Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Déclaration de Hollande à la City
Réaction de nos camarades de Convergence Communiste Audoise
Existence du PCF, finance.
Je lisais hier dans l’Humanité p.16 sous le titre « L’incident est clos » le traitement, à son deuxième jour, des déclarations faites par F. Hollande à la City, en contradiction totale avec ses effets de tribune sur "La finance" lors du meeting du Bourget. Le sous-titre « Le Front de gauche juge que le candidat PS a "corrigé" ses propos tenus sur les communistes, mais la préoccupation demeure sur sa ligne politique envers les marchés financiers » est bien l’expression d’une approche.
Ce n’est pas la mienne, ce n’est pas la nôtre. Rien n’est clos dans le débat public entre réformistes et révolutionnaires, ni sur le rôle du parti révolutionnaire et sa nécessité, ni sur le choix entre combat à mort ou accommodements avec la finance. Il ne s’agit pas d’un incident, il s’agit du fond, sur deux questions intimement imbriquées. Rien n’est clos, les communistes doivent s’exprimer, leur parti également.
Paul Barbazange
Carcassonne, le 16 février 2012
L’Association Convergence Communiste de l’Aude communique :
Monsieur Hollande : les communistes sont encore vivants
Dans une déclaration à la City de Londres, François Hollande a tout fait pour se réconcilier avec "la finance" qu’il avait qualifiée de son "ennemie" lors d’un discours au Bourget. "Chassez le naturel, il revient au galop".
Pour se justifier auprès du "capital" il avance l’argument selon lequel « il n’y a plus de communistes en France ».
Comme François Mitterrand en son temps, il rêve à la disparition des communistes, qu’ils soient adhérents ou non du PCF (lequel reste d’ailleurs étrangement silencieux face à cette hérésie). Dans le cas où il serait présent au second tour de l’élection présidentielle, Monsieur Hollande ressuscitera-t-il les communistes ou se passera-t-il de leurs voix ? En tout cas qu’il sache qu’ils sont encore nombreux et que le communisme demeure une idée neuve, notamment dans une période où chacun peut mesurer les méfaits du capitalisme.
Avec l’UMP, le Parti Socialiste bipolarise la vie politique française en la limitant à deux clans, dont les programmes ne sont pas très éloignés, en particulier sur les questions d’une économie capitaliste mondialisée dirigée par les USA et l’Europe du Capital.
Monsieur Hollande nous préparerait-il une alternance dans la lignée de celles des Blair, Schroëder, Zapatero et Papandréou (dirigeant du PS grec qui fait alliance avec la droite et l’extrême droite pour étrangler le peuple grec victime de leur politique) ?
Il est temps que le PCF se détache de cette social-démocratie libérale (un pléonasme) et affirme son identité révolutionnaire originelle.