après le vote des communistes
Là ou il y a une volonté existe un chemin

, par  Gilbert Remond , popularité : 3%

Il y a un peu plus de quinze jours avait lieu le vote des communistes. Nous en connaissons tous le résultats, du moins celui qui s’est affiché dans les rédactions des grands médias proches de établissement , où dans les multiples officines de pouvoirs étrangères a notre cause. Parmi elles, hélas il faudra compter la direction du PCF puisque sont seul acte de foi, sa principale motivation est d’en rejoindre les arcanes dans les plis d’une gauche respectablement de gauche par tous les moyens y compris celui de s’opposer a ses cadres et à sa majorité active qui avait décidé lors d’une conférence nationale à plus de 55 % de se déterminer sur un choix clair en présentant une candidature communistes.

Cette dernière s’est une fois de plus distinguée dans la circonstance par sa capacité à prendre et se ranger derrière des couleurs propices aux décisions les plus électoralistes, tout en entretenant un flou artistique sur ses motivations finales. C’est la raison pour laquelle de nombreux communistes, croyant opter pour une décision d’efficacité politique préservant l’autonomie du parti, lui ont signé un chèque en blanc sans en mesurer la conséquence. « De nombreux camarades l’on fait par défaut, insistant pour que soit développée une bataille communiste autonome de la France insoumise, pour l’élection présidentielle comme pour les législatives » souligne le communiqué de « faire vivre le PCF », qui se déclare dans sa conclusion « déterminé à travailler pour que le peuple se renforce en organisation, en conscience et action pour affronter les durs combats qui s’annonce » et affirme dans cette logique qu’au contraire de ce qui s’est décidé « nous avons besoin d’un véritable parti communiste. Oui nous voulons relever le défi d’un parti communiste moteur de la transformation révolutionnaire dans grand parti anti capitaliste développé »

Pour Denis Durand, signataire du choix clair, le parti militant s’était exprimé le 5 novembre. C’était les militants les plus engagés qui avaient soutenu l’option d’une candidature communiste. Leur décision a été contredite trois semaines plus tard par le parti municipal. Ce paradoxe conduit le PCF a s’effacer dans la campagne des présidentielles. Il fait remarquer que le choix qui en résulte « s’opère au profit d’un leader qui a renoncé a structurer son programme à partir des principales revendications syndicales pour faire le choix d’un populisme de gauche » « Pour la première fois depuis près d’un siècle, le mouvement social - les syndicalistes, les milliers de citoyens qui se sont mobilisés dans le mouvement contre la loi El Khomri - n’aura pas de relais dans la campagne électorale nationale. » Pour autant poursuit-il, on peut se dire que ces faits politiques regrettables recèlent une autre face qui elle, est porteuse d’avenir car elle indique un fait sans précédent « la réaffirmation du visage militant du parti qui s’est manifestée à la conférence nationale, sans crainte(... ) d’entrer en contradiction avec les prises de position du secrétaire national » Aux deux premiers visages ( celui du parti militant et celui du parti municipal), ce fait en ajoute un troisième, qui avait été effacé au cour des dernières décennies, « celui d’un parti d’action et de lutte, ancré dans les entreprises, là où le pouvoir du capital s’exerce le plus directement, là où ses ressorts les plus profonds peuvent être contesté, dans un affrontement qui dessine les valeurs et les moyens concrets d’une nouvelle civilisation »

Nicolas Marchand, autre signataire du même appel et proche de la commission économique du parti, estime lui aussi que cette décision met notre parti en danger. Dans une intervention au conseil départemental du Val de Marne, il voit également un motif de confiance dans la lecture qu’il fait du vote. Il voit se dégager de ce dernier une majorité, « entre ceux qui ont voté pour une candidature communiste et qui ont crée l’événement par leur nombre, malgré des pressions de la direction sans précédents », ceux qui se sont abstenu et « beaucoup de ceux qui ont fait l’autre choix(…) convaincu de la nécessite d’un parti communiste autonome et rassembleur, a ne pas vouloir sa dissolution dans quelque recomposition politique que ce soit »

Néanmoins il juge que parmi ces derniers beaucoup de communistes restent inquiets a cause de la précarité de cette situation. En effet, dans la pratique elle nous confronte a une double contradiction. En premier lieu, une contradiction entre notre programme et celui de la « France insoumise » dont la cohérence et le contenu sont différents sur plusieurs points importants. En deuxième lieu « la contradiction entre notre conviction commune de la nécessité d’un parti communiste et l’objectif de Mélenchon de construire, grâce à sa campagne présidentielle, et avec des candidats signataires de sa charte partout aux législative,une force politique qui absorberait tout ou partie du PCF »

Nous retrouvons la trace de cet imbroglios le lendemain du vote dans le communiqué de la Direction quand Pierre Laurent explique dans un entretien accordé a l’humanité que "nous sommes menacé par le même piège politique qui a ouvert la porte au Brexit et à la victoire de Trump" qu’ en conséquence pour lui " la seule solution d’échapper à ce piège, c’est de construire une candidature porteuse d’un nouveau projet de gauche" Elle s’est concrétisé dans un premier temps par " l’appel a voter Mélenchon" : « ce n’est pas un fin en soi poursuit-il, mais juste un palier pour aller encore plus loin dans le rassemblement de la gauche ».

Dans une lettre envoyée aux adhérents, il confirme cette proposition, après s’être félicité d’un aspect du vote qui a échappé a beaucoup . Cet aspect, concernait la résolution stratégique approuvé a 94 % fixant le cap général de la campagne que mèneront les communistes. Elle fût voté quasiment a la cantonade tant l’attention de tous portait sur les options1 et 2. Le secrétaire général se faisait encore plus précis dans cette direction en donnant dans son adresse a chacun, un nouveau cadre résumé dans ces lignes :

« nos initiatives de rassemblement doivent elles aussi continuer à se déployer à plusieurs niveaux, car, comme je l’ai déjà dit, notre appel à voter jean- Luc Mélenchon n’est pas pour nous une fin, mais un levier pour aller plus loin . Nous ne rejoindrons d’ailleurs pas le cadre trop étroit de la « France insoumise », nous voulons aller beaucoup loin, rassembler plus largement….. Le 10 décembre, dans une grande rencontre à Paris, toutes celle et tous ceux avec qui nous dialoguons depuis maintenant un an et qui se désespèrent de la situation a gauche. Nous voulons faire bouger le cadre de la campagne de Mélenchon pour élargir et continuer d’interpeller tous ceux et toutes celles qui peuvent avec nous hisser la gauche et des solutions anti-libérales au second tour de l’élection présidentielle »

Nicolas Marchand relevait dans son intervention que de nombreux camarades constataient que nous étions dans la merde, ce que je peux confirmer après avoir participé a plusieurs réunion et AG pour lancer la campagne et reçu les confidences désabusées de ceux que nous croisons sur les marchés et dans nos initiatives publiques. Comme il le dit, on ne doit ni s’en réjouir ni baisser les bras, par contre il faudra le moment venu faire le bilan de ce gâchis parler des responsabilités et des changement nécessaires a apporter suite a tant d’incompétences et de manifestations liquidatrices.

Nous le savions, nous l’avions dit, mais nul n’a cherché a l’entendre ! Surtout pas les droitiers gauchistes des organisations estampillées par leur propre soin du label marxiste léniniste. Ceux là dans un effet de mode soudain et d’unanimisme, ne nous ont pas épargné de leur flèches empoisonnées et se sont objectivement fait les porteurs d’eau de la direction aux abois. A cette fin, ils se sont remis a la lecture de "la maladie infantile du communisme" pour reprendre quelques aphorismes délicats du style "nous le soutiendrons comme la corde le pendu" ; Chacun en reprenait les termes et la formule dans un assaut prosélyte, pour nous mettre en face de la bonne parole léniniste mais avant tout pour justifier un ralliement, leur ralliement critique mais en définitive opportuniste à la dernière occurrence petite bourgeoise destinée à forclore la seule option réaliste d’une politique prolétarienne dans un engagement communiste non « identitaire » mais concret auprès de ceux qui luttent, pour un changement de société. De ce point de vue, voltes-faces, chicaneries, formules vides de sens, contrevérités, se sont succédées pour jeter un voile de mensonge sur la réalité de l’alternative proposée par la majorité de la conférence du 5 novembre.

Par une coalescence surprenante, j’ai vu reprendre la métaphore à maintes occasions par la suite au cours d’échanges entre plusieurs camarades qui à leur tour reprenaient à leur compte la référence cynique. Les contenus de ces échanges m’ont surpris par leur désinvolture et leur méconnaissance du texte, utilisé de manière très fragmentaire et surtout en dehors de tout contexte historique . Je l’étais aussi par leur méconnaissances des conditions dans lesquelles se jouait une dimension particulière de la lutte des classes aujourd’hui : son reflet idéologique dans notre organisation . La présente analyse et les textes qui suivent montre une réalité beaucoup plus contrastée et surtout permettent de comprendre que la bataille engagée dans le parti communiste français est sans précédent puisqu’elle existe depuis plus d’une dizaine d’année pour sa reconquête sur des bases de classe.

Pour la première fois depuis la chute du mur de Berlin, un parti communistes connait une remise en cause de sa ligne "réformiste" sur fond de débats internes dans le respects des sensibilités et des influences qui le compose, et laisse l’espace et le temps a une opposition de développer ses arguments dans des documents soumis a la lecture de chacun puis exposés dans des débats contradictoires. Cette opposition est apparue unie dans la dernière période et s’est renforcée au cours de la bataille pour la candidature, elle représente les forces vives et actives du parti, exprime la radicalité qui monte dans le monde du travail et se veut être le relais des luttes syndicales et citoyennes dans le politique. Je le dis tout net à certains camarades qui se sont exprimé récemment dans ce sens : la situation n’est pas celle qu’ils attendent ou conforme a ce qu’il projettent. Il n’est absolument pas pertinent de penser à une scission pour reconstruire ailleurs un autre parti communiste avec les révolutionnaires. Bien au contraire. Elle devrait être considérée comme celle où il faut venir renforcer le parti communiste pour aider ceux qui défendent ses objectifs premiers, défendre ceux qu’une majorité s’était donnée au congrès de Tour pour sortir de la nuit où les avaient conduit les opportunistes et le chauvinisme.

Je rappellerai qu’en la circonstance ce ne sont pas les majoritaires qui avaient fait scission mais la minorité qui choisissait de rester dans ce que Blum avait appelé la vieille maison. je voudrait dire aussi que si une scission était sur le point de se faire elle serait le fait de ceux qui veulent intégrer "la France Insoumise" ou reconstruire un grand parti de la gauche antilibérale, ce qui a proprement parler ne veut rien dire. (Le PS du Congrès d’Epinay avait rappelons nous le déjà cette vocation). J’en appelais hier a écouter nos défaites. Je pense que si le parti communiste doit écouter les siennes, d’autres formations ont les leurs à entendre. De ce point de vue, il a existé par le passé des scissions qui devraient entendre les conséquences de leurs décisions. Nous ne sommes plus en 1965, quand toute dissidence était durement combattue et faisait à chaque fois l’objet d’une fatale exclusion. Si le débat avait été alors possible dans le parti, je doute que les historiques du PCMLF aient pris la décision de la rupture. Elle a eu lieu parce qu’il n’existait pas d’autres options possibles. Nous ne sommes plus dans ce cas, notre persistance le prouve, les débats de ces derniers jours aussi.

Vous avez les uns et les autres fait référence a Lénine, je prendrais le temps de revenir sur ses déclarations mais concernant les Anglais qu’il visait dans " la maladie infantile", il prenait la peine de préciser en incipit du chapitre

"le communisme de gauche en Angleterre : qu’il "n’y a pas encore de parti communiste en Angleterre, mais il y a parmi les ouvriers, un mouvement communiste jeune, large, puissant, dont la croissance est rapide et qui autorise les plus radieuses espérances. Il y a plusieurs partis et organisations (parti socialiste britannique, parti ouvrier socialistes, association socialiste du pays de galles du sud, fédération socialiste ouvrière) qui désir créer un parti communiste...... Il s’avère qu’un des principaux obstacles à la constitution immédiate d’un parti communiste unique est le désaccord sur le problème de la participation au parlement et de l’adhésion du nouveau parti communiste au vieux labour Party opportuniste et social-chauvin et composé surtout de trade-union"

.

D’aucun tire argument de cette situation historiquement datée dans des conditions déterminées pour justifier le ralliement à la France insoumise. Mais mis a part la différence des contextes et des circonstances, un détail incongru devrait frapper les esprits : il existe en France un parti communiste qui a eu une implantation de masse dans la classe ouvrière et qui s’il souffre des décisions opportunistes prises par ses directions depuis de nombreuses années, est en train de se renouveler dans des conditions qui font plus que débat. Enfin ; il est utile de rappeler que Lénine ne se satisfaisait pas de son constat. Il se faisait plus précis, pour reprendre ses propres termes, plus indicatif même quand il disait " les communistes anglais doivent à mon avis rassembler leurs quatre partis et groupes( tous très faibles, certains même tout a fait faibles) en un seul parti communiste sur la base des principes de la IIIè internationale et de la participation au parlement. Plus loin, il les invitait a intégrer le labour party a l’instar d’une des composantes précité. Mais faut-il le rappeler, le mouvement trade-union avait plusieurs siècle d’existence et l’internationale quelques jours. Nous ne sommes pas dans ce cas de figure !

Dans un texte antérieur "Comment la politique sociale chauvine se retranche derrière des phrases internationaliste " il agençait plusieurs réflexions que je vais vous livrer pour terminer.

A ses lecteur il demandait

:quel est le rapport entre les faits politiques et la littérature politique ? Entre les évènement politiques et les mots d’ordres politiques ? Entre la réalité politique et l’idéologie politique ? Cette question est actuellement de la plus haute importance pour qui veut comprendre dans son ensemble la crise de l’internationale, car toute crise et même chaque tournant dans l’évolution, entraine inévitablement une rupture entre l’ancienne forme et le nouveau contenu. Nous n’insisterons pas sur le fait que la société bourgeoise produit constamment de ces politiciens qui aiment à se dire en dehors des classes, et de ces opportunistes qui aiment à se dire socialistes, et que tous ces gens là trompent sciemment et systématiquement les masses par les phrases les plus pompeuses, les plus a gauche.

Mais, à une époque de crise, on observe à tout instant, même chez ceux qui en sont des propagandistes consciencieux, une divergence entre la parole et les actes. Toutes les crises, même les plus pénibles et les plus douloureuses, ont une grande valeur de progrès, notamment parce qu’elles dévoilent et rejettent avec une rapidité, une force et une évidence admirable les paroles véreuses, fussent elles de bonne foi et les institutions véreuses, fussent-elles fondées sur les meilleurs intentions du monde."

Il me semble que de ce point de vue l’année qui vient de s’écouler a été riche en crises, en remise en cause et en prise de conscience.

Enfin, par ce que l’opportunisme est une vielle ficelle quoiqu’elle cherche à pendre ou à soutenir, je vous laisse deviner qui ont les Martov et Axelrode d’aujourd’hui . Ceux ci écrivaient en 1915 :

"Le mot d’ordre central de combat du prolétariat de Russie doit être actuellement une assemblée constituante populaire chargée de liquider le tsarisme et la guerre". Nous pourrions entendre aujourd’hui la Vè république et le chômage de masse, quoi que la guerre ne nous soit pas étrangère non plus si l’on tient compte des théâtres d’opération de l’armée française et de l’état d’urgence . A ces boniments Lénine de son côté répondait "

C’est la un mot d’ordre qui ne vaut absolument rien, qui n’est ni central, ni combatif, car il manque l’essentiel : le contenu social de classe, nettement défini au point de vu politique, de cette notion de double liquidation. C’est une phrase vulgaire de démocrate bourgeois, et non un mot d’ordre central combatif prolétarien. Enfin , pour l’essentiel, c’est a dire la liaison avec les masses de Russie, le résultat obtenu par Martov et compagnie est non seulement nul mais négatif. Car il n’y a personne derrière eux"

Précédemment c’est à dire quelques lignes en amont, Lénine demandait :

"Que signifie, en général prendre une position politique ? C’est :1è) formuler au nom de l’organisation dans une série de résolution, un jugement sur la situation du moment et la tactique ; 2è) donner un mot d’ordre de combat pour le moment considéré ; 3è) relier l’un à l’autre à l’action des masses prolétariennes et de leur avant garde consciente"

Il parait qu’être léniniste aujourd’hui c’est ringard, pourtant n’avons nous pas quelques leçons à prendre de celui qui réussissait la première révolution prolétarienne durable, sur sa manière de penser le rapport au politique et aux gens ? N’y a t-il pas à apprendre de sa manière de structurer le travail politique ? N ’est-il pas instructif de comparer comme il le suggère les attitudes des différentes classes et des divers partis face à la crise ou au contexte politique du moment ? Il importe de comprendre comment il nous invite à la pensée que l’opportunisme n’est pas un phénomène intérieure à une organisation politique en particulier, mais " l’influence exercée par la bourgeoisie sur le prolétariat. Qu’il est une politique ouvrière bourgeoise " résultant d’une poignée d’éléments proche du prolétariat, avec la bourgeoisie..... L’unité avec l’opportunisme, argumentait-il, c’est l’unité du prolétariat avec sa bourgeoisie nationale, c’est à dire la subordination à cette dernière et la scission de la classe ouvrière révolutionnaire internationale. Cela ne signifie pas que la rupture immédiate avec les opportunistes soit souhaitable, ni même seulement possible, dans tous les pays : cela signifie que cette rupture est mûre du point de vue historique, qu’elle est devenue inéluctable et progressiste, qu’elle est indispensable à la lutte révolutionnaire du prolétariat et que l’histoire en passant du capitalisme pacifique à l’impérialisme, a mis cette rupture à l’ordre du jour. "Volentem ducunt fata, nolentem trahunt"( le destin mène celui qui l’accepte et traine celui qui le refuse)

Il ne suffit pas de vouloir à quelques uns la construction d’un parti révolutionnaire pour qu’il se mette a exister. L’existence de celui-ci est toujours le résultat d’un processus, d’une "maturation" et rien ne permet de penser qu’il ne surgisse de rien, ou d’ailleurs ou par ajout de petites entités secrétées autour d’un leader particulier, maitre penseur ou syndicaliste aguerri. Au contraire toute l’histoire nous apprend que de telles phénomènes se produisent toujours en fonction de stades déjà connus, qui permettent d’aller par bonds à un degré plus élevé. Le quantitatif se transforme en qualitatif suite au développent interne des contradiction "du choc des forces et tendances diverses agissant sur un corps donné dans un cadre donné" ; c’est de notre point de vue ce qui se passe dans le PCF ; Dans la première partie de la maladie infantile Lénine nous expliquait que la bataille des bolchéviks pour la révolution a durée vingt cinq années, divisées en plusieurs phase dont la première fut la conquête de la majorité dans l’organisation puis sa consolidation dans les batailles de colloques et de congrès dans un lien dialectique avec les masses et l’organisation de leur luttes. Là ou il y a une volonté existe un chemin disait-il.

Gilbert Rémond

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