Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

, par  Joël Yan

Le 3 mai 2022 à 19:32, par Joël Yan En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Merci pour cette analyse. Je partage pas mal ce qui a été écrit y compris dans les commentaires qui montrent les difficultés à faire passer et à faire partager des idées dans un environnement où la réflexion n’a que très peu de place . La présentation de la candidature de F. Roussel aurait pu être un jalon important pour continuer le travail militant vers la reconquête des classes populaires. Nos idées ont irrigué le débat au point que le RN s’en est servi et les ont dévoyées en s’appuyant sur la souffrance et les colères, la FI de Mélenchon forte de nos deux absences a logiquement continué sur la lancée social-démocrate de reconstitution du PS, renforcée par l’inflexion idéologique qu’avait prise le Parti devenu peu à peu inutile en tant qu’organisation tournée vers un changement radical, depuis Martigues et même avant : à savoir, récupérer la gauche (petite bourgeoise) du PS en perdition. L’Humanité et l’Humanité Dimanche illustrèrent parfaitement cette évolution.
Nous avons connu un court sursis avec notre dernier congrès, d’autant que de nombreux camarades n’ont jamais douté de la sincérité du débat interne et n’ont perçu que tardivement que l’appareil était tombé entre les mains de permanents à vie et « hors sol » et qu’il n’était pas question pour eux de renoncer mais de ruser, jusqu’à aujourd’hui afin de nous jeter dans le bras d’un nouveau PS conquérant en amenant comme en 2007 entre autre l’enthousiasme de nos militants et électeurs fidèles avec nos bras de « colleurs d’affiches » et de collecteurs de fonds.
Un tel accord ( du3 mai 2022) signe une défaite du camp révolutionnaire et nous désarme un peu plus.

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