Un chat prêt pour le 17 novembre

, par  CN46400

Le 16 novembre 2018 à 10:06, par CN46400 En réponse à : Un chat prêt pour le 17 novembre

Je viens, par hasard, de lire F Genevée sur le site du Congrès (tellement mal organisé...) 18 pages d’un camarade, proche de P Laurent, nostalgique de R Hue, qui après avoir accompagné toute l’évolution du PCF depuis 1960 (silence total sur le congrès de 1976...) termine par un copier-coller du discours de L Blum au congrès de Tours (1920) où celui-ci fait le procès de Lénine, lui reprochant, au fond, d’avoir pris le pouvoir en Octobre.
Un siècle plus tard, Genevée et les siens, comme Blum en 1920, ne parle ni de la classe ouvrière, ni de la bourgeoisie, ni de la lutte qui occupe le rapport entre ses classes. Lutte sans la quelle un marxiste ne peut comprendre l’évolution de la nation et du Monde.
Finalement, Genevèe, comme Mélenchon, veut, sans le dire franchement, « prendre la place » du PS. C’est son droit, c’est aussi le mien de démasquer cette néo-tentative de dévoyer les intérêts des prolos que, comme d’autres, Genevée ne cite jamais, vers la préservation de ceux de la bourgeoisie, petite et grande aussi. Parce que la social-démocratie ne peut pas être autre chose, pour ces catégories, qu’une roue de secours pour, franchir sans trop de casse, les périodes dites révolutionnaires.
Depuis 1960, Genevée, et d’autres aussi, rêvent d’un PCF suffisamment « décaféiné » pour n’occuper qu’un créneau, celui de la « radicalité » dans un long compagnonnage avec la social-démocratie où elle tiendrait, elle, celui du « réalisme ». 60 printemps après 1960, Genevée n’a qu’un programme à nous proposer : Reculer encore de 40 ans et reprendre langue avec Blum, merci, mais sans moi....

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