A Mantes-la-Jolie, la municipalité de droite a célébré le 8 mai 1945, square Brieussel, là où un monument a été érigé « (...)
Danger de la division, acte II
L’avenir de la gauche repose donc sur son union et non sur sa fusion autour d’un homme ou d’un parti unique FI.
L’échec de la candidature de JL Mélenchon à l’élection Présidentielle doit servir de leçon, il n’a manqué que six cent mille voix. Aussi, tout laisse à penser que si cette candidature avait rassemblé plus largement à gauche elle aurait pu être présente au second tour.
L’avenir de la gauche repose donc sur son union et non sur sa fusion autour d’un homme ou d’un parti unique FI.
Or, JL Mélenchon pense au contraire que l’union de la gauche est morte avec la mort des partis de gauche PS, PC, Verts et que la gauche n’existe plus aujourd’hui qu’à travers les 20 % de voix qu’il a recueilli derrière son mon.
Il faut que JL Mélenchon est un égo démesuré pour penser que lui seul et son nouveau parti politique la France Insoumise représente à eux seuls la gauche. C’est oublié que derrière son nom il a rassemblé beaucoup d’électeurs des partis de gauche, communiste en tête, mais aussi socialiste et verts déçus du quinquennat de Hollande .En faisant un holdup sur leur voix, on insulte cet électorat.
Aussi, pour les élections législatives, il serait dangereux pour la gauche de n’exister qu’à travers la FI et son leader comme l’impose la Charte politique des insoumis. Elle stipule en effet que pour les élections présidentielles et législatives ceux qui accepteront son investiture s’engagent à accepter le programme" l’avenir en commun "et de se rattacher à l’étiquette politique de La France Insoumise, afin de lui permettre de totaliser et de capter au niveau national le financement de l’état du aux partis politiques.
Ce diktat (soumission ou pas d’accord) interdit donc toute union avec un autre parti de gauche parce qu’il exige de ce dernier une soumission totale politique et financière au parti de la France Insoumise. Le différent avec FI n’est donc pas politique mais stratégique.
Ainsi, l’échec des discussions pour un accord avec la France Insoumise aux législatives est uniquement du à l’application de cette Charte, de ce diktat de FI. Il est donc inutile de ce fait ,de faire des appels à l’union avec FI , il sont voués à l’échec par avance. Il fallait lire la charte de la France Insoumise avant.
A Fontenay-sous-Bois, mais aussi dans toute la France le choix est claire pour le parti communiste ou nous nous soumettons à la Chartre de la France Insoumise ou nous rassemblons les électeurs de gauche qu’ils aient voté JL Mélenchon ou pas, mais qui tous refusent le holdup de leurs voix parce qu’ils pensent que la gauche de changement ne peut pas gagner les élections législatives que si elle est unie autour d’un projet politique commun et non pas replié derrière FI et sa Chartre mortifère.
En conséquence voter pour FI à Fontenay-sous-Bois, cela reviendrai à voter contre l’union de la gauche qui seule a permis de maintenir cette ville à gauche, cela serait rendre service à la droite en divisant la gauche et cela reviendrait à faire passer l’intérêt d’un parti laFI avant l’intérêt des gens qui ont des difficultés pour vivre et qui ont besoin d’une ville solidaire, d’une gestion de gauche .
Le parti communiste à Fontenay-sous-Bois a donc une lourde responsabilité, il est depuis toujours le ciment qui permet d’unir le peuple de gauche pour battre la droite.
Notre candidat Loïc Damiani ayant décidé par un mail du 15 mai à 11 h 15 de ne plus se présenter (… le moins pire me semble-t-il est de retirer nos candidatures.). L a solution au moment présent pour sortir par le haut est de participer à une candidature d’union avec les Verts en soutien à la dixième circonscription dont le candidat est Pascal Savodelli. Cette décision conformément aux statut du PCF appartient à la fédération après avis des communistes Fontenaysiens. Par ailleurs ne plus être présent pour les communistes notamment dans les élections législatives est un suicide politique .
Alain de POILLY