Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Réunion nationale du réseau du 23 mars
Une situation qui peut créer demain l’effacement du parti
Intervention de Robert Brun
Dans sa présentation Marie-Christine Burricand a fait plusieurs
propositions.
Je pense nécessaire de poursuivre l’implantation du réseau partout où c’est possible à partir de la liste des signataires de notre texte alternatif et des centaines de contacts déjà engrangés.
Une publication écrite du réseau est également utile pour faciliter le contact et la discussion avec les communistes dans et hors du parti.
Ensuite nous devrons apprécier au fur et à mesure les dispositions que la situation permet de prendre.
La discussion souligne les possibilités nouvelles nées de la situation dans la société et dans le parti.
Je propose de prendre en compte en même temps, les contradictions de cette situation.
Les couches populaires sans lesquelles il n’y aura pas de changement, cherchent souvent ailleurs des solutions, comme en témoignent :
La persistance de leur abstention électorale, du vote à droite, voire à l’extrême droite.
L’implantation notamment de « Lutte ouvrière » dans les grandes
entreprises ou nous avons abandonné le terrain.
Il faudra du temps pour regagner la confiance perdue, d’autant que l’orientation adopté au congrès ne s’y prête pas.
Nous avons besoin d’activités de proximité, mais l’activité des cellules peut à tout moment être remise en cause puisqu’elle ne sont plus une instance du parti.
Et pourtant, comment avoir le contact avec tous les communistes, comment obtenir leur participation à l’activité, s’ils ne participent pas à des discussions à un niveau où leur parole peut être prise en compte, comment lier la cotisation à l’activité, sans la cellule ?
Permettre que les communistes puissent faire respecter leur point de vue suppose de faire vivre les cellule partout.
Les municipales vont poser des problèmes à la stratégie du front de gauche et à la stratégie du parti, au final comme le disait un camarade, chacun fera sans doute ce qu’il voudra, mais ce ne sera pas sans conséquences.
Par exemple à Romans, nous avons trois courants d’idées sur la préparation des municipales :
Ceux qui, déjà engagés dans les comités anti-libéraux, se sont engagés dans le front de gauche, heureux de se libérer de la tutelle du PS.
Ceux qui veulent se rapprocher du PS, afin de conserver nos élus, mais aussi pour certain comme choix stratégique.
Ceux qui considèrent que l’union c’est d’abord une question d’objectifs et de contenu, avec tous ceux qui partagent les objectifs et le contenu.
Quelque soit l’issue, il y aura des dégâts !
Enfin, la campagne sur l’austérité c’est une campagne du front de gauche, peu ou prou l’étiquette front de gauche sera constitutive des listes pour les municipales et les européennes.
Les personnes qui auront envie de s’engager dans ces actions, voudront s’engager dans le front de gauche qui est la référence, cela a déjà été le cas notamment dans la campagne des élections présidentielles, c’est une situation qui aujourd’hui crée de la déception, mais peut créer demain l’effacement du parti.