La patronne du Fonds monétaire international (FMI), ancienne ministre française de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi vient de s’illustrer en insultant le peuple grec. Son salaire de 400.000 euros par an constitue de l’argent de poche, tous ses frais étant pris en charge par l’Institution. Elle ne paie pas d’impôt. En s’en prenant au peuple grec, pas aux armateurs et à l’Église, elle vient à nouveau de montrer son véritable visage réactionnaire de haut vol, une viandarde de première classe. Elle ne devrait plus fouler le sol français tant qu’elle ne participera pas – comme vous et moi – à la contribution nationale. Voici quelques « détails » qui devraient faire réfléchir sur le personnage.
Diplômée du lycée états-unien Holton Arms School à Bethesda (Maryland), elle a été stagiaire au Capitole en tant qu’assistante parlementaire d’un représentant républicain du Maine qui deviendra ensuite secrétaire à la Défense de Bill Clinton.
De retour en France, elle rejoint le bureau parisien du cabinet d’avocats Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d’avocats mondiaux (4.400 collaborateurs dans 35 pays) et deviendra présidente de son comité exécutif mondial à Chicago. Elle fera grimper son chiffre d’affaires à 1.228 millions de dollars (+ 50 %). Elle sera aussi membre du think tank Center for Strategic and International Studies (CSIS), au sein duquel elle coprésidait avec Zbigniew Brezinski qui fut entre autre conseiller de Jimmy Carter, puis militant de l’expansion de l’OTAN aux États postsoviétiques.
Christine Lagarde sera également membre du conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING Group, une des principales sociétés financières au monde. Elle a été classée douzième femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes et cinquième femme d’affaires européenne par le Wall Street Journal Europe.
José Fort, le 29 mai 2012
Lu sur son blog
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