Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Leur entêtement va déboucher sur une crise de régime
Notre camarade C. Harquel secrétaire de la section de L’ouest Biterrois Hérault a écrit à la suite de son assemblée de section le texte suivant. Bien qu’écrit à titre personnel il permet de réfléchir à une question que de nombreux militants se posent.
Au delà du bras de fer entre le gouvernement et les syndicats c’est bien d’un affrontement entre les puissances d’argent et le peuple français qu’il s’agit.
Les paroles de Messieurs Woerth, Fillon et Sarkozy sonnent faux, les masques tombent. Il apparait toujours plus qu’ils ne représentent en rien l’intérêt général mais qu’ils s’accrochent à leurs privilèges de classe. La position du gouvernement est intenable. Il ne peut pas reculer sous peine de remettre en cause les politiques d’austérité mises en place au niveau européen pour préserver les intérêts des puissances d’argent. Mais son entêtement va déboucher sur une crise de régime.
Le fossé se creuse entre les classes dirigeantes et le peuple. Un divorce déjà entamé en 2005 lors du référendum sur le projet de constitution européenne.
Cette situation où le peuple n’est jamais entendu, qu’il vote ou qu’il manifeste, ne tiendra plus longtemps. De ce rejet de cette république des riches où les pouvoirs économiques décident de tout et les politiques sont à leurs services peut naître l’exigence d’une autre république où le peuple soit maître de ses richesses et de son avenir.
Christian Harquel