« l’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte de classes »
Les 4 hommes les plus riches du monde se sont enrichis de 219 millions de dollars en 2020
Alors que l’année a été (…)
« Il suffit d’écouter les femmes » discours de Simone Veil
, popularité : 2%
C’était le 17 janvier 2025, le cinquantième anniversaire anniversaire de la loi Veil.
J’avais écrit un article sur « Faire vivre le PCF » « Une loi pour ma mère »
Mais en précisant que c’est évidemment une loi pour toutes les femmes qui ont subi des avortements, humiliées, mutilées et parfois décédées. Comme ma mère, morte à 27 ans. Ses 5 filles avaient de 8 ans à 15 mois , cette dernière, c’était moi. La DASS de l’époque nous a placées dans des familles d’accueil, pas toujours accueillantes. J’ai fait 5 placements !
J’ai écrit cette histoire « les 5 filles du père Popelin » Livre à la BNF ( Bibliothèque Nationale de France)
L’INA ( Institut National de l ‘Audiovisuel ) a fait un travail magnifique. Elle a enregistré les témoignages de 80 personnes, femmes ayant subi des avortements , hommes ayant soutenu leurs femmes, médecins ayant pratiqué par militantisme des avortements pour aider des femmes à obtenir cette loi libératrice.
Ces entretiens sont maintenant PUBLICS.
Les entretiens concernent surtout les avortements. Je suis la seule ( je crois) à avoir accepté de témoigner pour ma mère qui, elle, est décédée.
J’ai été aussi interrogée par le journal « La Montagne « Centre, Clermont Ferrand qui a consacré 2 pages à cet anniversaire. Article paru le 17 janvier 2025.
Avec Trump aux USA, et de nombreux pays sur la voie du trumpisme, nous les femmes savons que ce droit à l’avortement est fragile. Il peut être supprimé, même inscrit dans la Constitution. ( On l’a ajouté, on peut le supprimer)
Et dans de nombreux pays, l’avortement est interdit !
Alors soyons vigilantes, mes amies les femmes, luttons pour le garder, ce droit, et aidons les femmes dans ces pays réactionnaires à obtenir cette liberté !
Mireille Popelin
(2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler
