Intervention de Gilles Gourlot au Conseil National du 30 janvier

, par  alaindotta

Le 16 février 2021 à 20:13, par alaindotta En réponse à : Intervention de Gilles Gourlot au Conseil National du 30 janvier

Dernier exemple, la position que prit la Chine par rapport à la guerre civile en Angola, où elle a soutenu (économiquement et militairement) les forces locales de la réaction, qui luttaient dans un front uni avec les armées racistes d’Afrique du sud, et qui avaient envahi la République populaire d’Angola.La situation aujourd’hui
Revenons à la situation présente. Aujourd’hui, avec le développement et la prédominance des rapports de production capitalistes en Chine, avec sa participation aux organisations impérialistes telles que l’OMC et son intégration au système impérialiste, sa position n’est guère différente de celle des puissances impérialistes. Quels que soient les désaccords qu’elle puisse avoir avec les États-Unis sur le « partage du butin », il existe une entente sur la question des droits des travailleurs, réduits pour le bien de l’économie de marché, et aussi contre les États dont les agissements rentrent en contradiction avec les intérêts des grands monopoles des puissances impérialistes.
Un exemple, l’attitude de la Chine concernant le programme nucléaire de l’Iran. Comme nous le savons, la Chine a développé une coopération économique étroite avec l’Iran, qui est un de ses principaux fournisseurs pétroliers. En dépit de cette coopération, en septembre 2010, la Chine, ainsi que la Russie, a fait bloc avec les États-Unis, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne (« le groupe des 6 ») sur la question du programme nucléaire iranien, demandant que l’Iran fasse machine arrière et accepte les conditions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant son programme nucléaire. Plus tôt, en juin 2010, la Chine a accepté au Conseil de sécurité de l’ONU de nouvelles sanctions contre ce pays.
Second exemple, sa position par rapport au Kosovo. Même si la Chine et d’autres puissances impérialistes n’ont pas encore reconnu officiellement le Kosovo, il est intéressant de noter, qu’au Conseil de sécurité de l’ONU, elle n’a pas adopté une position résolue et cohérente contre l’offensive de l’OTAN dans les Balkans, tandis qu’elle s’est abstenue sur l’opération de maintien de la paix, dans laquelle l’OTAN joue un rôle capital (la fameuse KFOR) et a participé par la suite à l’occupation en envoyant des forces de police.

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