Climat : la France trop timide sur ses objectifs en matière d’énergies renouvelables selon Greenpeace.

Un rapport de l’ONG Greenpeace publié le 19 décembre pointe du doigt le manque d’ambition français en matière de développement du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre par rapport à ses voisins européens. Ses auteurs préconisent de revoir à la hausse les objectifs prévus d’ici à 2030.

Sur les projections de développement du solaire photovoltaïque, la France se situe entre la 11ème et la 14ème place parmi ces vingt pays européens, selon les critères précités. Comparée à la seule superficie, elle est même la pire élève en la matière parmi six pays d’Europe de l’Ouest étudiés – dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et le Portugal – avec 66 à 77 MW par km2, les cinq autres pays oscillant entre 114 et 416 MW par km2.

Conclusion du journaliste de l’Humanité :

Le développement des énergies renouvelables est un double défi pour les États. Énergétique d’abord, puisqu’ils doivent faire face à l’électrification à venir des usages – transports, industrie, bâtiment – actuellement dépendants des énergies fossiles. Climatique ensuite, s’ils veulent rester en phase avec la trajectoire de limitation du réchauffement planétaire à 1,5 degré. C’est en sens que l’Accord de Dubaï, adopté au dénouement de la COP28, prévoit de tripler les capacités d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Reste à la France de tenir cet engagement.

Donc ce qui est important pour Greenpeace et le journaliste de l’Humanité c’est le développement du photovoltaïque et éolien. Mais les émissions de CO2 restent secondaires !

Faire un tel article est affligeant sans parler des émissions de CO2/KWh, des mixes électrique de chaque pays. De Greenpeace rien d’étonnant, tellement obnubilé par leur antinucléaire, mais venant de l’Humanité, je ne pensais pas que ce journal pouvait participer à la désinformation et à la manipulation des populations par omission. Heureusement d’autre journaux montrent la réalité des fait sur les émissions de CO2 par Kwh des systèmes électriques de chaque pays en Europe.

Oui classer la France comme mauvais élève laissant croire que la France émet plus de CO2/KWh que les autres pays d’Europe et ne contribue pas à la baisse des émissions de gaz à effet de serre, si nous voulons la limitation du réchauffement climatique de 1,5 degré, est une malhonnête intellectuelle.

Le secteur électrique dans le monde et en Europe est le secteur émettant le plus de CO2. De loin ce n’est pas le cas de la France, le secteur émettant le plus est le transport. Dure dure la réalité en Europe sur ce sujet !

La France fait partie des 4 pays en Europe émettant le moins de CO2/KWh et moins de 100gr de CO2/KWh avec la Norvège, la Suède, la Suisse. A part la Norvège qui a une production d’électricité par l’hydraulique (91,4%), les 3 autre pays ont une part de production par le nucléaire importante.

La France émet autour de 50gr de CO2/KWh. Pendant ce temps les pays tant vantés par Greenpeace ou l’Humanité comme l’Allemagne émet 450 gr de CO2/KWh, le Danemark autour de 340gr de CO2/KWh, l’Espagne un peu moins de 200gr de CO2/KWh, le Portugal autour de 220gr de CO2/KWh, l’Italie presque 400gr de CO2/KWh, et une moyenne Européenne autour des 340 gr de CO2/KWh comme aurait pu le voir le journaliste de l’Humanité. Il n’y a pas photo !

Juste pour compléter, la Pologne est le pays en Europe qui émet le plus de CO2/KWh autour de 800gr de CO2/KWh. Elle vient de décider de faire appel aux États-Unis pour réaliser un programme important de centrale nucléaire dans le but de baisser drastiquement ces émissions de CO2.

Ce qu’aurait aussi pu voir le journaliste !

En 2022, l’Allemagne et le Danemark qui reçoivent pourtant régulièrement les louanges des représentants de GreenPeace, sont les deux seuls pays à voir leurs émissions augmenter, légèrement pour l’Allemagne et de presque 20% pour le Danemark.

Voilà mon coup de gueule sur la désinformation et la manipulation de l’information. Je n’aurai pas pensé que mon journal puisse arriver à ce stade, oui j’ai dis mon journal, abonné depuis plus de 50 ans, vendeur pendant très longtemps sur le marché et devant mon entreprise sans parlé des dons faits. Ce n’est pas la première fois que je constate ces faits, jusqu’à aujourd’hui, j’écrivais au journal, mais n’ayant jamais eu de réponse...

Ce graphique montre qu’il n’y a pas de relation obligatoire entre la quantité d’électricité produite et son caractère bas ou haut carbone. La Pologne produit moins d’électricité que la France, mais ses émissions sont beaucoup plus élevées, en volume comme en ratio par MWh. L’Allemagne produit une quantité similaire à la France, mais avec des émissions de CO2 beaucoup plus élevées, d’environ 450 grammes par kWh.

Ce graphique explique les performances climatiques globales des systèmes électriques par la dispersion, ou non, de ses émissions de CO2 selon les quantités produites et le moment du jour et de l’année (chaque point représente une heure de production). La largeur des nuages mesure l’écart maximal du niveau de production, tandis que leur hauteur mesure celui des émissions. Un nuage bas et compact en hauteur indique un système électrique favorable au climat par des émissions basses en toutes circonstances météo et toute l’année. Un nuage dispersé en hauteur indique un système électrique dont les sources bas carbone sont incapables de suivre la consommation toute l’année, en général parce qu’elles dépendent de la météo (vents et nuages) et de l’absence de Soleil durant la nuit.