Les intellectuels et le pouvoir

, par  Gilbert Remond , popularité : 2%

Les récents événements qui agitent le monde remettent au devant de la scène la question des intellectuels et leur rôle. A quoi doivent-ils servir et qui servent-ils ? Dans les années où sévissait "la pensée soixante-huit" un mots d’ordre repris de la Chine maoïste, "servir le peuple", avait donné lieux à des noms de journaux . Des organisations politiques se réclamant de son message indiquaient les formes d’engagement que la fraction diplômée et dites cultivée du peuple classée dans la catégorie des intellectuels, se devait de suivre. Selon ses percepts, l’intellectuel devait d’aller aux masses. Il devait témoigner, utiliser sa position pour ouvrir des débats dans le peuple (à cette époque on ne disait pas citoyen), voir même il se devait de le couvrir de son nom pour lui servir de protection quand la répression frappait.

Nombre d’entre eux poussé par une fièvre sans précédents croyaient-ils, s’étaient alors mis en tête, selon une autre formule de "descendre de cheval pour aller cueillir les fleurs", c’est-a-dire s’établir en usine pour s’éduquer au contact de la classe ouvrière et "l’arracher au révisionnisme". La formule faisait image, mais le trouble poétique qu’elle assurait n’est pas venu. Les fleurs industrielles au goût de fer, n’ont pas épanoui les cavaliers idéalistes. Aujourd’hui le révisionnisme domine et les intellectuels sont rentrés dans le rang. Mieux encore, pour la partie la plus radicale et la plus médiatique d’entre eux , ils sont nombreux à s’être mis au service de ceux là même qu’ils disaient combattre, revêtant avec gourmandise la robe des clercs, hier honnis, pour s’empresser de venir poursuivre autrement leurs performances oratoires.

Des clercs, ils en trahissaient immédiatement la fonction puisqu’au lieu de prêcher les valeurs universelles pour lesquelles ils étaient sensé s’engager, ils choisissaient l’appel au réalisme avec les accents rimbaldiens du "soyez moderne", tout en se posant comme seuls détenteurs de la raison et de la vérité. André Lwoff l’indiquait dans sa préface au livre de Benda dans une réédition de circonstance : "la trahison des clercs c’est le refus des valeurs universelles et l’asservissement du spirituel au temporel".

André Lwoff qui était prix Nobel de médecine et nullement écrivain ou philosophe, écrivait ces lignes au moment du reflux soixante-huitard, constatant qu’il est en effet singulièrement difficile pour l’intellectuel de notre époque de s’abstraire des multiples problèmes auxquels son pays est confronté, problèmes politiques, économiques, sociaux, conflits de classe et d ’intérêts, luttes idéologiques, alors, la plus part sacrifiaient "le culte de l’universel à l’intérêt de leur pays ou de leur patrie", (plus prosaïquement nous pourrions dire que pays et patrie ont pris depuis des contenus plus extensibles et moins régionaux, on parlera d’Europe et de camps occidental, de pensée libérale et de classe moyennes).

Ces clercs relookés par les think tank, les communicants et les instituts de sondage, allaient devenir les instruments d’une contre révolution conservatrice qui devait redonner à la bourgeoisie son hégémonie perdue et lui permettre d’entraîner derrière elle la petite bourgeoise intellectuelle un temps égarée sur les pavés du quartier latin ou devant les portes de Renault Billancourt.

Celle-ci, de jeune garde fringante auto proclamée allait devenir devenir le troupeaux des nouveaux "chien de garde" du système . Robert Linhart qui assistera a ce retournement qu’il devait ressentir au plus profond de sa pensée et de son intimité psychique, avait perçu le phénomène de reflux qui s’opérait dans la mouvance gauchiste, ainsi que sa décomposition idéologique et les avatars politiques qui s’en suivirent dans l’idéologie. Aussi écrivait-il a la même époque : " Les désillusions de la jeunesse intellectuelle sont souvent vengeresse. Est-il pire haine que celle qui succède a un amour déçu ? La réussite ou l’échec de la liaison des jeunes intellectuels avec les masses ouvrières et paysannes est dans les périodes d’essor révolutionnaire, une question complexe et cruciale. Si ces forces ne trouvent pas un terrain commun, si l’idéologie de la jeunesse intellectuelle (qui joue un rôle important dans la production des objets culturels et des superstructures) se constitue antagoniquement à l’idéologie diffuse des forces profondes du peuple, un maillon décisif est, par avance miné."

Si la contradiction était a l’intérieur du mouvement étudiant, nombre d’entre ceux qui y prenaient part étant par nature appelé a devenir les cadre de la sociétés, ses nouveaux clercs, force est pour nous de constater que le PCF tout attentif à la stratégie d’union de la gauche qu’il avait décidé de privilégier mais dont nous avons vu dans quelles impasses elle allait nous conduire, n’a pas su rassembler les différentes couches sociales, ni trouver de "terrain commun", ni empêcher qu’elles se constituent de manière antagonique, préférant casser du gauchiste plus tôt que d’assumer les débats contradictoires et les convergences que la jeunesse souhaitait trouver a l’époque avec la classe ouvrière.

Erreur de la perspective, faiblesse de la base idéologique, l’histoire sur cette période n’est pas encore faite et tarde a venir. L’analyse de la sociologie elle aussi nous manque. L’histoire des luttes de classes seraient à réécrire, pour en faire la lecture appliquée de ses travaux pratiques. Étudiant la révolution Russe et la situation politique qui l’avait précédé, Robert Linhart remarquait l’échec à la fin du XIXè siècle de la tentative de fusion par le populisme d’une partie de la jeunesse, avec la masse paysanne, il en déduisait que cet échec avait produit dans l’immédiat des manifestations de désespoir et de nihilisme dont les effets se feraient ressentir plus tard dans les conflits entre villes et campagne dès le début de la révolution, rendant difficile leurs rapports, jusqu’à mettre parfois la révolution en péril (guerre civile, difficulté d’approvisionnement, famine en étaient des conséquences))

Danielle Bleitrach, a qui nous devons la publication de l’écrit de Badiou sur la responsabilité des intellectuels dans la construction d’une image anti-populaire dans la représentation politique du pays (le livre fût-il a jeté vient avant l’image propagandiste et l’intellectuel fût il déplorable précède le ministre nous dit-il) pour en quelque sorte étendre la démonstration à la manière dont les événements ukrainiens étaient couvert. Danielle Bleitrach, disais-je, avait été l’auteur d’un livre dans les années quatre vingt "le Musical des âmes nobles" ou elle évoquait la question, ainsi que celles des alliances qui lui était sous-jacente. Non sans avoir fait une différence entre intellectuels intercesseurs dans la vie culturelle et politique chargés de dire le vrai et le juste, et "les travailleurs intellectuels", elle écrivait :

"Le développement massif de ces travailleurs intellectuels, leur salarisation, pour la majeure partie d’entre eux, posent des problèmes nouveaux d’un point de vue sociologique mais aussi politique. Ce phénomène correspond à de profondes mutations dans la société française, il est parallèle a l’accroissement d’autres couches sociales comme le développement des employés et la diminution de la paysannerie. La définition des couches moyennes dont la fonction essentielle serait de modérer voire de dépasser la lutte des classes s’en trouve bouleverser".

Partant de là elle rejetait ce qui pourrait ressortir d’une confusion du point de vue des caractères contradictoires de l’évolution observée, confusion qui ne pouvait conduire qu’a une mauvaise appréciation des conditions de vie, de travail et d’engagement de ces couches, et à terme, à des erreur dans la stratégie politique qu’il fallait mettre en œuvre, ce qui semble bien s’être produit dans l’aventure qui partant de l’union de la gauche allait conduire au front de gauche, où, lâchant la proie pour l’ombre, les alliance de sommets entre lilliputiens de la gauche radicale allaient conduire à l’adoption des postures et du langage des mediacraties associées, spécialisée dans la fabrique du consensus libéral avec un masque de gauche.

Pourtant, Nizan l’avait écrit

"la bourgeoisie travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu’elle travaille, qu’elle exploite, qu’elle massacre pour le bien final de l’humanité. Elle doit faire croire qu’elle est juste. Et elle-même doit le croire. M Michelin doit faire croire qu’il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui",

et en effet, ainsi que nous le disait Nizan, la philosophie

"a pour mission de faire accepter un ordre en le rendant aimable, en lui conférant la noblesse, en lui apportant des justifications. Elle mystifie les victimes du régime bourgeois, tous les hommes qui pourraient s’élever contre lui. Elle les dirige sur des voies de garage où la révolte s’éteindra. Elle sert la classe sociale qui est la cause de toutes les dégradations présentes, la classe même dont les philosophes font parties. Elle a enfin pour fonction de rendre claire, d’affermir et de propager les vérités partielles engendrées par la bourgeoisie et utiles à son pouvoir".

Il se pourrait bien que nous ayons quelque peu délaissé le secteur que Marx venait de subvertir en déclarant que si les philosophes n’avaient fait qu’interpréter le monde, lui voulait le transformer avec les masses en action, pour nous remettre à l’écoute des sirènes et de leur pouvoir hypnotique. N’empêche, "les clercs ne feront pas éternellement illusion - nous disait encore Nizan- , dans la lumière sans pitié de la terre, tous les hommes sauront que leur pensée est une pensée pauvre et une pensée vaine, qui ne peut pas produire de fruits, parce qu’elle est nécessairement une pensée lâche". et "ils n’accepteront pas éternellement que le respect accordé au masque des philosophes ne soit finalement profitable qu’au pouvoir des banquiers". "Peut-il y avoir des gens chargés de dire le juste et de dire le vrai du point de vue de Sirius c’est à dire loin des luttes ?" demandait pour sa part Danielle Bleitrach. Cela paraît peu probable, répondait-elle aussitôt,

"la vision d’une humanité dont les pieds s’enfoncerait dans la boue de l’histoire, dans l’opacité des nuages, est complètement dépassée à partir du moment où les hommes prétendent à la maîtrise de leur histoire. En revanche, l’apport de la connaissance scientifique, celui de la création, deviennent indispensables si l’on veut mènera bien ce projet"

L’histoire ne peut se répéter sans cesse, tourner sur elle même indéfiniment comme le chien qui cherche à se mordre la queue, sinon a prendre le risque de devenir une non histoire. La ligne d’un parti peu changer, les décisions d’un congrès peuvent modifier ses orientations, mais les attitudes fondamentales des classes sociales les unes vis a vis des autres, ne se transforment pas du jour au lendemain, sous l’effet d’une volonté de tribune où de celui des pamphlets écrits par les clerc ralliés aux forces de l’argent. Le cheminement de la pensée collective se fait souterrainement et silencieusement, mais elle prend forme lentement puis brusquement, la conscience sociale se transforme quand des millions d’hommes passent à l’action. Vient alors le temps des révolutions car le temps des vérités absolues a ses limites, hors du temps et de la vérité historique. Il en va de même pour les formations sociales, qui tiennent aux conditions concrètes de leurs apparitions, aux rapports qu’elles entretiennent avec d’autres formations politiques et au niveau atteint par les forces productives à une époque donnée.

Il semblerait que l’agitation guerrière à laquelle se livre notre monde, soit l’effet d’une modification importante survenue dans ces domaines, c’est en tout cas ce qu’exprime à propos des événements en Ukraine et du climat qui s’en répercute dans le monde, Sergëi Glaziev, le conseiller de Poutine, dans une interview récente quand il dit en ouverture :

"Le monde aujourd’hui vit une série de crises cycliques qui se superposent. La plus sérieuse est la crise technologique qui se combine avec des changements dans le domaine du développement économique. On est à une période où l’économie change de structure. La structure économique qui a produit la croissance économique de ces 30 dernières années s’est épuisée. Nous devons passer à un nouveau système technologique. Ce type de transition s’est malheureusement toujours fait par la guerre. Ça a été le cas dans les années 30 ou la grande dépression a provoqué une course aux armements et conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Cela a été le cas pendant la Guerre froide ou la course aux armements a engendré les technologies d’information et de communication complexes, qui servent de base à la structure de l’économie mondiale depuis 30 ans. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une crise similaire : le monde évolue vers un nouveau système technologique. Le nouveau système est de nature humanitaire et on pourra peut-être éviter la guerre parce que les principaux facteurs de croissance dans ce domaine sont les technologies humanitaires. Elles incluent la santé et les industries pharmaceutiques basées sur les biotechnologies. Elles incluent aussi les technologies de la communication basées sur les nanotechnologies qui font actuellement une percée spectaculaire et elles incluent les technologies cognitives qui modifient la quantité des connaissances accessibles."https://www.youtube.com/watch?v=cikvqdMRTTA&feature=youtu.be .

Marx l’expliquait d’un point de vue matérialiste dialectique, quand parlant des forces productives, il analysait les processus qui se mettaient en place. Quand les formes sous lesquelles elles se développent ne peuvent plus les contenir, les formes anciennes disparaissent au profit de nouvelles. Le positionnement des intellectuels suivent ces mouvements, en feuilletant les œuvres complètes de Lénine pour trouver un article que je voulait relire, je suis tombé tome 13, sur un texte écrit le 22 août 1907 "note d’un publiciste" qui m’a beaucoup fait penser à ce que nous vivons et éprouvons devant le comportement de nos parlementaires et de nos dirigeants, ou encore devant l’attitude de ces "intercesseurs" qui prétendent remplacer les Cassandre d’hier, et tiennent chronique sur l’histoire du monde en recopiant les communiqués de Reuter ou de l’AFP avec application et la conscience du devoir accompli envers leurs maîtres nourriciers.

En ouverture a ce texte, Lénine écrivait :

"Depuis la dissolution de la IIè douma, l’abattement, le regret, le reniement constituent le trait dominant de la littérature politique. Chez M Strouvé d’abord, dans le Tovaricht ensuite, et chez une série d’écrivains apparentés à la social-démocratie enfin [1], nous constatons un reniement de la révolution, de ses traditions, de ses moyens de lutte, une tendance à s’accoter, d’une manière ou d’une autre un peu plus à droite.

Puis après un long développement il concluait son article en écrivant

" Nulle part au monde vraisemblablement, la petite bourgeoisie, - à commencer par les socialistes populistes et les troudoviks, et pour terminer avec les intellectuels qui se sont faufilés dans la social-démocratie- n’a fait preuve d’une telle pusillanimité et d’une telle veulerie dans la lutte, d’une débauche aussi répugnante de velléités renégates, d’une telle servilité devant les héros de la mode bourgeoise ou de la violence réactionnaire : puisse notre prolétariat retirer de notre révolution bourgeoise un triple mépris de la veulerie et de l’instabilité de la petite bourgeoisie"

Après quoi il en appelait a la constitution d’un parti du prolétariat, épuré de ces éléments troubles et veules ,uni et cimenté sur des valeurs de lutte et de classe qui lui permette d’assener des coups décisifs et s’attaquer au pouvoir détenu par cette bourgeoisie.

Dix ans plus tard éclatait la révolution d’octobre. Entre-temps, les partis de la sociale-démocratie emportés par leurs collaborations avec les institutions et les pouvoirs constitués plongeaient tous dans la trahison et ce que nous avons appelé ici l’union sacré. Quand je vois la volonté de refaire le congrès de Tour à l’envers, c’est-a dire de revenir même si c’est sous l’égide de Jaurès a cette conception de la manière de faire de la politique, quand je vois les concessions faites devant l’union européenne, l’alignement de nos déclarations politiques sur les orientations définies par l’OTAN comme dans l’exemple de la Syrie et de l’Ukraine, je me dis que nous ne sommes pas loin de revivre un tel moment, d’autant que la crise Ukrainienne porteuse de grand danger pour la paix est pleinement révélatrice des changements intervenus dans les structures de l’organisation économique mondiale et donc dans le rapport des forces.

En effet la grande partie de ceux que l’on nomme les intellectuels se sont rallié aux conceptions et aux raisonnements du système qui se range sous l’égide camp occidental, mais ainsi que l’histoire nous l’apprend, leur défection est un alignement logique, pour autant, ce que nous observons sonne comme un signal de la crise qui s’apprête et qui pourrait une fois de plus tout emporter.

Marx en fin observateur des luttes de classe avait dégagé l’idée de ses études pratique que les révolutions prolétarienne

"se soumettent elles-même a une critique permanente, ne cesse d’interrompre leur propre cours, reviennent sur ce qui semble avoir déjà été acquis, pour le recommencer une fois de plus, raillent sans complaisance les velléités, faiblesses et misères de leur première tentative, semblent n’assommer leur adversaire que pour le laisser tirer du sol de nouvelles forces et se redresser encore grandi en face d’elles, ne cesse de reculer devant l’immensité chaotique de leurs propres buts, jusqu’à ce qu’enfin la situation crée rende tout retour en arrière impossible et que les circonstances elle-même lance ce cri : "Hic Rhodus, Hic Salta ! " Voici la rose ici tu dois danser"

Lénine a cueilli cette rose dans des circonstances impensables dont il s’est cependant senti l’obligé. Quatre ans après la révolution d’octobre il avait pour en célébrer l’occurrence cette pensée dont l’écho pourrait être entendu près de nous dans les contrées de l’est ukrainien "Cette première victoire n’est pas encore une victoire définitive... c’est nous qui avons commencé cette œuvre ; Quand, dans quel délai, les prolétaires de quelle nation la feront aboutir, il n’importe. Ce qui importe, c’est que la glace est rompue, la voie est ouverte, la route tracée" ( tome33 p 49) Cette brèche n’a pas été refermée par la chute de L’URSS, et elle pourrait bien s’élargir dans un coin de l’Europe qui s’appelle le Donbass, où la classe ouvrière a décider de prendre en main son destin après le coup d’état fasciste de Kiev. C’est en toute logique que tout l’établissement politique qui misait sur un nouveau cour de l’histoire favorable aux vieilles lunes du libéralisme déclare son horreur devant ce qu’elle pressent comme étant la négation de ses projets, et l’on comprend bien la gêne qu’il y aurait a admettre qu’un peuple tirant les leçon des tentatives passées reprenne la danse. Ce peuple doit être mis au pilori et ne doit surtout pas attirer la sympathie des autres.

Les intellectuels n’ont pas tous flanché, il y en eu de célèbres qui ont su prendre la cause des gens ordinaire, c’est le cas de Gramsci. Il est même des gens ordinaires qui sont devenu des intellectuels d’un type nouveau, c’est le cas de Thorez. Je propose deux textes a leur sujet qui leur rendent hommage, avec une mention spéciale pour Thorez toutefois, dont c’est le cinquantième anniversaire de sa mort. Il aurait certainement plus mérité notre mobilisation, étant donné ce qui nous lie a lui en tant que communiste, que Jaurès dont nous sommes certainement plus éloigné sur le plan politique une fois écarté ses positions pacifiques.

Gilbert Rémond

Lectures
- Le racisme des intellectuels, par Alain Badiou
- Texte intégral de l’interview vidéo de Sergeï Glaziev, conseiller du président Poutine
- Gramsci sur le génocide arménien : « Un tel fait nous indigne que lorsqu’on peut s’identifier aux victimes, sinon on l’oublie »
- Maurice Thorez (1900-1964), l’homme, le militant – le potrait-hommage de Georges Cogniot et Victor Joannès

[1le parti auquel appartenait Lénine

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    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

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    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

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    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).