(écrit le vendredi 3 juin 2011)
Le Parti communiste français réunit, ce week-end, une conférence nationale pour désigner le candidat qu’il soutiendra à l’élection présidentielle. C’est un secret de polichinelle : Mélenchon devrait sortir du chapeau. L’accord a été scellé dès la constitution du Front de gauche. Si Mélenchon n’est pas candidat, il n’y a plus de Front de gauche. Cette stratégie me laisse pantois.
Est-il un instant pensable qu’une dynamique puisse naître du rapprochement du Parti communiste avec des formations lilliputiennes venues de la mouvance socialiste et trotskyste et en confiant le drapeau à un ex-dirigeant socialiste ?
Tout cela semble bien « petits bras » et si peu crédible face aux défis et aux enjeux qui sont devant nous.
La crise financière, le printemps arabe et les mobilisations qui s’opèrent en Espagne, au Portugal, en Grèce et chez nous manifestent des volontés grandissantes de trouver des alternatives à la dictature de la finance, des marchés, de la mondialisation libérale.
Les constructions politiques à proposer doivent être à la mesure de ce mouvement et le Parti communiste plus que n’importe quel autre.
Patrice Carvalho, maire de Thoutrotte,
ancien député communiste (Nord Compiègnois)
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