Intervention de Gilles Gourlot au Conseil National du 30 janvier

, par  Jack Freychet

Le 3 mars 2021 à 10:55, par Jack Freychet En réponse à : Intervention de Gilles Gourlot au Conseil National du 30 janvier

Ne nous résignons pas mais ça urge.

Sur Rousselle et Bocquet je partage : Ils sont bien dans la ligne de l’actuelle direction du PCF mais plus inquiétant encore son opposition interne, incapable de se structurer ne s’en démarque pas. En conséquence il est a peu près certain que le prochain congrès aboutira à un compromis en faveur d’une nouvelle union-perfusion, électorale et financière, avec la social démocratie rose et verte et les groupuscules qui s’y rattachent ou gravitent à sa périphérie.

A 9 mois des présidentielles les jeux seront faits, ou presque, ne resteront en présence que des européistes (globalistes) contre lesquels Asselineau, Dupont Aignan, Philippot et autres seront inopérants car sans références de classes.Il ne faut surtout pas oublier que le programme du CNR, à la base des trente glorieuses, portait au plan social la marque du communisme de l’époque plus que celle de la droite et du gaullisme.

Ce qui fut possible ne l’est pas aujourd’hui. Compte tenu de l’état de l’opinion je suis convaincu que proposer un changement radical de société ne pourrait avoir qu’un effet de repoussoir à l’égard de ceux et celles qui formuleraient ce concept sans autre forme de procès.

Un sursaut de l’opinion, provoquant un raz de marée, hypothèse à ne pas rejeter, pourrait avoir des débordements extrémistes à l’image de ceux provoqués par la montée en puissance du NASDP dans l’Allemgne des années 20 du siècle dernier en l’absence d’une structure politique à même de
s’y opposer alors que déjà la répression policière fait déjà rage dans notre pays sans qu’à « gauche » nul n’y trouve à redire..

Dans ces conditions il faut avancer avec prudence, convaincre plutôt que soumettre, pour aller progressivement vers l’appropriation collective des grands moyens de productions et d’échanges y compris médiatiques afin que tous les courants d’opinions puissent avoir droit au chapître. C’est ainsi que nous pourrons faire grandir les forces du changement pour avancer pas à pas vers la voie du socialisme scientifique.

Pour ce faire il faut, non pas des exégètes du marxisme, coupés pour la plupart des réalités, mais des des hommes et des femmes de terrain, proches du peuple en particulier de sa fractions qui souffre le plus, car les chants les plus désespérés ne sont pas toujours les plus beaux. Il faut des praticiens et patriciennes , altruistes, qui après s’être imprégnés du diagnostic seront à même de proposer les bonnes thérapies et de les faire partager. Il y en a, j’en suis convaincu.

Evidemment tout ce qui précède mérite de pluslongs développements ...

Subsidiairement :
Pour ce que j’ai pu lire, le pcchinois compte 90 millions de membres, certainement quelques branches pourries, qui représente une force de frappe qui permet de conrôler , directement ou indirectement les allocations de capitaux tant privés que publics. Les résultats sont là en matière de croissance économique de pouvoir d’achat et de protection sociale.
Il reste que la classe oeuvrière chinoise doit veiller à conserver une place prépondérante en son sein afin d’éviter les avatars de l’URSS, sa disparition, le rétablissement du capitalisme le plus sauvage et ses conséquences dévastatrices...

Le PCF ayant perdu de vue les fondamentaux marxistes est à la dérive, presque en phase terminale, ne sait même plus le nombre de ses adhérents...

de l’audace encore de l’audace, toujours de l’audace , c’est ainsi que nous changerons la donne...
Fraternellement Jack freychet ancré dans la France profonde .

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