Les « 75000 fusillés » est un mythe : http://www.gaullisme.fr/2020/12/02/le-pcf-et-ses-75-000-fusilles/ Si vous n’êtes pas d’accord, rien ne vous empêche de rechercher par vous-même.

Quant à la Sécu, elle a été mise en place par le Gouvernement provisoire de la République française, auquel participaient les Gaullistes, outre les Communistes. Et il y en avait eu une ébauche sous Vichy, mais elle n’a pas été conservée.

Bon, Monsieur de Casltelnau, seriez-vous par hasard un amoureux éconduit de Madame Marion Maréchal ?

En janvier 2021, j’avais repris ici un commentaire que j’avais d’abord écrit sur le blog de Zemmour car sur CNews, Marc Menant avait parlé de ce qui s’était passé entre Louis XV et le Parlement de Paris. Eric Zemmour avait complété.

Régis de Castelnau avait appelé à voter Marine Le Pen contre Macron [1]. On pouvait considérer que parmi les militants en rage contre Macron, certains laissaient leur colère prendre le pas sur la réflexion politique et l’analyse de ce qu’est l’extrême-droite. Mais l’exemple de cet article montre qu’il ne suffit pas de se proclamer communiste pour être immunisé contre la dérive anticommuniste et fasciste qui marque la situation politique française.

Certes, Fabien Roussel tente de se sortir des contradictions dans lesquelles il s’est placé sur les questions internationales, en expliquant qu’il faut la paix en continuant à demander le retrait de la Russie du Dombass et de la Crimée, et ce n’est vraiment pas satisfaisant pour les communistes. En fait, Fabien Roussel est un très bon dirigeant communiste et parlementaire dans un monde sans luttes de classes, mais dans le monde capitaliste réel, il faut qu’il retrouve les repères du léninisme pour prendre en compte les enjeux de classe de l’état du monde...et mobiliser le parti pour ne pas être entrainé dans la collaboration... Pour que la paix gagne en Ukraine, il est nécessaire que l’OTAN perde !

Mais cela devrait conduire au contraire de ce que fait Régis de Castelnau, à renforcer les communistes sur le terrain dans l’action contre la droitisation de Macron et la future union des droites dont rêve Marine Le Pen. Il faut donc avoir une position ferme contre l’anticommunisme et les idées d’extrême-droite qui sont les freins à la reconstruction de l’unité du peuple dans l’action.

Le deuxième commentaire qui a été refusé par Régis de Castelnau

Cette affirmation d’un anticommunisme en recul est totalement déconnectée de la réalité vécue par les militants communistes. Non seulement, l’anticommunisme n’est pas en recul, mais il est de plus en plus agressif et accompagne la dérive à droite généralisée et l’implantation d’une extrême-droite qui cache derrière la banalisation du RN, le renforcement de forces militantes pour de nouvelles milices fascistes.
Il ne faut pas confondre l’écume médiatique et le réel...

Personne n’est dupe du jeu politicien de Macron qui veut instrumentaliser la résistance communiste pour se blanchir de l’intégration du RN dans le jeu républicain, reconnu par Atal, mais qui est apparu publiquement avec le vote de la loi immigration. Mais qui pouvait réellement refuser l’entrée de Manouchian au Panthéon ? Il fallait ne pas l’isoler des 23, et c’est ce que partout les militants communistes organisant des hommages ont fait, ce que Roussel a fait, ce que Michèle Picard a fait en citant tous les noms, leur origine, leur métier, pour éclairer le sens profond de la MOI, la classe ouvrière unie sur des bases communistes.

Ce que vivent les militants, c’est que moins il y a de communistes, plus il y a d’anti-communistes, plus est forte l’agressivité idéologique, politique, juridique et parfois physique comme avec les attaques contre les locaux du PCF.

Les ex-communistes sont parfois sympathiques, même si beaucoup deviennent des anti-communistes forcenés, mais le plus souvent, ils n’ont aucun contact avec les militants communistes, et si Régis de Castelnau est légitime pour parler du droit ou de la guerre, il faudrait qu’il parle à des militants communistes avant de parler du parti communiste.