Les jeux politiciens finissent de décourager ceux qui souffrent le plus et contribuent à les désarmer, les enfermant dans un sentiment d’impuissance.
L’époque est certes aussi instable que dangereuse avec ses risques mais aussi les prises de conscience et engagements qui peuvent découler de la situation et qui dépendent pour partie de ce que nous ferons.
Les jeux politiciens finissent de décourager ceux qui souffrent le plus et contribuent à les désarmer, les enfermant dans un sentiment d’impuissance.
L’élection de Trump aux États-Unis, comme celle plus tôt de Georgia Meloni en Italie et bien d’autres résultats dans toute l’Europe, donnent au moins deux leçons. Tout d’abord, les luttes pour l’égalité et les droits, plus largement les luttes sociétales, dont je ne conteste ni la légitimité, ni la nécessité de les mener, ne permettent pas à la gauche de battre le populisme d’extrême-droite, quand elles négligent l’affrontement central « capital/travail », celui de l’exploitation. Pire, elles peuvent alors participer à ce que se substitue au clivage de classe, un clivage d’origine, de culture, de religion, voire le clivage peuple/élite qui, sans contenu de classe, est dévastateur. Ensuite, l’aspiration à la paix est le plus souvent au cœur de ces votes. Or la gauche n’a pas relevé le drapeau de la paix et sous-estime l’absence de soutien populaire à la violence de l’impérialisme du dollar.
Dans cette situation, il y a quelques bonnes nouvelles comme le Cessez-Le-Feu au Liban, le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale contre Nettanayou.
La déclaration commune du PCF et de l’OLP, est très positive. Nous devons la populariser et l’utiliser pour permettre des initiatives.
La bataille pour l’industrie et les services publics, l’emploi dans ces secteurs, c’est là que se fera la différence avec la gauche réformiste, qui pousse le compromis jusqu’au libéralisme mais aussi avec la FI, tout autant réformiste qui enferme dans le gauchisme.
La Paix doit être un axe essentiel de notre activité.
La question de notre organisation est centrale et d’abord celle de la reconstruction des cellules pour faire passer nos adhérents du statut de spectateur, voire de supporter, à celui d’acteur.
C’est là que nous regagnerons notre légitimité et trouverons les forces pour battre l’extrême droite, dépasser le cadre du NFP et construire l’Unité Populaire.