Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
UMP : un programme toujours plus réactionnaire
Nous critiquons vigoureusement la politique capitaliste du Parti socialiste.
N’oublions pas l’UMP, qui nous promet une saignée encore plus violente et un programme encore plus antisocial si elle revenait au pourvoir :
Sortie définitive des 35 heures et travail dès 14 ans (pourquoi ne pas rétablir l’esclavage ?) ;
130 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques (50 % pour l’État, 50 % pour la Sécurité sociale et les collectivités) en 5 ans (diminution dramatique des services publics et de la cohésion sociale), rétablissement du non-remplacement d’1 fonctionnaire sur 2 qui part à la retraite dans le domaine régalien ;
Bonus-malus sur les subventions de l’État aux collectivités territoriales « en fonction de la qualité de la gestion » (fin de la libre administration et de la démocratie locale) ;
Fin de la fonction publique (mais pourquoi tant de haine ?) ;
Rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique (militons pour la suppression des journées de carence dans le privé, les malades ne sont pas coupables et n’ont pas à y être de leur poche !) ;
Baisse des « charges » sociales (sans doute les 100 milliards réclamés par le MEDEF, comme si cette politique était efficace : depuis 30 ans qu’elle est pratiquée, le chômage augmente !) et TVA anti-délocalisations (qui n’empêchera nullement les délocalisations et qui va pénaliser encore plus le pouvoir d’achat populaire) ;
Création d’un contrat de travail unique et casse du code du travail (sans cesse "réformé", pour aucun résultat et pour cause : aucun lien entre le code du travail et le niveau de l’emploi, qui dépend du niveau de l’activité) ;
Dégressivité des allocations chômage pour "inciter à la reprise d’activité" (comme si les chômeurs étaient des fainéants, elles sont où les millions d’offres d’emploi non-pourvues ?) ;
Baisse de l’ISF (la clientèle électorale) ;
Alléger les contrôles fiscaux (vive l’évasion fiscale !) et ceux de l’inspection du travail (bienvenue aux marchands de main-d’œuvre !) ;
Suppression du Conseil général (ou départemental) là ou existe une métropole ;
Rétablissement du prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital (ils ont choisi leur camp depuis longtemps) ;
Suspension des allocations familiales aux familles de jeunes de 16 à 18 ans sans travail ni formation ;
Conclusion : le PS et l’UMP sont disqualifiés. Ils nous conduisent à toujours plus sauvagerie, de concurrence, d’égoïsme, d’inégalités et de pauvreté.
La seule alternative progressiste, qui redresserait la France, est celle auquel travaillent les communistes et leurs alliés.