existent pour satisfaire les exigences sociales. Depuis 1982, 10% des richesses créées sont passées de la poche des travailleurs à celles du capital. Sur la même période, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté 7 fois plus vite que la masse salariale Des décennies de financement des banques et des profits capitalistes par l’austérité (gouvernements de droite ou de gauche), imposée aux ménages, ont conduit la France et l’Europe au bord du gouffre.
Changeons par nos votes et par nos luttes ; votons Front de gauche façon la plus utile, face aux divisions du PS à Béziers qui a trois candidats, de battre le Front national et la droite. Aujourd’hui et demain manifestons notre attachement à la République, à la fraternité, aux solidarités, en participant aux luttes sociales.
Dimanche 10 juin, exprimons cette détermination dans les urnes
en votant Paul Barbazange (PCF) et Françoise Péralta (syndicaliste)
Suit le sigle du Front de gauche