A Mantes-la-Jolie, la municipalité de droite a célébré le 8 mai 1945, square Brieussel, là où un monument a été érigé « (...)
Pour une action collective efficace contre la pandémie, pour le zéro cas. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne, et du libéralisme au fascisme
En dénonçant comme il se doit la propagande néofasciste pour la « Liberté » et contre les vaccins, on ne doit pas oublier que Blanquer a défendu comme Trump, Bolsonaro et Johnson l’immunité collective, que Larcher et Fabius ont empêché Macron de reporter les Municipales, que le 15 avril, le Conseil d’État a rejeté la demande de plusieurs syndicats dont la CGT pour prendre davantage de mesures sanitaires de protection du personnel et des résidents des Ehpad, que le port du masque a été discrédité par les ministres de Macron, que les mesures de températures ont été écartées, que les contrôles sur mobile ont été exclus, que les tests ont été laissés à l’appréciation de chacun, et que c’est finalement à cause de l’échec successif de plusieurs confinements sans contrôle de masse systématique que le gouvernement s’est résolu à vacciner la population.
Depuis le début il n’est question que de « repousser le pic » et de « retarder l’épidémie ». L’objectif du « zéro cas », que la Chine Populaire peut obtenir en testant systématiquement chaque foyer infectieux, a été ignoré comme tout ce qu’elle a pu faire de positif et d’efficace.
En conséquence les confinements se succèdent et Macron doit reconnaître que « l’épidémie n’est pas derrière nous » et que « Nous allons vivre pendant encore plusieurs mois avec le virus ».
Bien loin de corriger les fautes, il est question de rendre les tests payants. Ainsi sera supprimée toute possibilité de contrôle préventif, en ne laissant subsister que les données hospitalières c’est-à-dire curatives.
En Chine Populaire, la vaccination complète la politique du « zéro cas », c’est la raison pour laquelle elle peut vacciner suivant le principe « Informé, consenti et volontaire » et récuser les méthodes coercitives mises en place par certaines municipalités.
Tandis qu’ici le vaccin américain est la seule solution qui reste, et à n’importe quel prix.
Le paradoxe est qu’un pays « libéral » en vienne à des mesures autoritaires parce que les masses n’ont plus confiance dans ses politiciens. Mais aussi qu’il soit contraint d’imposer ce à quoi il s’était refusé jusqu’ici : rompre avec le chacun pour soi et prendre des mesures sanitaires collectives efficaces, y compris en bousculant le principe intangible de la « liberté individuelle ».
La vaccination obligatoire signe l’échec du libéralisme sanitaire, l’échec de la théorie de l’immunité collective, l’échec des tests au gré de chacun, l’échec des théories complotistes et la victoire des mesures de prévention collectives indispensables.
Telle est la « trahison » que dénoncent les néo fascistes.
Au fond, le gouvernement est contraint de vacciner massivement parce que tous les atermoiements face à des mesures sanitaires strictes ont foiré systématiquement.
La vaccination et les contrôles sanitaires signent l’échec de la politique sanitaire bourgeoise.
Poursuivons la lutte pour la santé du peuple en réclamant les tests systématiques gratuits des foyers d’infection, pour viser le « zéro cas », la levée des brevets, la reconnaissance des vaccins russe, chinois et cubain !
Xuan