La guerre pèsera lourdement sur ces élections européennes par ses conséquences sociales et économiques, le peuple paie l’économie de guerre elle-même prétexte à des mesures injustes, des reculs sociaux.
La guerre domine le climat politique, renforce le sentiment d’impuissance à peser sur le cours de sa propre vie et du monde, dans un moment où la population perçoit même confusément les risques d’embrasement généralisé.
La paix est un fil rouge essentiel pour le PCF qui s’est créé dans le refus de la guerre.
Alors parlons de la paix, de notre vision du monde, des rapports internationaux et ne nous enfermons pas dans le cadre du débat médiatique qui s’inscrit dans la propagande de guerre alors que nous avons courageusement voté contre l’accord de sécurité de Macron.
Rappelons ce qu’est la guerre, 500.000 morts, beaucoup de jeunes, les économies européennes fragilisées sauf pour les marchands d’armes. Des millions d’ukrainiens chassés de leur pays, une catastrophe humanitaire, sociale, écologique dont les seuls profiteurs sont les oligarques de tous bords.
Nous répétons beaucoup que l’Ukraine a le droit de se défendre, ce qui permet de justifier l’envoi d’armes défensives. Mais après deux ans de guerre, armes défensives et offensives s’additionnent sans frontière réelle entre les unes et les autres sur le terrain.
Il serait peut être temps de dire que le peuple ukrainien a droit à la paix et à la sécurité, il a le droit de ne pas mourir jusqu’au dernier ukrainien sous la houlette de l’OTAN.
Et la paix et la sécurité doivent être aussi au rendez-vous pour les russes qui ne peuvent vivre sous la menace de l’OTAN.
Parlons des droits des peuples du Donbass et de Crimée, car toute paix qui ne traitera pas ces questions n’est qu’une base pour une nouvelle guerre.
Travaillons à développer l’exigence commune des peuples pour la paix et la sécurité, l’aspiration à une communauté de destins.
La bataille pour la paix est indissociable de celle contre l’extrême droite et la fascisation des idées.
Je souscris à l’idée d’un moment de travail pour préciser la déclinaison de cette bataille pour la paix.
Nous sommes un certain nombre dans le Conseil National à avoir signé une déclaration à laquelle se sont joints plus de 800 camarades et amis de 83 départements, « Rassemblons pour la paix et la coopération ».
Nous demandons que cette contribution soit envoyée aux membres du Conseil National.