Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Austérité et retraites rien n’est fini.
Manifs du 15 octobre dans certaines villes de France
Premier round des municipales.
Après beaucoup d’hésitations - compréhensibles ! -, l’UD 34 et l’UL de Béziers ont appelé à manifester, en partant du principe que même quand c’est très difficile et que le risque est grand, rien n’est pire que l’immobilisme et l’attentisme. Les communistes apportent en militants politiques, leur pierre au débat. Tract soumis à la critique.
FORTUNES ET AUSTÉRITÉ, LUTTES SOCIALES,
RASSEMBLEMENT ET PERSPECTIVES POLITIQUES
Chaque année les cadeaux au patronat représentent 200 milliards d’euros. Ainsi, les fortunes s’accroissent, les dividendes flambent, les actionnaires jubilent et pour le peuple c’est l’austérité, la pauvreté qui s’étend, la misère qui gagne du terrain.
« Réforme » des retraites, projet de loi de financement de la sécurité sociale, situation de l’emploi, baisse du pouvoir d’achat des actifs et des retraités…
La liste est longue des reculs et des renoncements du gouvernement devant les exigences du patronat.
Après 10 années de gouvernements de droite, au bilan catastrophique pour le monde du travail, les salariés n’ont pas voté en mai/juin 2012 pour la continuation des mêmes politiques, mais pour un changement véritable répondant aux exigences sociales. Elles sont immenses.
La satisfaction des besoins sociaux, les réponses au développement de la société posent inévitablement la question centrale de la rupture avec le système capitaliste, incapable de répondre aux besoins de l’humanité et qui ne peut engendrer que la récession et le déclin pour tous et l’opulence pour quelques uns.
Pour maintenir ses privilèges, il a recours aux manipulations les plus éculées. Ainsi le travail aurait un « coût » trop élevé et qu’il faudrait sans cesse réduire. Autrement dit une baisse généralisée des salaires comme les pensions de retraites qui est d’ailleurs le seul objectif de la « réforme » 2013. Sauf que le travail n’a pas de « coût », il est créateur de richesses. Sans travail salarié, pas de création de richesses. C’est cette vérité première qu’ils veulent étouffer.
Par contre, gouvernement et patronat sont muets, et pour cause, sur le coût exorbitant du capital pour toute la société : exonérations de cotisations, aides diverses sans contre partie ni contrôle fiscal tels que les 20 milliards du crédit emploi/compétitivité.
Il n’y a rien de fatal à cette situation. C’est une question de choix politiques, économiques et sociaux. De choix réellement et concrètement anti-capitalistes. De choix pour une autre répartition des richesses en faveur de ceux qui en sont à l’origine.
Luttes sociales, rassemblement et perspectives politiques sont indissociables. Nous avons besoin, ensemble, salariés, privés d’emploi, jeunes, retraités, d’un puissant mouvement populaire sur des contenus résolument progressistes et anti-capitalistes capables de répondre aux immenses besoins sociaux exprimés.
Luttes syndicales et luttes politiques ne s’opposent pas mais se nourrissent mutuellement dans le rassemblement.
2014 va permettre à chacun de se prononcer lors des élections municipales et européennes. Face aux difficultés la solution n’est pas l’abstention. Elle a toujours favorisé les tenants du système capitaliste. Au contraire, saisissons nous de ces opportunités politiques pour imposer d’autres choix.
Ce n’est pas non plus le recours au Front National qui ne remet nullement en cause le système capitaliste, qui attise les peurs, les différences, qui spécule sur les désarrois mais dont on cherche les propositions sociales et économiques et pour cause, c’est un pilier, au-delà de ses gesticulations, du système actuel.
Ensemble, salariés, retraités, jeunes, privés d’emploi nous sommes le nombre, soyons la force qui par delà nos différences se rassemble, grandit, construit une alternative populaire véritable à tous les niveaux.
A Béziers, le rassemblement pendant la campagne électorale et le vote autour de la liste Front de gauche conduite par Aimé Couquet est le seul moyen de s’opposer à la droite, à l’extrême droite et à l’alignement sur les propositions européennes pro-patronales et d’abaissement de la France.
Luttes sociales, luttes politiques et rassemblement sur des contenus résolument anti-capitalistes sont les conditions du changement de société qui suppose également de rompre avec l’Europe du capital.
Les communistes y consacrent toute leur activité.
Chacun est acteur de son propre devenir. L’histoire en témoigne. Toutes les conquêtes sociales sont le fruit de luttes puissantes, de rassemblements populaires, de volontés politiques.
C’est résolument le sens de notre combat.
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